Non, non… vous ne trouverez point Neymar dans une discothèque, ou à bord de sa dernière Ferrari. Fait rarissime pour le jeune footballeur, à défaut de laver son linge en public, il se trouve dans la buanderie.
Trônant céans sur une «machine à laver intelligente» plus blanc que le mur blanc et aussi foisonnante que son trait d’esprit, il incarne la nouvelle posture royale brésilienne déguisé d’un célèbre bleu de travail.
Non content de vous poser la machine à laver, il posera fièrement sur cette dernière et y apposera même en toute humilité son autographe, sorte de cachet personnel garantissant les « performances de champion » de sa lessiveuse.
Assis seul, dans une chambre dont l’atmosphère est aussi froide que le design scandinave épuré, le champion de foot fait figure de premier de la classe. Aurait-il poussé le zèle jusqu’à laver son ballon qu’il semble protéger jalousement ? Tellement bon élève et roi dans les apparences qu’il en a même masqué ses tatouages.
A 23 ans et avec un salaire dépassant les 10 millions d’euros par an, la ménagère est convaincue que son idole a très peu de chance de porter plus d’une fois le même vêtement. Car notre coach consommateur n’est pas dupe et reconnaît, derrière cette allégorie du télé-achat, la volonté de Neymar d’être blanchi.
Daniel Latif