Salon SNCF Grand voyageur Paris Gare de Lyon : le haut lieu de revendication

Il y a deux catégories de voyageurs : le petit voyageur et le Grand voyageur. Et notre Grand voyageur ne voyage pas pour le plaisir, il fait du Business. À défaut de la carte de fidélité Grand voyageur, c’est la mention que vous devez avoir sur votre billet si vous voulez accéder au Salon grand voyageur TGV Inoui de Paris gare de Lyon. En effet, à la SNCF la Business est plus prestigieuse que la 1ère classe.

Dans la plupart des lounges, il faut grimper au deuxième étage pour trouver un peu de calme. Là, vu le peu de place au rez-de-chaussée, il n’y a pas le choix : il faut monter les escaliers ou prendre l’ascenseur.

À l’étage, le salon vous offre son plus beau panorama sur les panneaux publicitaires Lacoste parfaitement disposés pour vous gâcher la vue et cette immense bâche Longines avec Jennifer Lawrence qui nargue le voyageur — qui va se sustenter à la Brioche Dorée — avec sa montre Longines DolceVita au poignet, légendé et signé par l’émouvant épigraphe : « l’élégance est une attitude ».

Ces boissons sont préparées gratuitement et servies à volonté par la machine Selecta. Oui, oui, vous avez bien lu gratuitement et Selecta dans la même phrase.

Comme celle du Salon de la Gare Montparnasse, le choix y est impressionnant. Ainsi, trois machines réparties dans le salon vous proposent du café en grains Bio et Fair Trade avec une déclinaison improbable autour du café : ristretto, expresso, expresso crème, expresso allongé, double expresso, café ou café américain.

Ceux qui n’aiment pas le café mais qui ont besoin d’une dose de caféine seront également servis avec une déclinaison de cafés gourmands : cappuccino, mocca, café latte, latte macchiato. Enfin, les enfants seront tout émoustillés de découvrir les déclinaisons de duo chocolat, chocolat viennois, chocolat chaud et chocolat blanc. 
Un tel large choix qui n’a rien à envier au plus sophistiqué des distributeurs de boissons chaudes que vous avez pu connaître dans vos années fac. 

Les amateurs de thé ne seront pas laissés pour compte avec un choix des plus alléchants de thés Clipper dont un sachet à la menthe et citron spécialement conçu pour les infusions à froid.

Je vous ai mis la liste exhaustive pour que vous puissiez rapidement faire votre choix. Car ici aussi, il faudra faire la queue et vous n’aurez que peu de temps afin de réussir à vous décider parmi la pléthore de boissons proposées. Et vous le savez bien, le voyageur en train est pressé. Alors imaginez, à quel point le Grand voyageur peut s’impatienter. D’ailleurs, celui derrière-moi s’en agace tellement qu’il me colle de plus en plus.

Ici, vous êtes un peu comme chez Ikea. Vous parcourez des allées de parquet et observez les différents espaces, la variété des canapés, il y a des sièges de taille super size, plus ou moins hauts. Là-bas, des beaux sièges façon Thalys en 1ère agencés en compartiments de train. Une belle illusion qui vous préparera sans doute psychologiquement pour votre voyage.

Un intrigant panneau indique que le salon dispose d’une bibliothèque. Je cherche, en vain. Aucun livre présent sur cette étagère traversante. Une belle diversité de plantes et quelques jeu de société dont un jeu à damier, un Digit — où il faut trouver le bon mouvement. Le Cogitus, le solitaire des jeux de stratégie, n’a pas trouvé preneur, et ce Pontu, avec écrit en gros dessus « fabrication française, artisanale et éco responsable » n’a connu guère de succès, non plus.

« Tac tac tac tac… Aaaahhhhhhhh ! » se soulage un passager qui conclut : « oh ! Ça fait du bien, ça faisait longtemps… Est-ce que je vous dois quelque chose ?
Pas du tout Monsieur, c’est un service que l’on propose au salon ».

Pas de bibliothèque, mais un coin massage où les femmes et hommes d’affaires peuvent venir se détendre avec la vue sur le Hall 1 et ses interminables va-et-vient. 

Au détour des pseudos demi-alcôves qui peinent à masquer les commérages. On peut participer à la conversation de Micheline et Giselle. Ces jeunes demoiselles se sont installées  sur le canapé du milieu, buvant leur café comme si c’était du Calva, elles ricanent à gorges déployées puis entre deux messages envoyés sur WhatsApp et un défilement frénétique de leurs réseaux sociaux ponctuent leurs conversations de « putain », « grave », « j’avoue » et de « ah ouais !? » à tout va. 

Le Monsieur Business sur son ordinateur portable ne tient plus, il décide de changer de place.

En dépit du confort et du standing des vastes fauteuils et de la variété des espaces à vivre, l’envie de m’asseoir n’est pas présente. On regrette définitivement les roulés à la cannelle ou les hot dogs. Car, c’est ce qui manque cruellement à ce salon : de quoi manger ! Et quand on a rien à manger et qu’on a que de la presse à se mettre sous la dent : gare à la rage de dent !

La presse disposée sur des comptoirs est déjà à moitié envolée. Dieu soit loué, les journaux sont sous baguette en bois, personne n’ose encore les décrocher pour les emporter. Deux magazines se battent en duel. Je ne parle pas des catalogues publicitaires Wallpaper * ou de Culture Golf Fairways que personne n’a embarqué, soit en raison de leur poids, soit parce qu’ils sont en anglais…

Il reste deux magazines : Challenges avec sa Une « qui va succéder à Macron ? » et Marianne « ceux qui ont fait dérailler la SNCF ».  Les responsables de ce lounge doivent être sacrément politisés ou avoir une bonne tranche d’auto dérision. 

