Bravo les Jeux Olymfrics !

Bravo quoi ?

2024, les Jeux ne sont pas encore faits et on crie déjà victoire ?

Mais de quelle victoire parle-t-on ?

ET 2017, ON EN PARLE, SINON ?

Les coupes budgétaires, baisses des dotations de l’État ?

Les postes supprimés, la précarité salariale, la fermeture des bureaux de postes ?

Le recrutement des enseignants, de médecins, d’infirmiers et personnels hospitalier ? Et les casernes de pompiers et acteurs de l’urgence et du secourisme qui n’ont pas les moyens de renouveler leur matériel ?

La performance, la fiabilité et sécurité des transports en commun ?

Le nombre d’heures cumulées dans les bouchons ?

Quand il n’y a plus d’argent pour certains, il en reste toujours pour les encarts publicitaires. Allez, souriez et dites « bravo », « à nous les Jeux » Olymfrics !

Daniel Latif

Fromage ou dessert : la convivialité Rustique

« Fromage ou dessert », cette question presque rhétorique aurait pu être l’intitulé de la composition pour l’épreuve de philosophie au concours de l’école normale supérieure.

« Sérieusement ?! »
, ces Messieurs feraient-ils la fine bouche devant ce camembert photoshopé servi dans sa façon la plus rustique avec trois malheureuses myrtilles ? Même si la question fâche, on ne va pas en faire tout un fromage.

L’énième incident diplomatique est clos. Fausse alerte ! Que les Canadiens se rassurent, que les États-uniens reposent leur cagoule d’évacuation. En dépit de l’odeur quelque peu rustique qui s’exhale de cet objet rond, et même si ça poque, les ingénieurs en agronomie sont formels… nous sommes bien en présence d’un claquos — au lait pasteurisé.

Voilà nos convives rassurés, alors pour la prochaine fois, dans le doute, souriez et dites : « Cheese ! ».

Daniel Latif

Yves Saint Laurent se lance dans la Haute Bouture

Nos amis les Directeurs artistiques du célèbre atelier de confection ne savent donc plus quoi inventer pour se donner en spectacle. Au-delà d’une simple panne d’inspiration, il semblerait que ces derniers aient atteint les limites du fashion..

Nos amis les Directeurs artistiques du célèbre atelier de confection ne savent donc plus quoi inventer pour se donner en spectacle. Au-delà d’une simple panne d’inspiration, il semblerait que ces derniers aient atteint les limites du fashion.

Que les féministes se rassurent, la tendance mannequin squelettique n’est pas revenue au goût du jour. Cette demoiselle au photoshopage des plus douteux n’est que le reflet de l’ambiance dévastatrice qui règne chez feu la maison de couture.

DIFFICILE DE FAIRE DU SAINT LAURENT SANS YVES

Certes, il fut un temps, YSL faisait dans le sublime. Mais ça, c’était d’antan ! Désormais, on observe la magnifique décadence orchestrée par ses dirigeants spécialisés en haute coupures. Tout comme chez Apple, sans Steve Jobs… difficile de faire du Saint Laurent sans Yves.

Loin de la rollergirl caissière chez Carrefour, à peine plus épaisse qu’une biscotte qui s’effondre après un slalom à travers le rayon textile. Aujourd’hui, la mode est aux rondeurs, aux courbes et aux gros bonnets : de Nabilla Benattia à Kim Kardashian en passant par Nicki Minaj… Voilà ce que pensent les hommes, ils veulent du booty !

La mode se démode et le style part en freestyle.

Daniel Latif

Publicité clandestine : la bonne affaire d’Edouard Baer

On en a connu des grands moments radiophoniques, mais si l’on devait s’attarder sur un chef d’œuvre des plus actuels ce serait le magnifique braquage organisé par deux matinaliers…

Edouard Baer Camille Combal Nova Virgin RadioOn en a connu des grands moments radiophoniques, mais si l’on devait s’attarder sur un chef d’œuvre des plus actuels ce serait le magnifique braquage organisé par deux matinaliers.

