En Opel Meriva, tout va !

Opel MerivaL’on me demandait, au retour des essais du nouveau Opel Meriva sur la Côte d’Azur, mon avis sur ce petit monospace. La première impression qui me vînt à l’esprit fut : “il manque un titre à cette voiture”. Au-delà du rapport de 2014 de la TÜV, organisation allemande chargée des inspections techniques, qualifiant le Meriva comme “voiture jouissant du plus faible taux de problèmes” et lui attribuant ainsi la mention “Best in quality”. Outre le fait que ce dernier ait été récompensé d’un prix par l’association allemande pour la santé du dos (Aktion Gesunder Rücken) pour la globalité de son concept ergonomique et la protection du dos… Il lui manque le titre de « la voiture la plus complaisante ».

Car, l’Opel Meriva se plie en quatre pour plaire et séduire. Il y a tout d’abord les portes antagonistes qui surprennent et rappellent celles de la Rolls-Royce Ghost. Ces dernières offrent un accès à l’arrière du véhicule et une sortie en toute simplicité grâce à un rayon d’ouverture plus ample. C’est désormais la fin des complaintes de la tante, à la surcharge pondérale notoire, qui embarquait jusque lors péniblement à l’arrière.
La visibilité à l’arrière a été élargie grâce à un décochement qui permettra aux enfants d’observer confortablement l’extérieur. C’en est également fini des simagrées des plus petits !
Puis le système multimedia IntelliLink avec sa connectivité supplémentaire via un port USB et WiFi aura raison des fondus de technologie. Penchés sur leur téléphone, comme à leur habitude, on ne les entend plus !
Équipé d’une nouvelle génération de moteur dont le niveau de bruit et de vibrations reste remarquablement bas, on en oublierait qu’il s’agit d’un diesel. Sa boîte de vitesses offre des engagements plus doux et plus précis. Là, c’est moi qui vais presque arrêter de me plaindre…

Mais c’est définitivement sa robe couleur Rouge magma qui la rend glamour, rappelant tantôt le tapis rouge menant au Palais des Festivals. Et qui mieux que Claudia Schiffer pouvait incarner ce rôle d’ambassadrice de la marque au Blitz ? La voici dans le nouveau spot publicitaire d’Opel, descendant fièrement de son Meriva, sous les flashes des photographes, énonçant la clé d’une “apparence parfaite”. Il suffit simplement de poser d’abord le pied droit puis le pied gauche et de défiler devant ”une voiture qui les met en scène”. “La technique allemande dans toute sa splendeur” commente la voix-off et Claudia de rétorquer : “C’est une Allemande”. Pas sûr que la concurrence, avec leur “French Touch”, puisse ergoter.

Daniel Latif

Insignia, le 1er de la classe Opel

– “Voiture européenne de l’année 2009”
– “Meilleur résultat du segment des berlines de gamme moyenne, avec le moins de défauts constatés, pour la troisième année consécutive” selon DEKRA, l’un des principaux organismes de contrôles et de certification au monde
– “Note maxi 5 étoiles Euro NCAP” ayant démontré une sécurité exemplaire lors des crash-tests.
On ne tarit point d’éloges sur elle. En effet, l’Insignia se veut être la première de la classe Opel. Du latin insignis, “qui porte une marque distinctive, remarquable”. Cette berline porte bien son nom.
Elle a su tirer les enseignements de son prédécesseur, la Vectra. Cette berline statutaire fait figure par rapport aux BMW série 3, Volkswagen Passat, Mercedes Classe C ou Peugeot 508. D’aspect semblable à une Audi S4, elle se distingue de cette dernière à travers des phares redessinés et à une calandre chromée abaissée qui lui confèrent une allure beaucoup plus enthousiaste à l’avant. À l’arrière, les feux de position et de stop en forme de boomerang soulignent le dynamisme de l’Insignia et édifient ainsi la signature visuelle du constructeur de Rüsselsheim.