Un panneau indique « plus de 100 titres de presse en un clic » grâce à une application à télécharger.
Une dame en train de signer le livre d’or : « Sans la presse quotidienne, le salon perd tout son intérêt. Triste. »

Un passager curieux qui lisait le message sur son épaule lui répond aussitôt : « Ils ont voulu la jouer écolo, mais ça marche pas. La presse sur le téléphone s’affiche mal, ça pixelise et c’est mal scanné, on n’arrive pas à lire pas les coins ».

Amusé par ce recueil, je commence à le parcourir. Ce livre, comme son nom l’indique, est une vraie mine d’or. Il se lit en discontinu et affiche clairement ce que pensent les Grands voyageurs, leur philosophie et leurs opinions politiques.

En voici un florilège :

« À bas les VIP, nous sommes tous humains » Anonyme

« Rien n’est trop beau pour la classe ouvrière » Anonyme

«Top d’avoir prévu des espaces pour changer les bébés aussi dans les toilettes homme !» écrit un autre anonyme.

« Il était une fois un salon grand voyageur agréable, où l’on pouvait lire la presse, boire un coca, une eau gazeuse, un café ou même une bière, feuilleter un magazine. Tout cela est bien loin ! On a l’impression d’être dans une étable, où les vaches, au lieu de ruminer, consultent leurs e-mails. Quelle déchéance ! Je préfère aller au café. Salut ! » s’insurge Jojo le 15/09/23

« Impossible d’accéder à la presse numérique pour les billets 1ere pro ? » 

« La suppression des journaux est fort regrettable. Cette décision unilatérale sans information est un très mauvais signal aux grand voyageurs » écrit Pierre, qui a eu un droit de réponse en dessous : 

« et l’écologie monsieur ? » suivi d’un tampon Salon grand voyageur TGV Inoui Paris Gare de Lyon du 1er septembre 2023.

Ce qui a agacé « CC » qui a lui aussi exercé son droit de réponse sur une page entière : « Où sont passés les journaux, les revues que nous lisions avec délice dans le salon grand voyageur. Même la lecture des journaux sur place n’est plus possible ?

Non, lire la presse sur Internet n’est pas écologique !!! Les outils numériques dévorent l’énergie. Lire sur des petits écrans fusille les yeux, la vision. Et la matérialité du papier, sa sensualité, qu’en faites-vous ? SVP. Remettez les journaux ».

« Merci d’avoir remis les journaux » signe Jph quelques pages plus loin.

Après avoir parcouru autant de petite littérature de gare aux relents plus ou moins propagandiste, à travers certains mots, j’ai préféré prendre le magazine Wallpaper * et quitter le lounge.

Allez, salut la compagnie !

Daniel Latif
Photos : DL /DR

Voyage dans le temps à bord d’un train spécial

Paris, Gare du Nord, 9h10. Le panneau de départ des grandes lignes indique un « TRAIN SPÉCIAL » association MFPN, à l’heure à la voie 18. 

Il s’agit d’un train touristique affrété par l’association Matériel ferroviaire patrimoine national. Ce matin, c’est Mateo Derosais, habituellement conducteur de train à Paris Saint-Lazare, qui prend les commandes d’une locomotive à la disposition singulière. Il s’agit d’une locomotive diesel, monocabine qui a passé sa carrière à faire du transport de marchandise. Un petit détail attire l’œil du connaisseur : la mention « Dijon – Périgny », son technicentre d’attache, où elle était régulièrement entretenue. 

Cette locomotive immatriculée BB69432 va tracter des voitures inox des années 60 et voiture vertes, type OCEM, des années 30, embarquant 366 passagers : direction Le Tréport. 

Stéphanie, une vacancière ou « touriste du samedi » comme elle aime se présenter, adore embarquer en train car « le train, c’est le voyage ». Et celui-là, ce n’est pas n’importe quel train car ici « pas de QR code à scanner pour ouvrir les affreux portiques. Et en plus, personne ne râle ! » observe-t-elle. Un train où tout le monde est tout sourire, on comprend pourquoi il porte la mention de « train spécial ». 

Son programme, comme pour d’autres n’est pas encore établi. Il s’agit avant tout d’aller au Tréport, ville qu’elle n’a encore jamais visitée. 

A bord des voitures Inox datant des années 70, c’est un voyage dans le temps et un dépaysement complet. Les sièges ont le standing et le confort d’une banquette, les fenêtres s’ouvrent grand et il y a même un contrôleur en uniforme d’antan et montre à gousset. 

A bord de la cabine, le conducteur est assis en position arrière, derrière le long museau de la locomotive. Mateo se réjouit de piloter « un train vivant, qui fait du bruit. Plus contraignant à conduire, car il y a plusieurs choses à surveiller et il faut être à l’écoute de la machine ». 

Surveillant les arrières du convoi, pour vérifier que tout se passe bien, il suit scrupuleusement son plan de route sur son iPad avec les conseils bienveillants de Didier Hanot, ancien conducteur, qui officie comme copilote. Nostalgique, il a même ramené son fascicule horaire de 2005 : « À l’époque, on n’avait pas de tablette, on dessinait notre étude de ligne et toutes ses spécificités »

Le paysage se profile le long des rails, l’on s’échappe de Paris et les stations défilent. On réussit à lire furtivement le nom de l’arrêt : Stade de France. 

« On est à l’heure ? » demande Mateo à Jean-Emmanuel, cadre transport chez SNCF qui lui rétorque : « Oui, on a même de l’avance ! », tout en scrutant sa tablette. 

