Dans la lignée des longues finitions de la 308, l’on connaissait déjà le niveau de gamme “Féline” qui, en plus de conférer des allures de tigresses, est notoire pour être la finition la plus haute en matière d’équipement. Toujours inscrit dans son invitation au voyage, où les parfums, les couleurs et les sons se répondent, Peugeot lance la version GT de sa 308, en vue de renforcer l’expérience synesthésique du conducteur.
De l’extérieur, cela s’observe entre autres grâce aux roues diamantées chaussées de Michelin Pilot Sport 3. Sportivité, certes mais Peugeot reste intraitable sur la sécurité avec des pneus offrant une meilleure tenue de route et un freinage plus performant, améliorant l’adhérence sur sol mouillé. A bord, l’on retrouve le fameux petit volant qui affûte la précision de conduite. Il suffit ensuite d’activer le bouton sport qui transforme la 308 GT : le tableau de bord voit rouge et la mélodie ronronnante du moteur n’en est que plus amplifiée. De surcroît, la boîte de vitesses mécanique à six rapports, qui laisse penser soit au célèbre micro de Jean-Jacques Bourdin ou rappelle un club de golf, autrement appelé le bois, est un véritable atout d’authenticité qui fait oublier l’habituelle torpeur d’une conduite quotidienne et fastidieuse.
On ne change pas une recette qui gagne mais on peut toujours y ajouter quelques épices en vue de réhausser le plaisir. La 308 GT est un peu à l’image des Rubirosas. Ces longs moulins à poivre de 50 cm, que l’on retrouve dans de nombreux restaurants à travers le monde, sont griffés Peugeot. Ces derniers attestent du savoir faire de Peugeot dans l’art d’apporter ce petit côté piquant dans la vie de tous les jours, aussi bien dans l’agrément culinaire que dans le plaisir de conduire.
Daniel Latif