En chef d’orchestre : Édouard Baer, troubadour qui berce son auditoire de « petite radio » — 26 fréquences à travers la France — dans une utopie et prétend s’insurger contre la publicité diffusée sur son antenne : « on a depuis des semaines, trois pubs de bagnoles tous les quarts d’heure et il y a un pick-up Nissan, je n’en peux plus. Je ne compte pas l’acheter. Je vais vous dire franchement personne n’a envie de l’acheter !».

PUBLICITÉ CLANDESTINE SUR VIRGIN AU PRIX NOVA

Ce dernier, dans une performance théâtrale de radio pirate vient prendre l’antenne de la matinale animée par Camille Combal sur une ancienne « grosse radio » — feu Europe 2 : « je me disais que vous avez peut être plus d’auditeurs ? ». Certes, Virgin Radio exploite 239 fréquences, mais peine tout autant en termes d’audience. Pour preuve, notre saltimbanque, à la tête d’un beau manège en est réduit à faire gagner des lots de fanfare allant même jusqu’à leur promettre de payer 10 ans de loyer…

Camille joue l’interloqué et lance tel un concessionnaire : « Nissan font des voitures de qualité ». Voyant que son interlocuteur est des plus réceptifs à la réclame, il le récompense : « Tiens envoyez-lui la Peugeot, la Renault… il a l’air de bonne composition le Camille Combal ».

MAIS QUE FAIT LE CSA ?

Et voici comment incognito notre cher Édouard Baer a rediffusé, hors des écrans prévus à cet effet, un message publicitaire sur deux antennes différentes. Plus qu’une performance, aux yeux des annonceurs, il s’agit du plus beau casse du siècle. On ne pouvait rêver mieux comme chef d’orchestre publicitaire.

Continuant ainsi sa glose dans une performance théâtrale dantesque : « c’est pas contre vous, c’est simplement pour partager. « Sharer », je dirai, du verbe I share, you share, let’s share la publicité ». Sharez-donc Édouard Baer, car bientôt ce sont les audiences et a fortiori les radios qui cherront.

Daniel Latif

Kaspersky : mi pub, mi… Hantise !

Cette année, Notre-Dame d’Instagram s’est trouvée une nouvelle vocation : devenir lanceuse d’alerte. Aussitôt manipulée, après la vision de Citizen Four, elle n’a de cesse de répéter à qui veut l’entendre son nouvel objectif en 2017 : « je veux être impiratable ».

kaspersky impiratableCette année, Notre-Dame d’Instagram s’est trouvée une nouvelle vocation : devenir lanceuse d’alerte. Aussitôt manipulée, après la vision de Citizen Four, elle n’a de cesse de répéter à qui veut l’entendre son nouvel objectif en 2017 : « je veux être impiratable ».

LES VOIES DU SERVEUR SONT IMPÉNÉTRABLES

Au-delà de cet imbitable néologisme, se cache une nouvelle forme d’hypocondrie qui circule dans un espace plus ou moins proche : le cloud. Car dans les nuages, les voies du serveur sont impénétrables.‎ Notre-Dame moderne n’est plus une femme comme avant et se moque d’être impeccable. Cette dernière en a marre de se prendre des ‎disquettes ! Désormais, son seul souci c’est d’être « inhackable ».

Dorénavant, ‎ces Messieurs les pirates, vikings, capitaines crochets, Anonymous, LulzSec et autres fantômes qui hantent le cyberspace se heurteront à un mur aussi aimable qu’une porte de datacenter.

Mais qui est donc ce Kasper ? Un gentil petit fantôme qui « protège tous [ses] appareils contre les virus »‎‎. Plus qu’un pare-feu, davantage favorisé par rapport à la liste exhaustive de ses amants, il a le bénéfice de partager toute son intimité y compris jusqu’aux moindres détails de sa minette.