Les différentes topographies évoluent et se dessinent pendant notre trajet. Les passages à niveau s’enchaînent. Quelques voitures nous gratifient de klaxons en guise de salutation. Des passionnés attendent le long des quais, téléphone en main pour immortaliser notre passage. Des enfants hypnotisés par notre train à l’approche d’un pont commencent à agiter les bras. Le conducteur les salue en sifflant : « TCHIIII TCHHOUUU ! », les voilà aussitôt transportés. 

Nous traversons Beauvais. On reconnaît d’ailleurs cette odeur âcre, caractéristique émanant de l’usine Spontex. 

La voie devient unique, le ballast s’efface peu à peu au profit d’une végétation. Il paraît que la SNCF n’a plus le droit d’enlever ces pans de verdure, au détriment de la sécurité et de la circulation des trains. 

La vue sur l’horizon est dégagée de tout poteau électrique, les chemins de vers serpentent. L’occasion d’admirer les voitures à l’arrière qui épousent la courbe dont cette intrigante voiture postale qui « était accrochée aux trains de voyageurs et servait au tri postal « ambulant » à bord des trains. Pendant les arrêts, les agents de la Poste (PTT) chargeaient et livraient des sacs de courrier et les triaient en roulant » explique Florian, passionné de train et bénévole à l’association MFPN. 

Il y a de surcroît cette voiture verte, bien antérieure à la SNCF, datant de 1930, autrefois nommée la PLM, Paris Lyon Méditerranée. 

12h10. Notre train arrive en gare du Tréport avec un incroyable comité d’accueil en tête de quai. Agents SNCF, chef de gare, voyageurs ou simples curieux nous accueillent tels des passagers venant d’un périple d’un autre siècle. 

Parmi les passagers, nombreux viennent souffler des félicitations aux conducteurs, leur transmettre leur bonheur vécu lors du trajet. Une dame accourt et s’exclame : « il est beau votre train, je peux regarder à l’intérieur ? Je me souviens très bien, pour embarquer c’était pas facile », commente-t-elle sous les yeux ébahis de son mari. Quelques instant plus tard, elle apparait à la fenêtre, s’adressant à son époux : « c’est chouette ! Oh, c’est marrant de retrouver ça… » puis se tournant vers les bénévoles de l’association MFPN, « vous devez être fiers, quand même !? ». Les passionnés, qui ont œuvré depuis des mois avec tout leur cœur, peinent à dissimuler leur joie devant un tel enthousiasme. 

Six heures d’arrêt pendant lesquels les 366 passagers vont pouvoir profiter de la mer. Pendant ce temps, les bénévoles s’affairent à ravitailler la voiture bar restauration, à nettoyer les wagons, les fenêtres, de fond en comble pour que le train soit pimpant pour le retour. Ensuite, il faudra manœuvrer la loco pour la placer en queue de train et repartir à Paris. 

18h40. Notre train repart direction Paris Gare du Nord. Nous retrouvons Stéphanie, qui a eu le temps de visiter Le Tréport et de se balader à Mers. « J’ai assisté à un mariage, je suis allé voir la Vierge et j’ai aperçu une soucoupe volante » affirme-t-elle tout en montrant des clichés sur son téléphone. 

Une escapade des plus improbables et une expérience des plus fluides pour cette voyageuse qui apprécie de pouvoir être « assise à la même place qu’à l’aller » . Ce qui lui permet de remarquer que ses voisins sont nettement plus zen. 

Le prochain train affrété par l’association MFPN partira le 16 décembre, le train spécial Père Noël Express en direction d’Amiens.

Daniel Latif
Photos : DL /DR

Excursion à bord d’un train pas comme les autres

Paris, Gare Saint-Lazare. Le panneau d’affichage des départs grandes lignes indique un train TER 801205 sans destination pour un départ à 08h58. Quelques instants plus tard, l’affichage en gare indique qu’il s’agit du train des Planches opéré par l’Amicale des agents de Paris Saint-Lazare, une association de cheminots et passionnés de chemin de fer, entre autres, qui œuvrent pour la restauration et la conservation du patrimoine ferroviaire roulant. 

Ce matin, une foule s’est amassée sur la voie 27 pour admirer la « 17016 », ou la 16 pour les intimes. Une locomotive électrique emblématique de la gare Paris Saint-Lazare, reconnaissable par sa robe tricolore. Datant des années 60, Il s’agit du dernier modèle existant et encore roulant. Celle-ci tracte des voitures en inox, sauvegardées et entretenues par le MFPN, une autre association de passionnés de train, le Matériel Ferroviaire Patrimoine National. 

Ils sont 209 passagers — le sourire aux lèvres, certains émus — prêts à embarquer à bord d’un train d’antan un pour un aller retour à Deauville sur la journée. L’effervescence est telle que même des agents de la sûreté ont fait le détour pour immortaliser « le beau bébé ». Cette belle locomotive qui attire tous les regards a été réformée en 2015 car elle nécessitait trop d’entretien au quotidien. 

Un voyage dans le temps

Départ à l’heure pile, nous roulons littéralement cheveux aux vents. En effet, ici, pas de tergiversations autour de la climatisation, les fenêtres s’ouvrent en grand grâce à une molette. 

Les wagons, des voitures DEV Inox coach, sont le résultat d’une belle ingénierie française, construits par Carel Fouché & co. En plus des trois voitures, il y a la voiture bar qui peut aussi s’aménager en bar discothèque grâce à ses spots multicolores au toit.

Car, le voyage en train c’est très souvent l’occasion d’y casser la croûte. Les prix sont raisonnables et la queue ne réduit pas. A l’intérieur des wagons, l’espace est vaste, les sièges sont d’un confort notoire, les noms des passagers sont inscrits sur le haut des sièges. 

« C’est une locomotive que j’ai toujours vue depuis mon enfance, on ne peut pas être insensible à ce bruit-là » s’anime Anne-Cécile, une jeune fille passionnée par les vieux trains, qui se réjouit à l’idée de pouvoir remonter dans ce train qu’elle empruntait tous les tous jours entre Pontoise et Cormeilles-en-Parisis pour ses études. 

