Oppo Find X5, mon nouveau compagnon de vie

« Comment ça ? Tu n’as plus ton BlackBerry ? » me lance-t-on régulièrement depuis quelques mois. Tout cela a commencé suite à un défi d’une attachée de presse qui m’a assuré qu’en essayant le Oppo Find X5, je lâcherais aussitôt mon fidèle BlackBerry Key2. 

J’avoue, j’étais quelque peu sceptique, car il s’agissait d’un modèle et d’un constructeur dont j’avais seulement vaguement entendu parler. Mais lors des premières prises en main du Find X5, son revêtement blanc nacré m’a agréablement surpris. En effet, le doigt glisse le long d’un matériau qui ne laissait pas présager une telle sensation. Un soyeux qui ne fait que renforcer le confort de son usage au quotidien et j’avoue, je me suis surpris à de nombreuses reprises à le caresser, y compris quand il était dans ma poche. De surcroît, le téléphone est de très bonne facture et d’une finition des plus premium.

J’ai rapidement pallié l’absence d’un véritable clavier par une autre technique : le glissé du doigt le long de l’écran. « Mais qu’est-ce que tu bricoles donc ? » : telle est la réplique à laquelle j’ai droit lorsque je rédige cet article sur le Find X5. Pourtant, le mode Swype « existe depuis de nombreuses années » me confirme Gilles Pietri, expert en informatique, mais fait toujours autant halluciner mes voisins lorsqu’ils m’observent en train de prendre des notes sur mon téléphone. Oui, oui, ça marche aussi sur vos iPhone, essayez donc, vous me remercierez plus tard. 

Petit détail, non négligeable, qui vient avec le Oppo, c’est son chargeur « super Vooc » de 80W dont la taille est assez conséquente mais qui permet une charge ultra rapide. Une fois branché, vous restez scotché devant ce compteur digital qui affiche la progression de recharge de façon surréaliste. Comptez une demi-heure pour une recharge complète. Pratique et surprenant, reste juste à savoir combien de cycles de chargement la batterie pourra survivre. Probablement la raison pour laquelle le téléphone passe en charge « optimisée » et beaucoup plus lente lorsque vous laissez l’appareil branché après minuit. 

Sinon, en usage téléphonique, car c’est censé être son usage principal, même si « de nos jours, plus personne ne prend la peine d’appeler » comme le souligne bien mon ami photographe Cunione. Le Find X5 offre une qualité d’écoute à travers deux écouteurs des plus notoires. Seul reproche qu’on pourrait lui adresser, l’absence de la prise jack, qui m’a bien fait défaut lorsque je me suis retrouvé dans un train et que je voulais éviter de partager mon écoute musicale avec mes voisins. Une avancée dans la technologie, certes, mais une évolution des plus contraignantes qui m’oblige à jeter mes nombreux écouteurs à la poubelle pour passer sur ces fameuses oreillettes Bluetooth qui se déconnectent en permanence et qui vous feront passer pour un technicien Darty… Non merci ! Je survivrai sans musique alors. 

Et côté réseau de téléphonie mobile, le Oppo Find X5 propose naturellement de la 5G, que j’ai pu tester en Autriche et profiter pour la première fois d’une vitesse de transfert à couper le souffle. En France, avec Sosh, la 5G n’est pas encore compatible… C’est pas plus mal, ça préservera ma batterie et mon forfait.

En résumé, c’est un téléphone qu’on apprécie avoir en poche. Mais ce qui m’a finalement convaincu de franchir le cap, c’est d’apprendre que son optique a été développée en collaboration avec Hasselblad. Un atout des plus alléchants lorsqu’on pense à la résolution et l’emblématique piqué des photos prises par Laurent Dufour, photographe membre du collectif Regard parisiens, avec son remarquable appareil photo suédois dont le bruit de déclenchement ne laisse pas indifférent.

L’appareil photo du Find X5, avec son capteur 32 Mpx, permet d’alterner entre un grand angle, angle normal et plus serré lors des prises de vues. Réglé et calibré par Hasselblad, il permet de faire des photos à couper le souffle y compris en basse luminosité ou carrément la nuit.

La configuration des réglages est aussi poussée que celle d’un véritable appareil photo avec le mode « Pro » où vous pourrez régler les ISO, l’exposition, la vitesse d’ouverture, la balance des blancs et même le choix dans le format entre le classique JPG ou du RAW, pour ceux qui veulent rouler des mécaniques. 

Côté vidéo en 4k, il y a la possibilité de régler aussi la profondeur de champ, de quoi permettre de réaliser de beaux clips de très haute qualité — heureusement que le téléphone possède une mémoire de 256 Go ! Le tout sur un écran Full HD qui régale les yeux et donne envie de passer instantanément en HD lorsque l’on regarde des vidéos sur YouTube.

Comme j’aime faire des photos, je l’ai tout naturellement mis à l’épreuve au cours de mes reportages et différents voyages. Résultat : des images à la qualité toujours surprenante quand on pense qu’elles émanent de ce simple appareil. 

Non seulement le Oppo remplace avec brio n’importe quel téléphone, mais en plus, il dispense d’acheter un appareil photo, me disais-je à ce moment où j’étais encore indécis.

