Dis-moi ce que tu affiches derrière le pare-brise et je te dirai qui tu es…

Abus de stationnement Caducée Daniel Latif

Abus de stationnement dans Paris, caducée médecin, cocarde avocat, macaron et fausses carte handicapé GIC, etc.
Dis-moi ce que tu affiches derrière le pare-brise et je te dirai qui tu es…

Florilège des ruses pour éviter les amendes et ne pas payer, dossier à lire sur Le Point.

Burger King arrive en France : mais qui est vraiment le Roi du Burger ?

Un Roi sans divertissement est un homme plein de misères
“Il me manque quelque chose… dans ma vie !” chantaient en 2009 les danseurs du mouvement “Back in France” qui prônent à travers un court métrage, façon comédie musicale, le retour de Burger King dans l’hexagone. 12 ans après la disparition du dernier Burger King de France, ils défilent tout en chorégraphie pour interpeller leurs “camarades royalistes du Burger” avec pour seul mot d’ordre : “laissez-moi kiffer mon double Whooper”.
En attendant, les plus courageux — ou accro — prennent l’Eurostar direction Londres pour faire un tour chez Burger King après avoir rendu bien évidemment visite à la Reine ! Oh yes it’s good to be the King !

Burger King serait-il suffisamment Fou ou Cavalier pour affronter le Roi Mc Donald’s ?
Ce n’est que trois ans plus tard, en février 2012, qu’une rumeur relayée par les médias met le feu aux poudres : Burger King s’installerait au sein de la Gare Saint Lazare. Mars 2012, Burger King ne confirme toujours rien officiellement. Certains médias passent pour les Rois des Cons. Jusqu’au 22 décembre 2012, date à laquelle ouvre enfin un Burger King… à Marseille ! Les “fastfood sans saveur” sont en plein désarroi !
Après 16 ans d’absence, où le Roi du Burger n’osait pas reconquérir le territoire français craignant de faire peu de R.O.I.
À la question du “Burger Quizz” qui est le roi du Burger ? Il n’est pas si facile de trancher. La différence se jouera certainement dans la qualité du service. Car chez Ronald Mc Donald’s, le client est loin d’être Roi. Chez Quick, on lui a carrément coupé la tête !
Désormais, les français auront une alternative au Royal Deluxe et au Giant.

“Je voudrais déjà être Roi !”
Arrivera un jour où les Burger King pousseront comme des Leroy Merlin. On annonce, dans la foulée, l’ouverture cet été d’un Burger King à Reims. Ville des sacres où ont été couronnés la plupart des rois de France. Louis, Rémois de naissance, préfère rester prudent : “ne crions pas “Vive le Roi !” trop tôt et attendons que cela ouvre”. Il a raison suivons ce sage conseil et jouons à : un, deux, trois… Roi du Silence !

Deuxième édition du Bal des Quat’z’arts à l’école des Beaux-arts.

Au détour de Saint-Germain et de son boulevard, non loin du Pont des Arts, l’on pouvait assister à une extravagante procession des étudiants de l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) sous l’oeil amusé des motards et autres routards.

Paradant, selon les règles de l’art, en guise de préambule du Bal des Quat’z’arts, tout en fanfare au rythme des explosions de pétards, ils s’en sont allés dare-dare jusqu’au Musée d’Orsay sous l’oeil hagard de quelques snobinards. Les costumes s’apparentent au style Pop art et d’inspiration venant de nulle part.

Un jeune artiste prônant l’art pour l’art raconte qu’il aime cette école qui a une histoire incroyable, des profs de technicité qui sont des spécialistes et ont le coeur de transmettre l’amour de l’art.

Ne s’attardant point à raconter des bobards, loin de penser encore à des dollars, ils n’écartent pas néanmoins l’idée d’apprécier prochainement du caviar, alors ils gardent à l’esprit cet objectif : faire tout simplement des beaux arts.

