Certes, j’ai déjà monté un meuble Ikéa. J’en ai même démonté et remonté plusieurs…
Pas de quoi casser des briques… Et j’en ai également démonté, sans le vouloir réellement. Les seuls parpaings que j’ai soulevés ont été ceux des Gérard. J’avoue, ma fibre du bricolage s’arrête là. Je préfère aller briquer les meubles et ainsi laisser aux professionnels ou bricoleurs du dimanche le soin de percer, ou la responsabilité de rater, un trou dans un mur. Pensant m’être facilement dispensé de cette besogne, je m’amusais à suivre le feuilleton des condamnations de l’enseigne Bricorama.
J’accompagnais volontiers des amis dans leurs quêtes interminables d’outillages et d’autres bricoles à travers de nombreux bric-à-brac. Leroy Merlin, Castorama, BHV, on y trouve de tout, imbriqué partout, mais surtout de n’importe quoi !
Et devinez quoi ?
Certaines bricoles, des broutilles, pas plus grandes qu’un briquet coûtent une brique. Autant me mettre à la cuisine, j’aurais certainement plus de succès dans la préparation de Brick et Börek ! Mais je n’inviterai pas Nicole Bricq, même s’il lui est récemment arrivé quelques bricoles parce que le repas servi à l’Élysée aurait, à l’entendre, même dégoûté un lombric. Quand on y repense… 4,4 millions d’euros annuels aux frais du contribuable, tout ça pour avoir quelque chose de “dégueulasse” dans l’assiette… A ce prix-là, elle aurait dû convoquer le Chef et toute sa brigade, puis faire un tour du côté des fourneaux, histoire de comprendre ce qu’ils fabriquent. Et pendant ce temps, d’autres mangent des briques. Cela dit, voyant que l’algébrique n’était pas vraiment le fort de la Ministre du Commerce, Manuel Valls a préféré mettre fin à ce bricolage.
Oui, je sais, un billet d’humeur de ce genre n’aurait pas inspiré Kubrick. La prochaine fois, promis, je change de rubrique et j’écrirai quelque chose de plus lubrique.
Daniel Latif