MAIS QUE FAIT LA NSA ?

Car quand l’indélicate tchatte et expose sa « vie privée en ligne », Kasper lance le plan Vigipirate et verrouille tout : USB, petit ou gros jacques ainsi que foison de gros ports… Plus rien ne pénétrera dans son ‎‎‎sein.

Les révélations sont des plus édifiantes et personne ne l’avait vu venir, y compris les Femen — loin de se douter un seul instant que : le pirate est une femme. « Ils ont volé notre recette » se lamentent à leur tour les politiques, qui de concert avec les grand-mères Tipiak scandent en chœur : « pirates ! ».

Daniel Latif

Dolce & Gabbana : mi pub, mi… Banquise !

A peine avaient-ils entamé un tout schuss sur piste bleue que nos deux étoiles, loin d’être des flèches, voulaient déplacer des montagnes et atteindre le Mont Janus.
Pris sur le fait, la main presque dans le sac, nos esthètes furent interrompus dans la zone du Mont Rose : « Halte-là M’sieur, dame, bonjour… c’est la douane ! ».

Dolce GabbanaA peine avaient-ils entamé un tout schuss sur piste bleue que nos deux étoiles, loin d’être des flèches, voulaient déplacer des montagnes et atteindre le Mont Janus.
Pris sur le fait, la main presque dans le sac, nos esthètes furent interrompus dans la zone du Mont Rose : « Halte-là M’sieur, dame, bonjour… c’est la douane ! ».

Après un contrôle, simple formalité, les agents du ministère de l’Économie et des finances en arrivent au constat qu’il doit s’agir d’une erreur de casting. En effet, loin de tout dessein d’optimisation fiscale, aucun faux en possession — puisque sans contrefaçon, je suis un maçon. Et encore moins de raclette pour nos vacanciers — eu égard leur corpulence à faire complexer et détourner le regard de la vue des plus beaux paysages de montagne — qui suivent le régime escalope avec une belle salade.

Le plus stupéfiant en l’occurrence : les Bronzés ne font pas de ski ! Au menu, tout juste quelque tire-fesses à l’italienne et hors-piste à volonté. Ceci justifierait probablement pourquoi notre skieur en chaleur y a perdu son bâton en pleine exploration de pistes non-damées.
Puis nos inspecteurs découvrent sur eux deux flacons qu’ils firent tester au Clearblue. Le résultat s’avère être « light blue ». Il n’y a plus de doutes, il s’agit d’un ménage à trois !

Daniel Latif

Franceinfo: mi pub, mi… Gouvernementalise !

La campagne de pub, à elle seule, résume la pauvreté et le non sens du concept ‎de “franceinfo”.
Qui dit mieux que iTélé, BFM TV, France 24 et LCI ? C’est bien évidemment, Franceinfo: la chaîne d’information gouvernementaliste, dont personne n’avait besoin sauf ses salariés !

FranceInfoLa campagne de pub, à elle seule, résume la pauvreté et le non sens du concept ‎de “franceinfo”.

Qui dit mieux que iTélé, BFM TV, France 24 et LCI ? C’est bien évidemment, Franceinfo: la chaîne d’information gouvernementaliste, dont personne n’avait besoin sauf ses salariés !
Quelle révolution dans le monde de l’information. En effet, on connaissait déjà les journalistes cloîtrés tels des moines copistes à recopier et réécrire les dépêches AFP, se cachant derrière un écran de fumée.

Le dessein de cette nouvelle chaîne d’information : mettre en scène des rédacteurs journalistes comme des bestiaux en batterie. Un spectacle de la surenchère où le comble du voyeurisme réside dans l’agitation en fond, élément du décor qui intéresse plus que le débit machinal du présentateur psalmodiant tout sourire un prompteur, sans même comprendre les pires faits-divers du monde énoncés.