Le conducteur titulaire du train s’appelle François Dayan. Il est reconnaissable par sa blouse bleue de travail et préfère qu’on l’appelle « mécanicien » car à l’époque il y avait un chauffeur qui « prenait le charbon et le mettait dans la locomotive puis le mécanicien qui conduisait »

Ce jour-là, il a confié la conduite du convoi à Benoît de Saint Victor, conducteur en formation, qu’il épaule aux côtés de Jérémy Capdeville, cadre transport à la SNCF qui supervise le trajet.  

C’est la deuxième fois que Benoît se retrouve aux commandes de ce train historique. Au fil des kilomètres, le convoi atteint sa vitesse maximale de 120 km/h, une première pour son jeune conducteur qui est étudiant en ingénierie ferroviaire à l’Estaca. « Je suis comme un gosse, mais avec pas mal de responsabilités sur le dos », confie-t-il. 

« Le problème de ces bagnoles, c’est que le frein est hyper mordant » explique François Dayan qui connait « Poupée » par cœur, car il est en grande partie responsable de son entretien. Cheminot depuis 1991, il regrette ne plus avoir une telle locomotive au quotidien : « dans les trains complètement aseptisés d’aujourd’hui, tout se fait avec des écrans d’ordinateurs » détaille-t-il tout en profitant d’une courbe pour jeter un œil par la fenêtre, voir s’il n’y a pas d’anomalie et que tout va bien. 

La grande famille de la SNCF

« Tchouuu tchiiii tchouu » siffle le train que l’on croise, les conducteurs se saluent car à la SNCF on est en famille. Un autre plus loin nous revisite la Cucaracha avec son klaxon, l’effet sur les pilotes en cabine est garanti.

Il y a également les ferrovipathes qui foisonnent tout le long de notre parcours. Sur les ponts, à travers les champs ou aux gares… tous attendent patiemment l’arrivée du train des Planches en espérant pouvoir saisir le meilleur des clichés photo. « Eh ben, quel succès ! » souffle Jérémy Capdeville devant un tel rassemblement qui le laisse sans voix. 

Nous sommes au point kilométrique 47, « Ah mais c’est Romain !? ». Le jeune homme en question fait un signe de la main, il s’en voit gratifié d’un « Tchou Tchou ». Le train file à fière allure, les conducteurs arrêtés aux différents passages à niveau sont sortis de leurs voitures et restent admiratifs au passage de notre convoi. 

Le train marque l’arrêt à Mantes-la-Jolie. Retour à la voiture bar, où la file d’attente pour les boissons, cafés et croissants ne désemplit pas. Une boisson semble remporter un franc succès auprès des voyageurs, il s’agit d’un jus de pomme normand et artisanal. Autre curiosité, ce cidre normand artisanal de la ferme de Ruelles qui a remporté la médaille d’argent au Grand concours agricole 2020. 

Il y a trois types de voyageurs remarquables : ceux qui rêvent, admiratifs devant un paysage défilant inlassablement, comme Anne-Cécile qui trouve que « c’est un sacrilège de faire une autre activité que d’observer le paysage »

Ceux qui inspectent minutieusement chaque recoin du train, des rideaux jusqu’aux consignes de sécurité d’époque. Des observateurs contemplatifs, comme Brigitte, qui affectionne les voyages en train car « c’est un lieu de rencontre où [elle] aime observer la vie des gens ». Elle nourrit son imaginaire de ces tranches de vie : « je voyage à l’intérieur, en observant mes compagnons de route, tout en voyageant à l’extérieur » philosophe la conseillère en recrutement. 

Puis il y a les jargonneurs, comme Philippe Brunard, retraité de la conduite de trains à Saint Lazare, qui explique à son fils les coulisses d’un trajet d’apparence simple mais qui recèle une telle organisation logistique en amont. 

« Attention à ta tête, alors là, tu vas voir un TIV, Tableau indicateur de vitesse de chantier. Tu vois le tableau blanc de reprise ? Quand le dernier véhicule franchit ce point, il est libéré de sa limitation de vitesse » commente, avec un brin de nostalgie, celui qui conduisait autrefois cette locomotive 17016. 

Quand le conducteur devient contrôleur 

Mateo Derosais est conducteur de train mais aujourd’hui, il voyage entre les voitures, habillé en chef de bord. Portant fièrement la casquette d’époque arborant le logo de la SNCF d’avant guerre, il regarde l’heure, c’est le moment de faire une annonce aux voyageurs : « mesdames, messieurs, votre attention s’il vous plaît, dans quelques instants votre train entrera en gare de Lisieux… Mesdames et messieurs, Lisieux, cinq minutes d’arrêt », raccroche-t-il avec émotion. 

Nous arrivons enfin à Deauville, quasiment avec le même temps qu’un train classique. Sur place, le chef de gare et Anne-Claire, une contrôleuse, sont sur le quai. Ils tiennent absolument à monter à bord de ce train pas comme les autres. 

Anne-Claire reste admirative de ces passionnés et ferrus de trains et leur annonce sitôt descendue de la locomotive : « je veux réserver pour le train de Noël ! ». Un trajet extraordinaire qui aura lieu le 2 décembre et qui aura pour destination Lille. 

Accourt un homme avec son appareil photo : « belle machine, c’est vous qui m’avez sonné à Bonneville-sur-Iton ? » s’amuse Jean-Denis, passionné depuis 1980 par tous les trains touristiques, qui connaît tous les horaires et passages de train par cœur. Alors que les passionnés restent sur le bord de route et que les touristes sont dans le train, Jean-Denis a parcouru 98 kilomètres, juste pour apercevoir de près cette emblématique locomotive. Une chose est sûre, c’est qu’il a roulé bon train. 