Portrait, paysage, voyages, reportages, shooting photo, tranches de vie… voici un florilège, à la façon de cartes postales capturées avec un Oppo Find X5. Sans aucune retouche — ou quelconque artifice — bien évidemment !

Et me voilà forcé d’admettre que l’attachée de presse avait raison : le Find X5 m’a bel et bien fait lâcher mon BlackBerry Key 2.

Daniel Latif
Photos : DL /DR

BlackBerry « KEY2 » double

« Ça existe encore BlackBerry ?! », telle est l’éternelle ritournelle à laquelle je suis confronté à chaque fois que j’utilise mon téléphone…

N’en déplaise aux dévots de l’iPhone — qui auparavant me lançaient leur fameuse réplique : « quand est-ce que tu te décides d’avoir un vrai téléphone ? ». Oui, BlackBerry existe toujours et continue encore à sortir des téléphones sous Android ! Ce n’est pas une nouveauté, mais juste un rappel pour ces esprits intolérants ou ceux qui vivraient sur une autre planète.

La vision du smartphone iconique soulève toujours autant de nostalgie auprès de ses anciens possesseurs que d’affront de la part de ses détracteurs. N’ayant d’yeux que pour leur Pomme, il est cependant éblouissant de voir comment ces derniers ne se lassent point à défendre de façon plus ou moins malhonnête un téléphone sur-marketé et à l’obsolescence plus que programmée.

Il faut le reconnaître, le nouveau KEY2 a beaucoup de charisme. Successeur du KEYOne, sa silhouette s’est forgée et affinée, perdant ses rondeurs et un peu de poids en même temps. Sobre mais chic avec son cadre en aluminium, ses touches noir mat et son revêtement emblématique au dos.

Ainsi, sa prise en main et sa manipulation en sont des plus délectable notamment grâce à la saisie sur les touches qui se révèle être une onctueuse caresse pour les pouces.

BLACKBERRY RETURNS

Il fallait un lieu symbolique comme New-York pour présenter ce nouveau BlackBerry KEY2 et célébrer la renaissance d’une icône.

Et c’est au cours d’une cérémonie en grande pompes, avec un show à la Steve Jobs, devant un parterre de journalistes spécialistes qu’Alain Lejeune, Président de BlackBerry Mobile, l’affirme avec conviction « on reste à part, avec des valeurs claires et différentes » et d’enfoncer le clou « on croit au marché du clavier physique ». Cette annonce sonne comme une profession de foi mais également vient confirmer l’orientation de la stratégie BlackBerry Mobile.

Le clavier physique, c’est l’essence, la singularité et la précision de ce téléphone. Permettant toujours le défilement tactile à travers les pages, sans toucher le bel écran juste en glissant le doigt sur les touches, et le déverrouillage à empreinte digitale via la touche espace. Puis il y a le Speed Key, cette nouvelle touche qui vous permet de changer d’application instantanément sans repasser par l’écran d’accueil.

DE NOMBREUX ATOUTS MAIS LA SÉCURITÉ AVANT TOUT

6 Go de mémoire vive, offrant une capacité de stockage de 64 Go, emplacement double SIM et pouvant accueillir une carte MicroSD jusqu’à 2To. Ce nouveau BlackBerry reste avant tout le meilleur allié en productivité grâce à une super batterie qui se charge ultra rapidement grâce au mode Boost et pouvant tenir jusqu’à deux jours. En terme de sécurité, où il excelle particulièrement avec l’application DTEK qui vous prévient en cas d’activité anormale, mais également de suivre en détail tout ce qui se passe sur votre téléphone.

Locker, pour la sécurité des fichiers et enfin le Privacy Shade votre allié confidentialité… Et pour parachever la sécurité, un OS certifié BlackBerry Mobile, dont le siège est au Canada, qui travaille en tandem avec TCL pour aboutir à « l’appareil mobile le plus sécurisé au monde ». On ne change pas une équipe qui gagne.

LA PROPHÉTIE BLACKBERRY

Hélas, vous ne m’entendrez point m’étaler sur la pléthore d’options et points forts de ce BlackBerry. Ceci risquerait de rendre fortement jaloux certains idéologues, voulant imposer leur diktats de l’usage des smartphones, qui me taxeraient d’être actionnaire du téléphone à la mûre.

Dans un monde de la téléphonie mobile où règne un ennuyeux duopole peinant à se distinguer, plongeant dans l’obscurité des utilisateurs contraints à consommer des appareils similaires, dont l’innovation est nulle.

En dépit d’être considéré comme un mal aimé. Conscient de cette image, BlackBerry prend le pari de l’autodérision dans leur sport publicitaire et se joue des préjugés en toute maturité.

Une belle preuve de courage et sagesse pour le précurseur du smartphone qui n’a rien à prouver et qui sait garder toute sa modestie. Revenant tel un héros, au moment où l’on s’y attend le moins, réussissant avec brio l’épreuve du feu, face à ses concurrents, désormais il ne lui reste plus qu’à braver l’épreuve de l’eau — avec pourquoi pas, un futur téléphone étanche — pour s’illustrer. KEYOne, KEY2… Jamais deux sans trois. Voilà, probablement le prochain défi pour le futur BlackBerry KEY3 afin de s’illustrer et devenir a fortiori un super héros invincible.

Daniel Latif