Nous sommes à l’apogée d’un journalisme d’investigation qui se cantonne à deux points, ou deux sources : Twitter et Google – l’ami qui sait tout.

LA CHAÎNE D’INFORMATION DONT PERSONNE N’AVAIT BESOIN SAUF SES SALARIÉS !

Et comme ça fait plus jeune, plus hype mais non moins geek, Franceinfo nous sert l’information du jour des plus subjectives, à la façon d’un Tumblr hybride avec YouTube – une valeur ajoutée, car il faut combler les carences en contenus concrets. Il ne manque plus que Norman pour l’édition spéciale.

Le ton rappelle C’est pas sorcier où l’on joue à l’instituteur qui dessine des ronds sur les écrans tactiles ou encore l’ambiance studieuse avec ces élèves qui passent en exposé à réciter leur texte par cœur. Et puis, pour faire plus classe et branché, on signe avec son compte twitter.

Chaque reportage est ponctué par un appel au like, twitt et au partage. Alors n’hésitez pas, souriez, vous avez déjà payé la redevance télé. Vous pouvez donc liker, twitter et partager… Ça ne coûtera pas plus cher.

Daniel Latif

Magnum Double : mi pub, mi… Animalise !

Ce rébus impressionniste, plus ou moins léché, aurait pu être un éblouissant casse tête lors d’une épreuve ‎de Fort Boyard.‎ « Felindra, tête de tigre », emprisonnée dans un diptyque de faux semblants s’est retrouvée endiablée par la canicule…

Magnum DoubleCe rébus impressionniste, plus ou moins léché, aurait pu être un éblouissant casse tête lors d’une épreuve ‎de Fort Boyard.‎ « Felindra, tête de tigre », emprisonnée dans un diptyque de faux semblants s’est retrouvée endiablée par la canicule.

Le gong retentit. Ça y est, ils ont libéré la bête. ‎ L’affiche est des plus alléchante. Au menu des jeux Olymfriques, toujours plus haut, toujours plus fort avec des performances de plus en plus grosses. Des records tellement gros que ça commence à se voir… A la clé : une gâterie triplement calorique prodiguée par une sulfureuse créature.

UNE DOUBLE GÂTERIE PRODIGUÉE PAR UNE SULFUREUSE CRÉATURE

Alors que tout le monde bronze, pendant ce temps à Genève, le Comité s’affaire à ‎départager l’or et l’argent. Les inspecteurs de la lutte antidopage ont démasqué une supercherie sur la valeur du mot “Double” au Scrabble. Après de longues analyses et contrôles inopinés, il s’avère que ce dernier compte triple.

‎Crème glacée Magnum pour tous ceux ‎dont l’esprit sportif se résume à : « l’important c’est de participer », Magnum de Champagne pour le reste. Le Baron Pierre de Coubertin aurait très certainement été fasciné par ce nouveau système de récompense pavlovien.

Daniel Latif

Rexona Défense Active : mi pub, mi… Désodorise !

« J’accuse ! » lança Maître Unilever.
Entouré de son armée de consultants diplômés en Marketing et Stratégie, nos prétendus spécialistes de la communication préjugent par de maladroits amalgames et sous-entendus que leur cible con — sot — mateur métropolitain serait sujets à une sudation excessive. Martelant ainsi leur slogan « Vos voisins vous remercieront… » sorte de thèse irréfutable, devant votre honneur qui examine attentivement les éléments de preuve.

Rexona Défense Active publicité

« J’accuse ! » lança Maître Unilever.
Entouré de son armée de consultants diplômés en Marketing et Stratégie, nos prétendus spécialistes de la communication préjugent par de maladroits amalgames et sous-entendus que leur cible con — sot — mateur métropolitain serait sujet à une sudation excessive. Martelant ainsi leur slogan « Vos voisins vous remercieront… » sorte de thèse irréfutable, devant votre honneur qui examine attentivement les éléments de preuve.