Toujours dans une quête perpétuelle d’amélioration, le bon élève allemand a épuré sa console centrale en la rendant plus intuitive grâce à un écran tactile accompagné d’un nouveau pavé tactile où le conducteur dirige du bout du doigt le GPS et les applications du système multimédia nommé IntelliLink. La pédagogie allemande s’avère efficace pour enseigner avec minutie et en détails la Deutsche Qualität afin de maîtriser et connaître par cœur votre Insignia. Fini les cahiers « modes d’emploi », sortez vos iPhones ! L’application “MyOpelManual” scanne toutes les parties du véhicule, y compris dans le capot, et vous explique toutes les subtilités de l’Insignia.
Ce haut de gamme Opel s’illustre parfaitement dans l’exercice physique et se décline dans une version sportive ultime OPC (Opel Performance Center) doté d’un moteur V6 de 325ch reconnaissable par ses sorties d’échappement intégrées à l’arrière qui rappellent les réacteurs d’avions.
L’avis du conseil de classe est collégial : Opel a fait du bon travail dans l’ensemble, c’est tout à fait encourageant pour le prochain modèle. L’insignia réussit haut la main l’évaluation et reçoit la mention “Bien”.

Daniel Latif

Si Galilée était encore en vie, il aurait été transporté par l’Astra GTC

Parmi l’amas d’étoiles observables sur Terre, il y en a une nommée Astra GTC — nom de code pour Grand tourisme compacte. Les scientifiques de Rüsselsheim la reconnaissent grâce à sa couleur “melon ensoleillé” ou plus vulgairement “jaune moutarde”. On remarque à l’avant une constellation de phares bi-xenon et de feux diurnes qui lui confère un regard céleste. Cet astre de la galaxie Opel peut filer, dans certaines contrées germaniques, à la vitesse de 219 km/h.

LA NOUVELLE “ASTRACTION” TERRESTRE

A l’oeil nu, on remarque des lignes fuyantes forgées par les éléments de la nature qui laissent apparaître l’aérodynamisme notoire de cette Astra. Ses formes bombées à l’arrière peuvent faire penser à une soucoupe volante prête à s’envoler pour un voyage “astra-terreste”. Son coffre petit d’apparence, se trouve être digne d’une malle de Mary Poppins.

A l’intérieur, lorsque le voyageur de l’espace appuie sur le bouton Sport, l’ambiance de l’habitacle se métamorphose. Ainsi, les cadrans du tableau de bord, les poignées de portes et même le dessous de la boîte de vitesses s’illuminent d’un rouge nébuleux.

Cet astre, émettant moins de 15 % d’émissions de CO2 par rapport à la pléiade d’étoiles gravitant sur Terre, est composé d’un noyau de quatre cylindres essence à injection directe 1.6 SIDI Turbo, et développe 170 chevaux.

Les heureux “Astranautes” se sont fiés à la bonne étoile en la choisissant car en effet, c’est une Opel et en terme de qualité : “Elle est extra cette Astra !”. Et c’est pourquoi ils lui accordent tous sans hésiter trois étoiles.

Daniel Latif

Opel Astra GTC, née sous une belle étoile !

Photo : Charlie MageeOn a tous vu ce fameux spot publicitaire avec un concessionnaire allemand qui vante la « Deutsche Qualität » de l’Opel Meriva ou de la Corsa. Un an après, Renault, se réveille enfin puis réplique avec un pastiche du spot publicitaire allemand où l’on voit un concessionnaire français peinant, dans la langue de Goethe, à exalter la « qualité version française ». Depuis mi-octobre, la marque au losange défraie la chronique avec sa publicité parodique d’Opel. Cette querelle d’Allemand passionne les Français qui ont trouvé en la parodie du spot allemand un rajeunissement — aux limites du puéril — de l’esprit Renault et n’attendent que la suite.

Rira bien qui rira le dernier…

Le constructeur de Rüsselsheim ne s’est pas fait attendre pour réagir. En effet, quelques jours après la première diffusion du spot pastiche de Renault, Opel annonce dans la presse française sur une page pleine, non sans humour, un rappel des véhicules présents dans les « imitations de publicités Opel [qui] se sont glissées dans vos écrans ». Ces derniers étant dépourvus de « qualité allemande […] pourront toutefois être repris pour tout achat d’une authentique Opel neuve ».
En voilà une belle démonstration de maturité de la part du constructeur allemand qui ne s’est pas vexé et qui fait preuve de bel esprit avec une touche d’humour germanique.

