Pourquoi persiste-t-on à vouloir du soleil ?

“Quel temps de chien !” Voici l’éternel sujet de complainte des parisiens, et nombre de Français habitant principalement dans le nord. Certains font mieux que de se lamenter et ont déjà trouvé un coupable : “C’est depuis l’élection de François Hollande, c’est un signe !”. Au-delà des prédictions douteuses de certains astrologues et après avoir écouté le tout dernier titre de Madjao qui sort bientôt, On veut du soleil Madjao – On veut du soleil, on peut se demander : à quoi bon vouloir du soleil ?

En effet, dès que le soleil pointe le bout de son nez, ce n’est plus le même discours. On tire les rideaux, baisse les volets. Même les vacanciers, qui s’échappent de la grisaille, trouvent le moyen de baisser le cache de leur hublot pour ne point être incommodé par la lumière du soleil une fois l’altitude de croisière atteinte.

De surcroît, quand il fait enfin soleil, d’aucuns diront qu’ils s’en moquent car quoiqu’il advienne, ils seront enfermés dans un bureau et ne pourront profiter des belles éclaircies. Certains oublient rapidement le pénible hiver qu’ils ont enduré et vont se lamenter d’une chaleur un peu trop lourde. Les plus rabat-joies d’entre eux diront que cela attire les moustiques. Trop nuageux, trop chaud, j’ai attrapé un coup de soleil… les Français ne sont pas les champions du monde des râleurs pour rien.

J’veux du soleil, la complainte n’est pas vraiment nouvelle, car en 1991, c’est le refrain qui a fait la renommée du groupe Au P’tit Bonheur. Cette année là, à la même période, il ne faisait pas nécessairement meilleur sur le ciel de Paris. 22 ans que cela dure, 22 ans que l’on investit plus dans le col roulé, ciré et bottes que dans les décolletés, crèmes solaires et lunettes ! Et cela ne serait probablement prêt de changer si l’on en croit Jean de La Bruyère : “Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même terre, même monde, mêmes sensations; rien ne ressemble mieux à aujourd’hui que demain.”

V40 et FH les deux “poids-lourds” de Volvo

“Que vous le vouliez ou non, vous roulerez ou vous roulez déjà tous dans la même voiture qui, peu ou prou, ressemble à celle de notre voisin” : voici le désolant constat mais non moins véridique que Thomas Morales dresse dans la préface de son livre Mythologies automobiles.
Certes, l’automobile ne vit pas ses meilleurs jours et ce n’est pas prêt de changer…
Mais ne tombons point dans cette continuelle sinistrose et essayons de voir pourquoi et comment ce journaliste passionné d’automobile a pu en arriver à un tel constat et surtout comment changer la donne.

Il suffit de regarder le parc automobile en France pour remarquer que l’originalité et la singularité dans le choix d’une auto laisse de plus en plus à désirer.
Il y a tout d’abord les Allemandes : trop vues ! Les Italiennes, trop bling-bling. Les Françaises, n’en déplaise à Arnaud Montebourg : trop dépassées, hélas. Les Américaines trop body buildées… Les Britanniques, old-fashionned. Enfin, les Coréennes trop plagieur.
Alors si vous aussi vous pensez que trop c’est trop, il n’est pas trop tard pour changer d’avis et éviter d’acheter le véhicule qui fera de trop.

Pour se démarquer, sans faire pour autant d’iniques concessions, il suffit de se tourner vers le plus grand Royaume de Scandinavie. Volvo, du latin “Je roule”, le constructeur porte efficacement son nom ! La firme de Göteborg a mis sur le marché une suédoise qui inquiète particulièrement les allemandes. La V40 R-Design dans sa version 254 ch affiche une belle musculature à travers sa carrosserie. Pour la reconnaître dans le flot de la circulation, il faut avoir l’œil. En effet, c’est sur la calandre de cette dernière que se trouve une discrète signature R design. Les plus connaisseurs remarqueront la double sortie d’échappement chromée qui renforce l’allure charismatique et la sportivité de cette belle suédoise musclée. A l’intérieur, l’on ressent le confort scandinave : sonorité du moteur feutrée, sièges cuir éminemment confortables et pommeau du levier de vitesse rétroéclairé.
Ce qui démarque Volvo de toute la concurrence, c’est bien évidemment la sécurité, et le constructeur en a fait son fer de lance. Proposant de série les équipement suivants : l’airbag piéton, actif entre 20 et 50 km/h, ainsi que le City Safety, un système permettant le freinage automatique en cas d’obstacle jusqu’à 50 km/h ou encore l’assistance au freinage d’urgence, avertissant le conducteur lorsqu’il s’approche trop rapidement du véhicule qui le précède avant de procéder à un freinage d’urgence s’il ne réagit pas. Ces dispositifs d’aides à la conduite sont entre autres les raisons qui justifient pourquoi Volvo a décroché la meilleure note jamais obtenue lors d’un crash test du programme d’évaluation européenne des automobiles (EuroNCAP).