(c) DLDSamedi 22 juin 2013, dans la cour vitrée des Beaux-Arts, les jeunes artistes s’apprêtent à défiler par ateliers devant le directeur de l’école Nicolas Bourriaud entouré d’un jury chargé de délibérer afin de récompenser ainsi la créativité du thème costumé.

Le dress code de cette année était “L’Arche de Noé”. A l’exception de quelques flemmards, arborant un simple loup ou ayant loué un déguisement tout prêt, ce dernier a été relativement bien respecté lors de la soirée. Les plus fêtards comme l’atelier de Philippe Cognée ont ainsi élaboré des costumes retraçant l’évolution de Darwin. Dernières répétitions dans les coulisses avec Madeleine incarnant une méduse, elle inspecte son parapluie tentaculaire qu’elle a confectionné la veille, la pression monte avant le défilé. A ses côtés, il y a Emilienne Alcover, diplômée de 3ème année, déguisée en chien, qui n’éprouve absolument pas de stress et écoute tout sourire le débat soudain qui s’improvise sur lance sur l’ordre de passage : “Qui est apparu en premier ? Ana, une huître qui affiche ostensiblement une perle au dessus de sa tête ou Madeleine, la Méduse ?” Telle est la question à laquelle ils n’auront pas le temps de répondre… (c) Elsa GuillaumeLa scène apparaît, l’ambiance monte d’un cran, la chaleur se fait ressentir : les équipes peinent à patienter leur tour, ils tapent des pieds et des mains pour presser leurs concurrents. Valentin Perrano – Bruc s’inquiète : “J’ai l’impression d’être dans un film… Un film qui dégénère un peu !”. La musique psychédélique et la variété des costumes rendent l’ambiance surréaliste. Vient le moment de défiler, sous l’oeil indécis du jury et les crépitements des flashs, demi-tour et l’on repart : “Ouffff !!! Lance un oiseau, qui a visiblement laissé toutes ses plumes sur le podium, ça y’est enfin diplômé, défilé terminé, la fête peut commencer !”. Les jeunes artistes peuvent souffler car ils sont officiellement en vacances. Après avoir traversé une période assez agitée où ils n’ont pas eu le temps de chômer : trois jours plus tôt ces derniers venaient tout juste d’être diplômés, le jour d’après ils s’attelaient à préparer deux journées pour présenter leurs travaux lors des “ateliers ouverts” au grand public et professionnels du monde de l’art. Puis, à peine une demi-heure après, ils enchaînent avec le bal.

Ainsi, le Prix du meilleur atelier a été décerné à celui d’Emmanuel Saulnier avec le Bateau pirate de l’apocalypse. Un navire, sorte costume de groupe sous l’égide du capitaine Téo Bétin en 4ème année de Sculpture, avec animaux, pirates, sirènes et chasseurs, qui a particulièrement séduit Nicolas Bourriaud, ce dernier regrettait l’absence de travail collectif l’année précédente.

(c) SBDéguisée en sirène, Églantine Laval, jeune diplômée des Beaux-arts, a été récompensée du Prix de beauté. Elle raconte que le choix de son costume “s’est fait dans un geste spontané” puis explique que même si “les sirènes symbolisent la connaissance du monde” car elles sont “situées entre deux continents et savent tout ce qui se passe” elle avoue qu’elle ne s’attendait pas du tout à recevoir une telle distinction avec du “made in China”.

(c) Elsa GuillaumeEnzo Mianes de l’atelier Tania Bruguera, quant à lui, a reçu le Prix du meilleur costume avec “l’escargot qui trace” grâce à une planche à roulette fixée sur son dos. Portant des lunettes au motif de l’Union Jack, il raconte que son personnage rêve d’Angleterre car à “Londres l’herbe y est plus verte et la pluie encore plus abondante”. Ironie du sort, Enzo n’était pas présent sur le podium lorsque le jury a annoncé son nom. Il devait certainement “être en train de marcher… lentement…” ont plaisanté ces derniers.

