La fête de la musique lancée par Jack Lang… on connaît la chanson ! Les tenanciers de bars et cafés, réglés comme du papier à musique sortent leurs enceintes. Les passants ont l’air enchanté. Le 21 juin, depuis 32 ans, c’est le même refrain.
Comme tous les jours de l’année, dans le métro, les écouteurs blancs et casques sont vissés sur les oreilles des voyageurs créant ainsi un bourdonnement incessant et des plus irritants pour les résistants refusant de se mettre au diapason du baladeur mp3. Flûte, voilà les récurrents troubadours arrivant en fanfare, chantant comme des casseroles, qui après un tintamarre assujettissant osent vous lancer — redevance Hadopi oblige : “Pour la musique s’il vous plaît…”. Le souterrain parisien ne vous épargnera pas non plus les Assurancetourix.
D’aucuns soutiendront que la fête de la musique est le point d’orgue permettant de découvrir les nouveaux virtuoses excellant dans l’art du pipeau.
Seul bémol ! Ce soir-là, on se rend compte que ce qui est censé être une mélodie harmonieuse s’est transformé en cacophonie notoire.
La musique est omniprésente, incontournable et tourne en boucle comme un disque rayé… Alors pourquoi persister à vouloir fêter la musique ? Et pourquoi un jour, ne la metterions-nous pas en sourdine ?
Cette année, Gaël Sanquer, directeur d’antenne de NRJ, donne le LA : “On ne fait rien de spécial”. En effet, il explique sans tambour ni trompettes : “C’est la fête de la musique toute l’année chez nous”.