Essayer la nouvelle Opel Astra GTC sur l’île de Mallorca aux Baléares, c’est confronter de façon singulière une voiture au design allemand à la beauté d’un archipel espagnol en mer Méditerranée : très dépaysant. Poussant l’exotisme à son paroxysme, à bord de l’avion en partance pour Palma de Mallorca, Opel nous a immergés dans un environnement complètement germanophone. L’omniprésence du slogan « Wir leben das Auto » imprimé sur les serviettes appuie-tête des sièges jusqu’aux hôtes allemands qui nous ont remis les clés de l’Opel Astra GTC (Grand tourism compact) immatriculée avec une plaque allemande ! Là, on est certain de rouler allemand, si on omet bien évidemment qu’Opel appartient au groupe américain General Motors.

« Rencontre de l’art de la sculpture et de la précision allemande »

Au premier regard cette nouvelle Astra GTC fait penser à une Mégane RS en plus épurée, davantage glamour et moins étriquée qu’une Volkswagen Scirocco. A l’avant, un regard incisif avec le jonc chromé portant le logo et des feux accentués suggérant le regard perçant d’un aigle surplombent harmonieusement une calandre en nid d’abeille que l’on retrouve sur de nombreuses sportives. Sur les côtés trois lignes, comme sur l’Opel Insignia, fuyantes qui viennent forger la sportivité, l’aérodynamisme et la stature de l’Astra GTC. « Ces lignes de tension représentent des mouvement naturels, et les enfants, notamment, sauront facilement la reconnaître parmi le flot de voitures » explique Uwe Mueller, chef designer de l’Astra GTC.

Embarquement à bord de l’Astra GTC dotée d’une motorisation 1.6l turbo développant 180 chevaux accouplée à une boîte manuelle six vitesses. Intérieur sobre et confortable, première remarque : Opel n’a pas sacrifié la clé, au profit d’une vulgaire carte. Petit détail, certes, mais qui a toute son importance, avec la boîte manuelle, en vue de pérenniser l’authenticité et l’émotion de la conduite. On est bien installé, les sièges offrent une bonne position de conduite et un maintien latéral agréable. Ces derniers sont également dotés d’une extension qui apporte confort et soutien aux cuisses. L’atout de cette GTC, par rapport à une Mégane RS et un Volkswagen Scirocco, est de proposer cinq places et une visibilité notoire à l’arrière du véhicule. J’attribuerai une mention particulière au GPS intuitif qui permet, entre autres, de zoomer selon différentes échelles (de 50m à 500 km et plus), ceci permettra de mieux s’approprier la géographie d’un lieu et pourquoi pas faire réviser la cartographie environnante pour le passager, très pratique et confortable lorsque l’on conduit dans des contrées inconnues.

Une image ambivalente d’un mauvais garçon derrière lequel se cache un être romantique.

La prise en main de l’Astra GTC est des plus aisées, elle n’est pas agressive et obéit au doigt, à l’œil et au bouton ! Vous bénéficiez de trois modes de conduite : « Normal » un mode qui porte bien son nom, « Tour » qui vous fera voyager de la façon la plus confortable, et enfin le mode « Sport » qui, en plus d’éclairer le tableau de bord en rouge, rendra la voiture beaucoup plus réactive.
Lors de la présentation de la campagne virale, un brin grotesque, pour le lancement de ce qu’ils considèrent comme le « nouveau bébé de l’homme », Opel annonçait l’Astra GTC comme « un coupé sportif et compact qui va faire du bruit ». Mission accomplie, le moteur est quelque peu bruyant, monte rapidement dans les tours et a une consommation assez notable.

Cette compacte allemande n’est pas le dernier mot d’Opel qui regorge de nombreuses surprises à venir, courant été 2012, notamment avec l’Astra OPC (Opel performance center), un monstre de 2.0 litres turbo développant 280 chevaux.

Photo : Charlie Magee