Il y avait également Sébastien Hamideche, en 5ème année, vêtu d’un maillot de basket rouge, le visage peint en noir et rouge. Derrière cette apparente simplicité de déguisement, où Sébastien incarne le taureau des Chicago Bulls, se cache un profond engagement vis-à-vis de la nature et une pointe de sarcasme. En effet, il déplore que de nos jours “la seule présence d’animaux en milieu urbain se résume à des mascottes dans les stades”.

L’évolution du bal est remarquable par rapport à l’année précédente. Même si le DJ’ing et la musique laissaient parfois à désirer. Avec une présence renforcée de vigiles et beaucoup plus d’encadrement, on note que “le bal s’est professionnalisé”, remarque un invité présent lors de la première édition du bal. Les étudiants n’étaient pas laissés sur leur faim et pouvaient se rendre dans la cour d’honneur pour se restaurer. Effectivement, pour apaiser leur faim de loup, il y avait notamment le camion Cantine California, où l’on y fait de “bons burgers bio, accompagné de frites et la sauce mayo pour pas cher” assure son fondateur Jordan, tout en prenant et encaissant les commandes. Pour ceux qui ont un appétit d’oiseau, il y a la Guinguette d’Angèle, jeune chef spécialisée dans la cuisine diététique. Là aussi, “tout est bio, fait maison et sans gluten”, du gaspacho en passant par le riz aux épices fraîches jusqu’au délicieux gâteau bergamote-pavot.

“Ils ont pensé à tout” renchérit-il sauf à s’assurer que “le contact avec les professionnels, restés souvent à l’écart, ne soit pas aussi timide”.

Il est bientôt 3 heures du matin, il n’y a plus de métro. Jean-Éric, étudiant en architecture à Malaquais est assis dans une Formule 1 en bois dans la cour d’honneur. Il cherche à démarrer l’oeuvre d’art, réalisée par un étudiant de l’atelier Tadashi Kawamata, pour rentrer chez lui à bord de ce bolide dont les détails ont été magnifiquement reproduits. Il me confie qu’il aurait “souhaité être invité au bal” et explique la séparation de l’Archi et des Beaux-arts (peinture, sculpture et gravure). Car, il y a bien une réelle scission avec l’école nationale supérieure d’Architecture Paris-Malaquais restée cependant implantée dans l’enceinte historique de l’école des Beaux-arts. Un autre étudiant des Beaux-arts pris de compassion “regrette que les étudiants d’archi ne soient pas invités au bal des 4’z’arts”. Apparaît Johane, une autre étudiante qui fait partie du Bureau des étudiants en Archi, qui me souffle : “qu’il soit rassuré, nous sommes présents à la soirée”. La doléance de Jean-Éric n’est point vaine et les étudiants de Malaquais ont bien raison de persister et venir au Bal. En effet, sans eux le bal devrait s’appeler “le Bal des Troi’z’arts”.
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Fête de la Musique 2013, c’est toujours le même refrain !

La fête de la musique lancée par Jack Lang… on connaît la chanson ! Les tenanciers de bars et cafés, réglés comme du papier à musique sortent leurs enceintes. Les passants ont l’air enchanté. Le 21 juin, depuis 32 ans, c’est le même refrain.

Comme tous les jours de l’année, dans le métro, les écouteurs blancs et casques sont vissés sur les oreilles des voyageurs créant ainsi un bourdonnement incessant et des plus irritants pour les résistants refusant de se mettre au diapason du baladeur mp3. Flûte, voilà les récurrents troubadours arrivant en fanfare, chantant comme des casseroles, qui après un tintamarre assujettissant osent vous lancer — redevance Hadopi oblige : “Pour la musique s’il vous plaît…”. Le souterrain parisien ne vous épargnera pas non plus les Assurancetourix.