Daniel Latif
Photos : DL /DR

Bretagne : Moncontour, plus beau village de France

À quelques kilomètres de Saint-Brieuc se trouve l’un des plus beaux villages de France : Moncontour. Découvrez avec moi ses charmes et ses secrets, qui vous feront rapidement comprendre pourquoi le village a décroché ce fameux label de petite cité de caractère.

Situé à l’extrême ouest de la France, en Bretagne, à 25 km de Saint-Brieuc et appartenant au département des Côtes-d’Armor, Moncontour se révèle être un des plus beaux villages de France. Faisant parti du label touristique des Petites Cité de Caractère et de l’association des plus beaux villages de France, Moncontour se distingue par sa particularité d’être une authentique cité médiévale !

L’histoire de Moncontour

Moncontour a joué un rôle militaire important dès le XIIe siècle, devenant alors une des places fortifiées du Duché de Penthièvre. Après avoir subi sièges et assauts, la ville se tourne vers le commerce de toiles de lin et de chanvre qu’elle exporte vers l’Espagne et les Indes. Au gré des ruelles, admirez les hôtels particuliers et les maisons légués par ces riches négociants. L’hôtel Clézieux et l’hôtel de Kerjégu, devenu aujourd’hui la mairie, en sont de parfaits exemples.

A voir absolument à Moncontour

Les remparts et tours du XVIIIe siècle, vestiges du château, les venelles et ruelles bordées d’hôtels particuliers en granit ou à pans de bois, et bien sûr le trésor du village : l’église Saint-Mathurin de Moncontour. Ses verrières du XVIe siècle sont parmi les plus belles de Bretagne ! Pour plus d’explications et d’anecdotes, pourquoi ne pas opter pour une visite guidée du village ?

Balades nature autour du village

Coteaux, chemins, forêts et landes… La campagne environnante vaut la balade. De Moncontour, empruntez le chemin en sous-bois qui mène à la Chapelle Notre-Dame-du-Haut. A 20 minutes de marche, la vue sur la cité est remarquable !

Vous pourrez aussi tenter la randonnée du Mont Bel Air, sur 17 km aller-retour, soit environ 5h45 de marche. Ce circuit traverse la cité de Moncontour, jusqu’au moulin Saint Michel puis la chapelle Notre-Dame, avant de découvrir du haut du Mont, la Baie de Saint-Brieuc et les Landes du Mené.

Pour les amateurs des balades pédestres, le chemin de l’Ecce Homo est idéal pour se replonger dans le passé médiéval de Moncontour. Il permet de passer de chapelles en étangs, de traverser le vallon boisé du ruisseau de l’Etang Prioux puis de partir à l’assaut de la cité médiévale de Moncontour. Comptez 5,5 km pour 1h40 de balade, assez facile.

Enfin, afin de ne rien rater du paysage, les plus aventureux pourront découvrir le ciel des Côtes-d’Armor en montgolfière.

Daniel Latif

Adventures on the French Riviera

The French Riviera reveals landscapes with golden tints of an azure blue sky all year round and exposes many more unusual places for unforgettable adventures. Here are our ideas for a sweet, completely exotic moment! Adventures on the French Riviera

The French Riviera

The French Riviera allows you to savour the great diversity of landscapes and activities in an idyllic and quiet setting, with the rhythm of cicada songs… Leave your home comforts, therefore, for a variety of adventures on the French Riviera.

A unique safari and the unusual

In search of scenery and adventures? The Monts d’Azur Biological Reserve is the ideal place to recharge your batteries, and why not go on a safari at the heart of the French Riviera? Indeed, it is 40 km from Grasse that we find the most breathtaking setting and nature, full of cliffs, long, winding lawns and a great diversity of animals roaming free. Hundreds of animals, such as bisons, deer or wild boars, live together here. Fauna and flora unite for a most fascinating visit, whether on foot or by horse-drawn carriage.

Scented getaway in Grasse

For a unique and scented adventure, there’s nothing like visiting the centre of French fragrance. The world-renowned International Perfume Museum makes for the most intoxicating visit. You will discover the perfume industry’s history, the secrets of manufacturing or the different marketing strategies for packaging these incredible scents. The Molinard and Fragonard perfumeries offer a fragrance bar, where playful workshops take place. A great idea for us to get tempted, before taking home our own bespoke perfume made for us! Enough to get you further to the bottled South.

Culinary adventure in Menton

The greatest gourmands will be able to rejoice in a culinary escapade in the city of lemons, Menton. Indeed, at the heart of the town centre is Maison Herbin, which, since 1974, lovingly prepares and manufactures homemade jams on the spot, tantalising the eyes, as well as the taste-buds and sense of smell. Moreover, the lemon town also, of course, offers many products made from Menton’s lemons. From vinegar to chocolate, via the tapenade, this shop honours the city’s golden elixir.

A moment of culture in Nice

For a cultural getaway, what better way than a city trip to Nice? In fact, discover the Baroque treasures, such as the Nice Cathedral or the Palais Lascaris, before strolling along the emblematic Promenade des Anglais. Nice has a large number of museums filled with treasures: the Chagall Museum, the Matisse Museum, MAMAC (Museum of Modern and Contemporary Art), the Museum of Sport… And why not stop at the Saleya flower markets ?

A walk on the waterfront

Not far from Nice is a small and relaxing town, though far from the hustle-and-bustle: Beaulieu-sur-Mer is the ideal place for seaside strolls on the sunny beaches of Little Africa or La Baie des Fourmis, or for splendid garden visits. For those who are looking for something a little more cultural at Beaulieu-sur-Mer, you can take a trip to the heart of ancient Greece thanks to Villa Kérylos, before discovering the beautiful garden of Olivaie.