Deux poids, deux mesures.

“T’es d’une lourdeur”, c’est ce que m’a lancé ma petite amie lorsque je lui ai annoncé que j’allais prendre le volant d’un Volvo FH.
Quand j’ai su qu’il s’agissait du camion le plus puissant d’Europe équipé d’un moteur de 16l de 750 ch, je me suis dit : c’est du lourd !
Contrairement aux idées reçues, les chauffeurs de camions sont des professionnels de la route qui suivent régulièrement des formations et en aucun cas des hurluberlus comme peuvent le croire bon nombre de “relous”.
Je jouais sur du velours. Après quelques tours de pistes, Serge Laly, formateur Volvo Trucks, me félicite de ma bonne conduite. “Pour quelqu’un qui n’a jamais conduit de semi-remorque”, je n’ai pas eu le pied lourd et j’ai su rapidement maîtriser le gabarit de l’ensemble semi remorque grâce à ma main ferme dans un gant de velours. J’étais séduis, j’avais déjà planifié de vendre mon scooter. Pensant, tel un balourd, que ce serait très certainement le moyen suprême de me distinguer devant la galerie… Je m’imaginais déjà à bord du rutilant direction Roullours. Hélas, je fus stoppé dans mon parcours. En effet, en dépit de mon dessein un peu lourdaud, l’on me rappela que je n’ai toujours pas le permis Super Lourd.
Conduire un Vovlo FH peut paraître pour certain lourdingue mais je peux vous garantir que j’en garde un souvenir loin d’être douloureux. Je vous louerai volontiers encore un peu les qualités de mon nouveau joujou mais je m’arrêterai ici car je ne veux pas être lourd !

Le gouvernement veut faire table rase

Tout a commencé avec un incident regrettable.
Ensuite, on a commencé à leur reprocher de mener une vie un peu trop confortable. L’ambiance qui régnait au sein du gouvernement était insupportable. Les accusations devenaient incontestables, le suspect numéro 1 finit enfin par passer à table.
Et puis François Fillon a proposé de jouer cartes sur table.

Ne voulant point passer pour détestable, François Hollande demanda à tous ses Ministres de déballer leur cartable.
Pensant pouvoir tabler sur une totale transparence et faire ainsi table rase, le résultat n’en était pas moins lamentable…

D’aucuns s’étaient bien gardés de déclarer ce qu’ils avaient de plus notable, affichant d’insignifiantes tablettes, une malheureuse table de ping-pong et quelque autre appareil jetable. Le connétable était soudainement transformé en brave homme charitable revendiquait une piètre étable. A ce jeu, bon nombre d’entre eux étaient imbattables. Pendant ce temps, tout le reste passait sous la table.

Le Président se voulait intraitable. Dès lors, on délaissa les grands crus au profit de vins de table. Fini les plaisirs de la table ! Cela en rendait plus d’un irritable, mais il valait mieux ne pas remettre le problème sur la table au risque de se retrouver sur un siège éjectable.

Lufthansa, What else ?

Je suis toujours pressé pour prendre un avion. Après avoir passé la contraignante épreuve de contrôle, où il est expressément interdit d’emporter des produits liquides, me voici dépourvu de toute boisson… Me voilà soudainement assoiffé, c’est à se demander s’ils le font exprès ?!

Vous n’imaginerez jamais mon expression lorsque j’ai aperçu que Lufthansa avait mis, à toutes les portes d’embarquement, des machines à café. Cappuccino, macchiato, marocchino… La liste est longue. Toutes les déclinaisons de l’Arabica en libre service, gracieusement, pour tous les voyageurs depuis 2009. Ceux qui ne seraient pas adeptes de boisson caféinée trouveront leur bonheur à travers un large choix d’infusions et de thés allemands de haut de gamme. Si vous hésitez toujours entre thé ou café, il restera toujours l’alternative chocolat chaud. La compagnie aérienne nationale allemande a également installé un coin presse mitoyen avec foison de journaux internationaux pour agrémenter cette pause café. Il ne manque plus que l’Express ! Assis confortablement dans ce petit lounge, l’on se sent dans la peau de George Clooney et il nous vient en tête la célèbre mélodie d’une publicité pour une boisson espresso. Vous me direz certes que ce n’est pas l’Orient Express. Soit, mais voilà comment une simple tasse peut démarquer une compagnie aérienne par rapport à d’autres dont l’accueil, le confort ainsi que la ponctualité ne rimeraient qu’avec Pony Express.