D’aucuns soutiendront que la fête de la musique est le point d’orgue permettant de découvrir les nouveaux virtuoses excellant dans l’art du pipeau.
Seul bémol ! Ce soir-là, on se rend compte que ce qui est censé être une mélodie harmonieuse s’est transformé en cacophonie notoire.
La musique est omniprésente, incontournable et tourne en boucle comme un disque rayé… Alors pourquoi persister à vouloir fêter la musique ? Et pourquoi un jour, ne la metterions-nous pas en sourdine ?

Cette année, Gaël Sanquer, directeur d’antenne de NRJ, donne le LA : “On ne fait rien de spécial”. En effet, il explique sans tambour ni trompettes : “C’est la fête de la musique toute l’année chez nous”.

Sponsoring à Roland Garros : A vos marques, rets… gagnez !

Au détour des allées de Roland Garros, non loin des salons privés du Village Roland Garros, où les grands patrons négocient de futurs gros contrats, un responsable du sponsoring chez Peugeot observe curieusement les panneaux de publicité, sa mission est de “vérifier la bonne visibilité des bannières”. Difficile d’ignorer, même pour ceux qui ne seraient jamais rentrés sur un court, que Peugeot est sponsor du tournoi quand on voit la flotte de deux cents véhicules dédiés au transport des joueurs et du public qui fourmille depuis la Porte d’Auteuil.

La publicité à Roland Garros foisonne sous toutes ses formes : sur le court, la chaise de l’arbitre est marquée de haut en bas Perrier, le panneau qui affiche la vitesse du service des joueurs est fourni par IBM et le match est chronométré par Longines. Si l’on lève la tête vers le ciel, l’on aperçoit une caméra aérienne, sous la réplique miniature d’un Airbus A380 de la compagnie aérienne Emirates Airlines, qui fournit les images vues du ciel et perturbe accessoirement Ryan Harrison qui, même si “les deux joueurs doivent faire avec. C’est comme ça”, attribue sa défaite face à John Isner à cause de “cette caméra [qui] bouge beaucoup. C’est assez gros, ce n’est pas facile de voir que quelque chose qui s’apparente à un avion passe aussi près de vous”.

Au pied des juges de ligne, se trouve un crocodile, qui vient renforcer les nombreux crocos visibles sur leurs tenues. Ces alligators à la mâchoire grande ouverte, prêts à croquer les orteils des arbitres, sont très certainement à l’origine de beuglements entendus pendant le match. En effet, ces derniers sortent différents types de cris comme des “MwOUUUUooHH”, “WOAaHhh” au lieu d’annoncer simplement “faute !”.

Mis à part le coût d’un tel événement sportif, il faut garder à l’esprit que le tournoi génère beaucoup de bénéfices. Il suffit juste de prendre en compte le prix de certaines prestations et l’on atteint des montants faramineux : le « Pass Semaine » pour assister aux matchs sur le court Chatrier à partir de 861 €, des loges (à partir de 4 personnes) à 60 000 euros la quinzaine en catégorie « Or », comprenant diverses prestations telles qu’un voiturier, concierge, etc. puis des infrastructures au sein du Village avec un prix d’entrée d’un million d’euros avec de surcroît un contrat triennal à partir de 335 000 € Hors taxes… La bâche BNP Paribas occupant toute la largeur du fond du court corrobore bien le fait qu’il s’agit d’une affaire d’argent.

Pendant que Nadal replace minutieusement ses deux bouteilles Vittel. L’écran géant affiche une bouteille de Perrier sur le côté gauche et l’on entend un “Pschiiit… Ahhh !”. Ce jingle récurrent à chaque pause dans les matches interpelle mon voisin Bruno Monsaingeon, réalisateur et violoniste, qui se plaint de ce genre de manipulation subliminale qui donne soif : “On est loin des stratégies agressives comme lors des matches de Super Bowl mais on bêtifie le spectateur avec ce genre d’opérations”.

Lors de la conférence du Trophée des Légendes au Village Roland Garros, l’attachée de presse Pauline Lambertini insiste bien auprès des journalistes : “Il s’agit du Trophée des Légendes… Perrier ! Faut pas oublier Perrier”. Promis, on n’oubliera pas la boisson du sportif.