Daniel Latif

6 Ausflugsziele an der Côte d’Azur

Die Côte d’Azur beherbergt malerische Landschaften, die das ganze Jahr über von einem azurblauen Himmel umrahmt werden und unzählige besondere Orte für unvergessliche Abenteuer!

Die Côte d’Azur

Genießen Sie die Vielfalt der Landschaften und Aktivitäten in einem ruhigen und idyllischen Rahmen an der Côte d’Azur. Machen Sie sich auf eine Reise voller abwechslungsreicher Abenteuer.

1. Kulturelle Momente in Nizza

Für einen kulturellen Ausflug gibt es nichts besseres als einen Städtetrip nach Nizza. Entdecken Sie die barocken Schätze wie die Kathedrale Sainte-Réparate oder den Palais Lascaris, bevor Sie auf der symbolträchtigen Promenade des Anglais entlangspazieren. Nizza verfügt über zahlreiche Museen, die wertvolle Schätze beherbergen: das Chagall-Museum, das Matisse-Museum, das MAMAC (Museum für zeitgenössische Kunst), das Sportmuseum… Und was spricht eigentlich gegen einen Abstecher zum Blumenmarkt auf dem Cours Saleya?

2. Ausflug nach Grasse

Für ein duftes und außergewöhnliches Erlebnis gibt es nichts besseres als einen Besuch in der Hauptstadt des Parfums. Der Besuch des internationalen, weltberühmten Museums ist ein betörendes Erlebnis. Dort lernen Sie alles über die Geschichte der Parfümindustrie, die Produktionsgeheimnisse sowie die verschiedenen Marketingstrategien für die Verpackung dieser unglaublichen Gerüche. Die Parfümerien Molinard und Fragonard bieten ein Parfümatelier mit spielerischen Aktivitäten an. Eine hervorragende Idee, um uns einen Vorgeschmack zu geben, bevor wir unser eigenes, ganz persönliches Parfum zum Mitnehmen zu kreieren! Ein Stück Südfrankreich zum Mit-nach-Hause nehmen.

3. Kulinarische Highlights in Menton

Die größten Feinschmecker können sich auf eine kulinarische Entdeckungsreise in Menton, der Stadt der Zitronen, freuen. Im Herzen des Stadtzentrums befindet sich das Herbin Haus, in dem seit 1974 liebevoll selbstgemachte und vor Ort hergestellte Marmeladen unsere Augen, Geschmacksknospen und unseren Geruchssinn erfreuen. Übrigens bietet die Zitronenregion auch zahlreiche aus den Zitronen von Menton hergestellte Produkte. Vom Essig über Schokolade bis hin zur Tapenade verfeinert dieses Geschäft zahlreiche Produkte mit dem Goldelexir der Stadt.

4. Eine Safari in den Monts d’Azur

Lust auf Abenteuer? Das Naturwaldreservat Monts d’Azur ist ein idealer Ort zur Entspannung und vielleicht sogar für eine Safari inmitten der Côte d‘Azur. 40 km von Grasse entfernt eröffnet sich uns eine der überwältigendsten Naturlandschaften voller Felsen, langer Wiesenflächen und einer Vielzahl frei lebender Tiere. Hunderte von Tieren wie Bisons, Hirsche oder Wildschweine leben miteinander. Erleben Sie das faszinierende Zusammenspiel von Flora und Fauna bei einer Besichtigung zu Fuß oder mit der Kutsche.

5. Spaziergang am Meer

Unweit von Nizza entfernt befindet sich eine kleine Stadt, fern vom Tumult: Beaulieu-sur-Mer. Der ideale Ort für Spaziergänge am Meer zu den sonnigen Stränden Petite Afrique oder La Baie des Fourmis oder für einen Besuch der herrlichen Gärten. Alle, die auf der Suche nach kulturellen Höhepunkten sind, können dank der Villa Kérylos in Beaulieu-sur-Mer eine Reise ins Herz des alten Griechenlands unternehmen, bevor sie den wundervollen Garten Olivaie besuchen.

Lust auf noch mehr Sonne, Strand und Meer? Entdecken Sie die schönsten Küstenorte an der Côte d’Azur!

6. Spaziergang in der Natur

Lust auf Natur, Felsen und wilde Vegetation? Auf nach La Turbie! Dieses mittelalterliche Dorf ist geprägt von den kleinen, blumengesäumten Gässchen, die einer weit zurückreichende Geschichte haben. Es ist möglich, die Trophée des Alpes, ein römisches Bauwerk aus der Regierungszeit des Kaiser Augustus, das Fort Tête de Chien und die von der Barockepoche inspirierte Kirche Saint Michel, in der es eine Vielzahl an hochwertigen Gemälden gibt, zu erkunden. Die Turbie ist aufgrund ihres reichen Natur- und Kulturerbe eines der charmantesten, kleinen Städtchen an der Côte d’Azur.

Daniel Latif

Escapades pour se chouchouter en Bourgogne

Un week-end ressourçant en Bourgogne ? Rien de tel qu’une petite escapade au cœur de cette région française qui regorge de nombreux trésors. 

Week-end bien-être à Dijon

Le SPA by La Cloche : un havre de paix en plein cœur de Dijon

Pour encore plus de détente, le SPA by La Cloche à Dijon aménagé sous des anciennes voûtes de pierre de l’hôtel, vous accueille à travers 200 m2 pour votre bien-être. Une douceur qui invite à un véritable voyage rempli de sérénité. En partenariat avec la célèbre marque de beauté Carita, le SPA offre des cabines de soins, un bassin de nage à contre-courant, une douche multisensorielle, sauna, Hammam, salle de fitness, ainsi qu’un espace de repos avec tisanerie.