L’heure a sonné… Le changement, c’est maintenant !

Le changement d’heure… L’éternel sujet récurrent sur lequel beaucoup s’accordent et se plaignent à la fois. En même temps totalement vain et insignifiant, il réussit à faire rimer heure d’été avec gaieté et heure d’hiver avec calvaire.

Étrangement, personne n’ose s’en affranchir sauf François Bayrou, qui, remonté comme un coucou, veut remettre sérieusement en question une pratique qu’il considère comme néfaste et dépassée. À la bonne heure !

En ce dimanche 31 mars, certains risquent de passer un sale quart d’heure à essayer tant bien que mal de régler leur réveil à la nouvelle heure.

D’aucuns diront que je suis aussi ponctuel qu’un train RER. Soit, cela ne m’empêche pas de vouloir remettre les pendules à l’heure.

Pour l’heure, rendez-vous le 27 octobre, où l’espace d’une seconde, l’on pourra affirmer avoir remonté d’une heure dans le temps… Encore un changement qui ne sera qu’un leurre !

Daniel Latif

Voici ma liste…

C’est en lisant Le grand livre des Listes, d’Arnaud Demanche et Stéphane Rose, deux des présentateurs des Gérard, paru chez Michalon, que j’ai décidé de prendre de bonnes résolutions. Leur ouvrage matérialiste est des plus édifiants, parfois quelque peu surréaliste mais ses auteurs restent malgré tout spiritualistes.

Comme la nouvelle année approche à grands pas, j’ai déjà pris la bonne résolution d’écrire ma liste au Père Noël. En effet, ma motivation et mon impatience ne pouvaient attendre Noël 2013 alors j’ai préféré commencer dès maintenant !
Cette wishlist vous sera certainement plus utile que ma liste de courses, mais a fortiori pas moins chère… D’ailleurs, vous arrive-t-il encore de faire votre liste de courses ? Vous savez, celle qu’on prend le temps d’élaborer des heures durant, pour se rendre compte, une fois arrivé au supermarché, qu’on l’a oubliée !

Inutile de préciser que j’ai été sage cette année, je le suis toujours. De même que cela fait de nombreuses années que je n’ai pas adressé de liste au Père Noël, je me suis permis d’en faire une exhaustive. Je n’en abuserai point trop, je ne voudrais pas non plus qu’il me blackliste.

Pour Noël :

J’aimerais être sur toutes les listes des boîtes de nuit les plus branchées de la capitale et des soirées mondaines. A contrario, quand il s’agit d’une newsletter ou cette énième Mailing List — ô combien indésirable — je ne veux point figurer dans la liste des destinataires.
Je voudrais aussi ne pas être sur liste d’attente lorsque je serai amené à commander ma Ferrari F12 Berlinetta.
Je rêverais de posséder un annuaire téléphonique avec tous les abonnés sur liste rouge.
Je désirerais recevoir un carton entier avec toutes les nouveautés musicales pour renouveler ma playlist.
Enfin, je souhaiterais connaître la liste des ingrédients utilisés pour mijoter la fameuse sauce du Relais de l’Entrecôte et ceux de la recette du Coca-cola, mais pour cette dernière, il s’agit juste d’une simple curiosité.

Oui, je sais, la liste est longue…

On peut toujours rêver ? Vous pensez que je dois aller voir un spécialiste ? Ne soyez pas fatalistes, je suis juste fractaliste.

Daniel Latif
Illustration : Camille Gaudefroy

On ne va pas en faire tout un fromage !

Pour la rentrée 2012, la RATP a décidé d’ouvrir des comptes twitter dédiés à l’information trafic en temps réel sur les lignes de métro. “Oh purée !” me direz-vous. Encore un autre flux d’informations inutiles qui vient s’ajouter à votre agrégateur. Et comme les mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules… Chaque ligne a son propre compte : 1, 4, 12 et 13.
Information voyageur en temps réel, état du trafic, travaux en cours, rénovations, prolongements. Notons au passage que les éventuels mouvements de grève n’ont pas été mentionnés. Tout le nécessaire indispensable pour ne pas faire le poireau dans le métro. Il ne manquerait plus qu’ils informent la position des équipes de contrôleurs pour éviter l’amende.

Ces comptes actifs tous les jours de 6h à 21h, largement suffisant pour avoir la tête comme une citrouille. Rien qu’avec la Ligne 13 — ligne qui porte bien son nom — vous serez servis. Au menu : wagons où l’on est serrés comme des sardines, soupe à la grimace à volonté servie à température où l’on cuit aisément à l’étouffée puis les nouveaux voyageurs la surprise du jour : tomber dans les pommes !