Les sponsors des tennismen sont-ils à l’image du jeu des joueurs à Roland Garros ?

Au-delà du tableau des scores, vérifions si le résultat à l’issue du match est vraiment à la hauteur du choc des sponsors :

Chez les Dames, en demi finale Maria Sharapova alias l’ambassadrice de Porsche avec sa 911 Carrera S a enfumé la carte American Express de Victoria Azarenka qui manifestement n’a pas bu suffisamment de Red Bull (6-1 / 2 – 6 / 6 – 4). Hélas les services à 184 km/h de la joueuse Russe restent très loin des 301 km/h que le bolide de Zuffenhausen peut atteindre. Mascha finit par s’incliner face au numéro 1 mondial des produits professionnels pour les ongles : OPI ou Serena Williams, pour les intimes (6 – 4 / 6 – 4). La 911 blanche s’est faite repeindre, à 200 km/h, au vernis couleur terre battue, portée par Serena pendant la quinzaine.

Du côté des Messieurs, Jo-Wilfried Tsonga n’a pas partagé son Kinder Bueno avec Roger Federer. La barre chocolatée de Ferrero a étonnamment réussi à dérégler la Rolex du joueur Suisse et à la lui piquer en lui volant la vedette, l’arborant ostensiblement à son bras pendant les interviews télé.

Le lendemain, Novak Djokovic exhibant son maillot Uniqlo, fait de matières techniques et innovatrices jamais utilisées sur des textiles, dont les couleurs sortent du lot, n’a pas pu s’imposer face à Nike. Le géant des chaussures sportives lui a fait la nique (6 – 4 / 3 – 6 / 6 – 1 / 6 – 7(3) / 9 – 7).

La Finale s’est jouée entre Espagnols avec David Ferrer à bord de sa Peugeot face à Rafael Nadal conduisant un Sportage du constructeur automobile Kia, un autre sponsor parmi tant d’autres (6 – 3 / 6 – 2 / 6 – 3). Visiblement, le Crossover sud-coréen s’est imposé aisément sur terre battue.

Le Majorquin vainqueur pour la huitième fois du tournoi de Roland-Garros dédiera sa victoire tout d’abord à ses sponsors, sa famille puis enfin à son coach, kiné et entraineur physique. Ces derniers lui répondront : « De Nadal » !

Daniel Latif
Illustration : Segolene Haehnsen

Pourquoi la France n’arrive pas à remporter l’Eurovision ?

L’Eurovision, Qui c’est celui-là ? m’interroge le Jeune et Con. Comme quoi Les temps changent… L’incontournable concours musical, qui autrefois propulsait ABBA ou Céline Dion, rimerait-il désormais avec Le temps passé ?

Comme chaque année les groupes se sont succédés sur scène dans l’espoir d’Allumer le feu. Mais si l’on regarde de plus près les audiences, il n’y avait pas de quoi Tomber la chemise. Les plus courageux avoueront : Je zappe et je mate, personnellement cela fait nombre d’années que J’ai zappé !

Les téléspectateurs du monde entier attendent impatiemment la distribution des points : Un, dos, tres… A quoi bon attendre les résultats ? Qu’est-ce que tu crois ?
S’il suffisait d’aimer, l’issue de l’Eurovision serait tout à fait différente. Pas besoin de se Casser la voix, il suffit de laisser place aux votes géostratégiques et géopolitiques… Si tu n’étais pas mon frère

Eu égard des résultats, les “5 grands” comprendront qu’il n’y a aucun avantage à être automatiquement qualifié en finale car Les derniers seront les premiers. Ainsi la Douce France se retrouve en 23ème position, tout le monde l’a abandonnée, il ne reste plus que L’enfer et moi. Amandine Bourgeois a le Blues du businessman, elle reconnaît, à travers quelques regrets, qu’elle a accepté par erreur Ton invitation. Que cette dernière soit rassurée, Ça va pas changer le monde, elle ne finira pas sous le Pont Mirabeau.