Cependant, les scientifiques se demandent encore quelles sont ces étranges bulles ? Des bulles de gaz, des gaz de bulles ou des gaz tout courts, du CO2, en langage moins sorcier, pour les intimes… Autrement les appelés fameux gaz de shit.

NON AUX AMALGAMES SUR LE VOYAGEUR EN MÉTRO

Le con — pressé a 48h pour sauver la rame de l’attaque ‎bactérienne. 48 heures montre en main, au-delà, il y a prescription. Officiant dans la Brigade « Rexona Défense active », tel Bruce Willis qui incarnerait le rôle d’un inspecteur de l’hygiène, il avait flairé l’attaque chimique. Heureusement, ce dernier, sensibilisé aux nouvelles menaces, s’était prémuni de son spray magique pour prévenir une éventuelle hyperhidrose ou prolifération bactérienne.

« Ouvrez les fenêtres ! » ordonna-t-il. Les voyageurs levèrent les mains en l’air, tandis qu’il remontait la rame de métro tout en inspectant les aisselles de ses voisins.
« vade-mecum, Satana ! », lançait-il pendant qu’il pschipschittait l’antidote sur son voisin. Le voilà désormais dispensé de douche pendant deux jours.

« VOS CONCITOYENS VOUS REMERCIERONT… »

Ce n’est qu’après 48h, le temps à la justice de faire son travail, que Notre honneur annonça le verdict : « Mesdames et Messieurs, le trafic est ralenti sur la ligne SL en raison d’une alerte au E. coli suspect ». Principe de précaution. Que ceux qui ne sont pas d’accord avec cette plaidoirie, lèvent la main s’ils osent !

Avec les compliments de vos concitoyens…

Daniel Latif

Chupa Chups Mini Expresso : mi pub, mi… Gourgandise !

George Clooney déboula, comme à son habitude, à pas d’heure, en quête de sa dose caféinée. Notre Barbie qui, en pleine dégustation de la nouvelle boisson caliente de l’été : un expresso… mini, ne s’attendait pas à cette visite impromptue, se brûla et resta bouche bée…

Chupa Chups Mini ExpressoGeorge Clooney déboula, comme à son habitude, à pas d’heure, en quête de sa dose caféinée. Notre Barbie qui, en pleine dégustation de la nouvelle boisson caliente de l’été : un expresso… mini, ne s’attendait pas à cette visite impromptue, se brûla et resta bouche bée.

« Vous êtes nouvelle ici ?
La bouche pleine, elle hocha la tête et marmonna :
Qu’est-ce que je vous sers M. Clooney ? »
Perturbé par sa plastique, il ne parvenait plus à se remémorer le nom de son cru habituel. Quant à elle, la vue du Docteur Douglas Ross, sans sa blouse, lui fit le même effet.

« I TAKE YOU TO THE CANDY SHOP, I’LL LET YOU LICK THE LOLLIPOP »

Il remarqua ‎une petite bosse au niveau de la joue droite. Ne tolérant aucune souffrance, il s’enquerra de l’origine de ce qu’elle affirmait être une déformation professionnelle.
« J’ai été médecin dans une vie antérieure, laissez-moi vous examiner.
Voulant à tout prix se faire ausculter, elle renchérit :
— Docteur, il faut faire vite, il y a Urgences ».

Le Dr. Doug Ross fit un diagnostic dans un dessein on ne peut plus scientifique. Puis, l’examen partit en sucette, prenant des allures de Première consultation : « viens voir le docteur non n’aie pas peur ». Il voulait ainsi évaluer son deepthroat sur un air de 50 Cent : « I take you to the Candy shop, I’ll let you lick the lollipop ».
Cependant, Maîtresse Candice lui tint un peu près ce langage : « Sorry Mister Clooney, it is too big ! ».

Nous voilà rassurés, ceci n’est pas une pipe.

Daniel Latif