Journée internationale de la raclette au Drugstore Publicis Champs-Élysées

Les origines de la raclette remonteraient au Moyen Âge, en Suisse, dans le canton du Valais. À l’époque, les bergers valaisans faisaient chauffer leur fromage au feu de bois avant de le racler sur du pain ou des pommes de terre. Un geste simple, rustique, qui donnera son nom au plat.

Le fromage utilisé est aujourd’hui connu sous l’appellation Raclette du Valais AOP, un fromage à pâte mi-dure, traditionnellement fabriqué à partir de lait cru de vache.

En France, la raclette connaît un véritable essor à partir des années 70, avec l’arrivée des premiers appareils électriques permettant de faire fondre le fromage directement à table. La convivialité devient alors indissociable du plat.

Le 13 décembre, la raclette à l’honneur

Le 13 décembre, c’est la journée internationale de la raclette. À cette occasion, Seb a organisé le #ParisRacletteDay au Publicis Drugstore, sur les Champs-Élysées. Un lieu mythique, avec vue sur les Champs et sur l’Arc de Triomphe, qui se prête étonnamment bien à l’exercice. Avec les décorations et illuminations de Noël, la raclette s’y installe comme une évidence, entre effluves de fromage fondu et regard porté sur l’une des avenues les plus célèbres du monde.

La raclette, une affaire de convictions

Pour Clément Cavadore, grand amateur de raclette, il est temps de trancher le débat : « arrêtons de parler de saison de la raclette, car c’est toute l’année la saison ». Un avis partagé par Raimund Kunz, ancien ambassadeur et diplomate suisse, avec qui j’avais eu le plaisir de déguster une raclette un 1er août, au Swissôtel The Bosphorus d’Istanbul, par plus de 35 degrés. Preuve, s’il en fallait une, que la raclette n’a que faire du thermomètre.

Même tonalité chez Yann, chef et restaurateur français : « la raclette, on se pose trop de questions avant de la manger : “est-ce bien la saison ? fait-il assez froid ?” Et on culpabilise après, parce que c’est vrai, ce n’est pas le plat le plus léger. Mais au final, on devrait en manger toute l’année, et ça devrait être remboursé par la sécurité sociale ».

Fromages, variations et liberté

Le fromage à raclette est un fromage au lait cru, à pâte pressée, spécialement élaboré pour être chauffé. Pour l’événement, on retrouve notamment le fromage du Meilleur ouvrier de France, M. Janier. Mais la raclette se décline aujourd’hui pour tous les goûts : à la truffe, au poivre, aux grains de moutarde, au vin blanc, fumée, à l’ail.

La légende dit qu’une vraie raclette repose sur ce trio incontournable : fromage, charcuterie et pommes de terre. Mais les légumes sont toujours les bienvenus, et il serait dommage de s’en priver.

Il est également possible de revisiter la raclette avec du morbier, de la montagnette d’Aydius au Jurançon ou même du saint-nectaire, qui apporte un fondant et une onctuosité remarquables. Et surtout, ne pas oublier les essentiels : les cornichons, oignons et salade.

Une organisation collective

Cette performance a été rendue possible grâce aux bénévoles des Toques Françaises, dont la mission est de partager et valoriser la gastronomie française dans le monde. Grâce à leur mobilisation, un service continu a pu être assuré de 11h à 22h, pour un total de plus de 1 200 couverts.

La balade digestive de rigueur

Après le repas, quoi de mieux qu’une petite marche sur cette avenue mythique ? Les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe, la ville qui continue de vibrer. Il ne manque plus que la neige.

Vivement l’année prochaine !

Lire l’article en anglais sur The Interior Review

Daniel Latif
Photos : Jordan Rey, DL /DR