L’hôtel Oceania

L’Hôtel quatre étoiles, Oceania, à 150m de la gare, au cœur de la ville, est à moins de 10 minutes de la Place Darcy et de la Cathédrale de Saint-Bénigne de Dijon. Tout rénové, il conserve son caractère historique avec pierres de Bourgogne et fers forgés. C’est donc dans une ambiance design au décor contemporain et luxueux que cet hôtel vous accueille pour un séjour cocooning et relaxant grâce à ses chambres spacieuses, son SPA, sa terrasse donnant sur la cour intérieure son jardin, la piscine couverte et chauffée ainsi qu’à son jacuzzi, hammam, salle de fitness et de massage.

Le bar de l’hôtel permet de se retrouver dans une ambiance feutrée et intimiste afin de déguster une large sélection de vins de Bourgogne accompagnés de charcuteries et de fromages de la région.

Hôtel Océania
14, avenue Maréchal Foch
21 000 Dijon
Tel. 03 80 41 61 12

Un bon dîner à l’Essentiel

Un moment de bien-être n’est rien sans une véritable escapade gourmande. En effet, le restaurant l’Essentiel à Dijon promet un retour aux sources à travers des plats subtils et raffinés le tout dans un cadre élégant. Gage de qualité, c’est une véritable explosion en bouche pour un moment agréable et mémorable.

Restaurant L’Essentiel
12, rue Audra
21 000 Dijon
Tel. 03 80 30 14 52

Week-end détente dans le Mâconnais

L’hôtel du Château d’Igé

En quête de lieux insolites, loin de la foule des villes ? Le château d’Igé est un vrai château féodal du XIIIème siècle, construit sous le règne de Saint-Louis. Cet hôtel historique de 16 chambres, promet un moment unique, calme et authentique au cœur de ses jardins.

Tout proche, vous trouvez l’Abbaye de Cluny le château de Berzé-le-Châtelle ou le Golf de Mâcon.

Le restaurant du Château d’Igé

Le restaurant Igé situé au sein même de l’hôtel est répertorié par le guide Michelin, et propose une véritable invitation au dépaysement dans un cadre chaleureux à la décoration luxueuse. C’est dans une ambiance intimiste autour d’une cheminée qu’il est possible de s’échapper par nos papilles en dégustant des produits du terroir, frais et locaux, ainsi que des vins de Bourgogne. Véritable œuvre d’art, chaque plat est préparé avec amour et attention pour que les assiettes soient aussi belles que gourmandes.

Le SPA à Cuisery en communion avec la nature

Pour se détendre, il est possible non loin de là de faire un détour par le SPA Le temps présent à Cuisery. Perché au 3ème étage d’un ancien moulin, ce cadre feutré et de relaxation offre une vue panoramique sur la rivière en plein cœur de la nature, de la verdure et du chant des oiseaux.

En ville ou en bordure, la Bourgogne est la région idéale pour s’échapper le temps d’un week-end pour un séjour cocooning et gourmand.

Comment y aller ?

Dijon, en 1h34 depuis Paris. Allez-y en TGV ou TER

Daniel Latif

Avventure in Costa Azzurra

La Costa Azzurra svela paesaggi dai toni dorati e un cielo azzurro tutto l’anno, e mette a nudo luoghi uno più insolito dell’altro per viaggi indimenticabili. Ecco le nostre idee per un momento di dolcezza e per cambiare aria! Avventure in Costa Azzurra

La Costa Azzurra permette di assaporare la grande diversità dei paesaggi e delle attività in un ambiente idilliaco e tranquillo, al ritmo del canto delle cicale… Sii pronto a partire per delle avventure diverse e insolite in Costa Azzurra

Un safari unico e insolito

Alla ricerca di nuovi paesaggi e di avventure? La riserva biologica dei Monti Azzurri è il luogo ideale per ricaricarsi. E perché non fare un Safari nel cuore della Costa Azzurra? In effetti è a 40 km da Grasse che ci si presenta un ambiente naturale davvero mozzafiato, ricco di scogliere, lunghe distese di prati e una grande varietà di animali in libertà. Un centinaio di animali tra i quali bisonti, cervi e cinghiali vivono qui in armonia. La fauna e la flora si uniscono per offrire la più affascinante delle visite, a piedi o in calesse.

Gita profumata a Grasse

Per un’avventura unica e profumata non c’è niente di meglio che una visita alla capitale del profumo francese. In città il Museo Internazionale della Profumeria, di fama mondiale, è una visita inebriante. Scoprirete qui la storia dell’industria dei profumi, i segreti di fabbricazione e le diverse strategie di marketing per il confezionamento di questi incredibili aromi. Le profumerie Molinard e Fragonard propongono un bar delle fragranze, dove si svolgono seminari ludici. Un’ottima idea, perfetta per far venire l’acquolina in bocca, prima di poter realizzare il proprio profumo personalizzato da portare via! Di che mettere il sud in bottiglia.

Avventura culinaria a Mentone.

I più golosi saranno felici di una gita culinaria a Mentone, nella città del limone.  In effetti nel cuore del centro città si trova la maison Herbin che dal 1974 realizza con amore e in loco marmellate, per il piacere degli occhi, del gusto e dell’olfatto. Tra l’altro, il Paese del limone offre anche numerosi prodotti a base di limoni di Mentone. Dall’aceto al cioccolato, passando per la crema spalmabile di olive, questo negozio esalta l’elisir d’oro della città.