Premiers twitt : “07:06, le trafic est ralenti sur la ligne (incident voyageur)”. Arrêtons de nous raconter des salades. Il n’y a pas besoin de twitter pour savoir ce genre de prévision sur notre chère ligne au numéro porte bonheur.

Il ne manquerait plus que les tweets nous informant où l’on peut croiser Johnny et Simone en train de revisiter Edith Piaf à l’accordéon et là c’est la fin des haricots…
“10:06, Concert gratuit (enfin presque…) replongez dans les classiques d’Edith Piaf.”

Grâce à twitter le tumulte de la vie métropolitaine vous suit partout, même si vous partez à l’étranger, et en plus ça ne mange pas de pain. On sait jamais des fois que les charmes de la vie souterraine vous manqueraient ? Il vous suffit tout simplement de vous abonner. Ainsi, vous partagerez en temps réel avec tous les usagers leur pérégrinations et ne manquerez aucune alerte pour colis suspects, pannes de courant ou les retards pour cause de régulation. L’essentiel des informations pour avoir la pêche !

La régie autonome des transports parisien veut montrer par cette initiative son souci de rendre les trajets toujours plus simples et fluides. Reste à savoir si la publication de foison de messages sur un compte twitter va inciter les conducteurs de rames à appuyer sur le champignon ? Cela rendra-t-il les usagers du métro moins méchants et plus courtois ? Ça, ce n’est pas de la tarte.

Saluons cette action qui vient, paradoxalement, desservir six mois de campagne active de la Préfecture de police sur la prévention contre le vol de smartphones dans les transports en commun.


On a encore voulu prendre les usagers pour des jambons.

Alors d’ici une éventuelle amélioration des conditions de circulation dans l’underground parisien, consultez les comptes twitter des lignes de métro de la RATP, sollicitez la technologie, mais faîtes le discrètement !

Daniel Latif
Illustrations : Camille Gaudefroy

Turquie, pays de la surprise !

Il est un pays où l’on n’a pas fini d’être surpris. Ici, les chauffeurs de taxi attendent que le client pénètre dans le véhicule avant d’enclencher le taximètre. Tous, m’ont spontanément proposé de prendre le meilleur raccourci afin d’éviter les embouteillages. Aimables et discrets, ils n’en sont pas moins accueillants. En effet, ils nous laissent l’opportunité de s’asseoir à l’avant. Ce qui a l’avantage d’être confortable et pratique lorsque l’on est malade à l’arrière ou nombreux…

Tomber sur un bon taxi. On dit toujours que ce genre de chance n’arrive qu’une fois… Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je suis monté à bord d’un taxi du groupe Bayindir Hastanesi. Le chauffeur avait rempli les vides poches latéraux de chocolats, bonbons, douceurs et chewing-gums. Notre artisan taxi met à disposition du client des bouteilles d’eau ainsi que du jus d’orange, et ce gracieusement ! Ce dernier a même pris la peine d’acheter les journaux — du jour, neufs et encore pliés d’origine — qu’il a disposés avec des magazines. Ca alors, quel taxi !

Toujours dans les transports, à bord du Vapur, cette fois-ci, en direction de Kadiköy. Après avoir lancé, par réflexe, en français, “merci”, à ma voisine de banc qui n’a pas hésité une seule seconde à enlever son sac pour que je puisse m’asseoir, j’entends, avec stupéfaction, cette dernière me répliquer, en français, “de rien” puis nous engageons la conversation. Une convivialité qui m’a permis de pouvoir parler simultanément, en danois, avec sa voisine scandinave.

Comment ne pas résister à l’appel de la mer avec ce beau temps ? Hélas, ce jour-là, pas de chance, j’ai eu le droit à une visite surprise de quelques méduses. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ici on est accueillants aussi bien sur terre que sur mer.

Une chaleur humaine omniprésente même à Istanbul Yelken Kulübü, où le président du Club de Voile m’a proposé de prendre les rênes de son tout nouveau jet-ski Yamaha acheté quelques heures auparavant. Les plaisanciers ont pu constaté sur mon visage l’ahurissement face à une action qui est des plus naturelles en ce lieu.

La journée est bientôt finie, cependant, je suis loin d’être au bout de mes surprises… Tout va bien, je suis toujours en Turquie. Une rare contrée qui surprend agréablement lorsque l’on vous sert du thé, un dessert et des fruits… après avoir payé l’addition.

Cela vous étonne ! Vous aimez aller de découvertes en surprises ? Attendez, j’ai gardé le meilleur pour la fin… La plus grande sera le jour où la Turquie rentrera dans l’Union européenne. Je ne vous dirai pas quand… ce sera la surprise !