V40 et FH les deux “poids-lourds” de Volvo

“Que vous le vouliez ou non, vous roulerez ou vous roulez déjà tous dans la même voiture qui, peu ou prou, ressemble à celle de notre voisin” : voici le désolant constat mais non moins véridique que Thomas Morales dresse dans la préface de son livre Mythologies automobiles.
Certes, l’automobile ne vit pas ses meilleurs jours et ce n’est pas prêt de changer…
Mais ne tombons point dans cette continuelle sinistrose et essayons de voir pourquoi et comment ce journaliste passionné d’automobile a pu en arriver à un tel constat et surtout comment changer la donne.

Il suffit de regarder le parc automobile en France pour remarquer que l’originalité et la singularité dans le choix d’une auto laisse de plus en plus à désirer.
Il y a tout d’abord les Allemandes : trop vues ! Les Italiennes, trop bling-bling. Les Françaises, n’en déplaise à Arnaud Montebourg : trop dépassées, hélas. Les Américaines trop body buildées… Les Britanniques, old-fashionned. Enfin, les Coréennes trop plagieur.
Alors si vous aussi vous pensez que trop c’est trop, il n’est pas trop tard pour changer d’avis et éviter d’acheter le véhicule qui fera de trop.

Pour se démarquer, sans faire pour autant d’iniques concessions, il suffit de se tourner vers le plus grand Royaume de Scandinavie. Volvo, du latin “Je roule”, le constructeur porte efficacement son nom ! La firme de Göteborg a mis sur le marché une suédoise qui inquiète particulièrement les allemandes. La V40 R-Design dans sa version 254 ch affiche une belle musculature à travers sa carrosserie. Pour la reconnaître dans le flot de la circulation, il faut avoir l’œil. En effet, c’est sur la calandre de cette dernière que se trouve une discrète signature R design. Les plus connaisseurs remarqueront la double sortie d’échappement chromée qui renforce l’allure charismatique et la sportivité de cette belle suédoise musclée. A l’intérieur, l’on ressent le confort scandinave : sonorité du moteur feutrée, sièges cuir éminemment confortables et pommeau du levier de vitesse rétroéclairé.
Ce qui démarque Volvo de toute la concurrence, c’est bien évidemment la sécurité, et le constructeur en a fait son fer de lance. Proposant de série les équipement suivants : l’airbag piéton, actif entre 20 et 50 km/h, ainsi que le City Safety, un système permettant le freinage automatique en cas d’obstacle jusqu’à 50 km/h ou encore l’assistance au freinage d’urgence, avertissant le conducteur lorsqu’il s’approche trop rapidement du véhicule qui le précède avant de procéder à un freinage d’urgence s’il ne réagit pas. Ces dispositifs d’aides à la conduite sont entre autres les raisons qui justifient pourquoi Volvo a décroché la meilleure note jamais obtenue lors d’un crash test du programme d’évaluation européenne des automobiles (EuroNCAP).

Deux poids, deux mesures.

“T’es d’une lourdeur”, c’est ce que m’a lancé ma petite amie lorsque je lui ai annoncé que j’allais prendre le volant d’un Volvo FH.
Quand j’ai su qu’il s’agissait du camion le plus puissant d’Europe équipé d’un moteur de 16l de 750 ch, je me suis dit : c’est du lourd !
Contrairement aux idées reçues, les chauffeurs de camions sont des professionnels de la route qui suivent régulièrement des formations et en aucun cas des hurluberlus comme peuvent le croire bon nombre de “relous”.
Je jouais sur du velours. Après quelques tours de pistes, Serge Laly, formateur Volvo Trucks, me félicite de ma bonne conduite. “Pour quelqu’un qui n’a jamais conduit de semi-remorque”, je n’ai pas eu le pied lourd et j’ai su rapidement maîtriser le gabarit de l’ensemble semi remorque grâce à ma main ferme dans un gant de velours. J’étais séduis, j’avais déjà planifié de vendre mon scooter. Pensant, tel un balourd, que ce serait très certainement le moyen suprême de me distinguer devant la galerie… Je m’imaginais déjà à bord du rutilant direction Roullours. Hélas, je fus stoppé dans mon parcours. En effet, en dépit de mon dessein un peu lourdaud, l’on me rappela que je n’ai toujours pas le permis Super Lourd.
Conduire un Vovlo FH peut paraître pour certain lourdingue mais je peux vous garantir que j’en garde un souvenir loin d’être douloureux. Je vous louerai volontiers encore un peu les qualités de mon nouveau joujou mais je m’arrêterai ici car je ne veux pas être lourd !

2 réflexions sur « V40 et FH les deux “poids-lourds” de Volvo »

  1. Merci pour votre article. Il est toujours intéressant d’avoir l’avis d’un professionnel sur ces impressions de conduite d’un véhicule

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