Momento culturale a Nizza

Per una gita culturale, niente di meglio che un citytrip a Nizza. Scopri i tesori barocchi della città, tra cui la cattedrale Sainte-Réparate o il Palais Lascaris prima di una passeggiata lungo l’emblematica Promenade des Anglais.  Nizza possiede numerosi musei ricchi di tesori: il Museo Chagall, il Museo Matisse, il MAMAC (Museo di arte moderna e contemporanea), il Museo dello sport… E perché non concedersi una pausa al mercato dei fiori di Corso Saleya?

Passeggiata sulle rive

Non lontano da Nizza si trova una cittadina riposante, lontana dai tumulti: Beaulieu-sur-Mer. È il luogo ideale per passeggiare sul mare lungo le spiagge soleggiate della Piccola Africa o della Baia delle Formiche, oppure per visitare alcuni splendidi giardini. Per chi cerca la cultura, a Beaulieu-sur-Mer sarà possibile realizzare un autentico viaggio nel cuore dell’antica Grecia, grazie alla villa Kéryols e scoprire poi il magnifico Giardino di Olivaie.

Passeggiate nella natura

Voglia di natura, di rocce e vegetazione selvaggia? Direzione La Turbia. Questo villaggio medievale abbonda di stradine fiorite e impregnate di storia. Scopriamo qui il Trofeo delle Alpi, un monumento romano dei tempi del regno dell’imperatore Augusto oltre al forte della Testa di Cane, senza dimenticare la chiesa di San Michele con le sue ispirazioni barocche, dove ammirare numerose opere pittoriche di qualità. Un patrimonio naturale e culturale ricco, che fa della Turbia una delle cittadine più affascinanti della Costa Azzurra.

Daniel Latif

Bien-être à Chartres à l’hôtel le Grand Monarque

En plein cœur de Chartres, en Eure-et-Loir, se trouve un lieu hors du temps où convivialité et détente sont de mise. Découvrez et plongez en toute sérénité pour un moment de bien-être à l’hôtel le Grand Monarque.

Situé à deux pas de la cathédrale de Chartres, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais également du Centre International du Vitrail et du Musée des Beaux-Arts, l’hôtel le Grand Monarque est un lieu idéal pour un week-end cocooning.

En effet, cet hôtel de charme mêle traditions et modernité, tout en conservant ses atouts de charmes tels qu’un SPA, bar et restaurants dont un gastronomique avec à son palmarès une étoile Michelin.

Un restaurant gastronomique d’exception

Si cet établissement existe depuis le XVIIème siècle, c’est sans doute par sa situation géographique exceptionnelle. Situé à mi-chemin entre Paris et la Loire ainsi qu’entre Orléans, l’Anjou, le Maine et la Touraine, cet hôtel préserve et dévoile depuis de nombreuses années un art de vivre à la française, tout en associant une pointe de modernité. Ce délicieux mélange, c’est à travers le restaurant gastronomique de l’établissement, le Georges que l’on peut l’admirer.

En effet, avec à son arc une étoile au Guide Michelin depuis 2009, ce restaurant qui a été baptisé en l’honneur de Georges Jallerat, le fondateur du Grand Monarque, réunit de savoureux ingrédients pour une recette unique et fusionne ainsi traditions et modernité.

C’est donc dans une salle principale lumineuse à l’atmosphère cosy, que le restaurant accueille les clients dans une décoration d’époque, faisant ainsi écho au passé du Grand Monarque. A la carte, les grands classiques de la gastronomie de Chartres sont proposés avec une touche et une pincée de contemporanéité, d’originalité, de fraîcheur et de fantaisie, révélant ainsi une cuisine inventive, subtile et raffinée.

Par ailleurs, à quelques pas de l’hôtel, des cours de cuisine sont organisés par l’ancien Chef étoilé du Grand Monarque, Laurent Clément. Ce dernier qui donnait au départ des cours dans les cuisines du Georges, propose aujourd’hui de partager son savoir-faire au “11 Cours Gabriel” en compagnie de Michaël Lebert, le second en pâtisserie, pour les amateurs comme pour les inconditionnels et fous de cuisine à travers différents thèmes, et il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges.

Une brasserie traditionnelle et un lounge aux allures de décor de cinéma

Pour les plus conventionnels, la brasserie du Grand Monarque s’avère être conviviale et chaleureuse avec une cuisine traditionnelle. Située dans la cour intérieure de l’hôtel, avec comme agrément une grande verrière qui apporte luminosité et splendeur, cette brasserie offre des plats gourmands et frais de saisons.

Dans une ambiance plus calfeutrée, le Bar lounge, manifeste des allures de bar anglais grâce à ses fauteuils en cuir, ses boiseries ainsi que sa large gamme de whiskies. C’est donc dans un décor de film ou plutôt de cinéma, qu’il est possible de siroter les nombreux cocktails avec ou sans alcool proposés à la carte, des smoothies, spiritueux, liqueurs, jus de fruits ou bien boissons chaudes, ainsi que de déguster sur le pouce quelques plats ou assiettes suggérés dans une petite carte de restauration. Le temps s’est alors arrêté et l’on se croirait presque chez Hercule Poirot ou dans une salle du Cluedo.

Un SPA pour un moment unique de bien-être

Néanmoins, le principal atout de cet hôtel c’est évidemment l’opportunité de profiter d’un SPA dans un espace de 850m2. Et pour cause, ce SPA BeBy Monarque, offre un moment de détente, de relaxation et de cocooning grâce à une atmosphère zen et épurée. En plus des soins proposés par les esthéticiennes et coiffeuses, une salle de fitness est également mise à disposition 24H/24, dans ce palais de la beauté, de la forme et de la détente.

L’hôtel le Grand Monarque se révèle alors comme un établissement d’exception où gastronomie et détente sont les ingrédients miracles d’une recette unique et singulière pour un savoureux moment.

Le Grand Monarque
22 Place des Epars
28000 Chartres
Tel. 02 37 18 15 15

Daniel Latif