Arrêtons de nous plaindre, la France a encore perdu Et l’on n’y peut rien. Ne tombons pas non plus dans la facilité et ne crions point Adieu mon pays. Espérons seulement que l’année prochaine, l’obscur comité de sélection de France télévisions ne déclarera pas que Tout est fini entre nous et qu’il Cherche encore.
En effet, Il y a trop de gens qui t’aiment et il y a encore foison d’artistes qui peuvent nous permettre d’Aller plus haut.

Daniel Latif
Illustration : Camille Gaudefroy

Le gouvernement veut faire table rase

Tout a commencé avec un incident regrettable.
Ensuite, on a commencé à leur reprocher de mener une vie un peu trop confortable. L’ambiance qui régnait au sein du gouvernement était insupportable. Les accusations devenaient incontestables, le suspect numéro 1 finit enfin par passer à table.
Et puis François Fillon a proposé de jouer cartes sur table.

Ne voulant point passer pour détestable, François Hollande demanda à tous ses Ministres de déballer leur cartable.
Pensant pouvoir tabler sur une totale transparence et faire ainsi table rase, le résultat n’en était pas moins lamentable…

D’aucuns s’étaient bien gardés de déclarer ce qu’ils avaient de plus notable, affichant d’insignifiantes tablettes, une malheureuse table de ping-pong et quelque autre appareil jetable. Le connétable était soudainement transformé en brave homme charitable revendiquait une piètre étable. A ce jeu, bon nombre d’entre eux étaient imbattables. Pendant ce temps, tout le reste passait sous la table.

Le Président se voulait intraitable. Dès lors, on délaissa les grands crus au profit de vins de table. Fini les plaisirs de la table ! Cela en rendait plus d’un irritable, mais il valait mieux ne pas remettre le problème sur la table au risque de se retrouver sur un siège éjectable.

Hommage à Gökşin Sipahioğlu

Rue de l’Odéon, un coiffeur sort de son salon, l’air inquiet, il questionne les passants, s’interroge sur l’attroupement devant le théâtre de l’Europe. Plus de 300 personnes étaient rassemblées pour rendre hommage à Gökşin Sipahioğlu, fondateur de l’agence Sipa Press, décédé à 84 ans. Parmi la foule on pouvait reconnaître les nombreux confrères et collègues du reporter armés de boîtiers d’appareil photo.
Le choix du lieu ne relève pas du hasard. Ce dernier symbolise le « théâtre » des manifestations estudiantines de Mai 68, au cœur du quartier Latin. Premier événement que Gökşin Sipahioğlu a couvert lors de son aventure en France.

Gökşin Sipahioğlu est décrit comme « un homme grand » qui n’a jamais hésité à franchir les barrières des CRS pour être au plus près de l’action et partager au monde l’actualité sous son regard singulier. Nommé affectueusement « le Turc », il incarnait la figure du père qui a laissé la chance à de nombreux passionnés de pouvoir se lancer dans leur plus belle aventure, celle du photojournalisme. Sur scène se succèdent de surprenantes personnalités, dont Tony Comiti, notoire pour ses reportages Zone interdite sur M6. Tony Comiti, qui est passé de la photo à la caméra, est venu rendre hommage à ce « patron de presse » qui a crée une « école orientale où l’argent est une chose secondaire » et où le seul mot d’ordre était : « Démerdez-vous ! ».

L’ambiance était à la nostalgie. En effet, un paparazzi regrette la fin de l’époque du photojournalisme et s’inquiète sur le tournant que prend la profession avec « la fin des relations humaines au profit des ordinateurs et des réseaux ». Patrick Chauvel, reporter photographe de guerre a terminé la cérémonie sur un discours satirique retraçant de singulières anecdotes à propos de Gökşin Sipahioğlu puis conclut ainsi : Gökşin est « quelqu’un qui m’a mal payé et à qui je dois autant ».