Le jour où je me suis mis au bricolage !

Certes, j’ai déjà monté un meuble Ikéa. J’en ai même démonté et remonté plusieurs…

GérardPas de quoi casser des briques… Et j’en ai également démonté, sans le vouloir réellement. Les seuls parpaings que j’ai soulevés ont été ceux des Gérard. J’avoue, ma fibre du bricolage s’arrête là. Je préfère aller briquer les meubles et ainsi laisser aux professionnels ou bricoleurs du dimanche le soin de percer, ou la responsabilité de rater, un trou dans un mur. Pensant m’être facilement dispensé de cette besogne, je m’amusais à suivre le feuilleton des condamnations de l’enseigne Bricorama.

J’accompagnais volontiers des amis dans leurs quêtes interminables d’outillages et d’autres bricoles à travers de nombreux bric-à-brac. Leroy Merlin, Castorama, BHV, on y trouve de tout, imbriqué partout, mais surtout de n’importe quoi !

Et devinez quoi ?

Certaines bricoles, des broutilles, pas plus grandes qu’un briquet coûtent une brique. Autant me mettre à la cuisine, j’aurais certainement plus de succès dans la préparation de Brick et Börek ! Mais je n’inviterai pas Nicole Bricq, même s’il lui est récemment arrivé quelques bricoles parce que le repas servi à l’Élysée aurait, à l’entendre, même dégoûté un lombric. Quand on y repense… 4,4 millions d’euros annuels aux frais du contribuable, tout ça pour avoir quelque chose de “dégueulasse” dans l’assiette… A ce prix-là, elle aurait dû convoquer le Chef et toute sa brigade, puis faire un tour du côté des fourneaux, histoire de comprendre ce qu’ils fabriquent. Et pendant ce temps, d’autres mangent des briques. Cela dit, voyant que l’algébrique n’était pas vraiment le fort de la Ministre du Commerce, Manuel Valls a préféré mettre fin à ce bricolage.

Oui, je sais, un billet d’humeur de ce genre n’aurait pas inspiré Kubrick. La prochaine fois, promis, je change de rubrique et j’écrirai quelque chose de plus lubrique.

Daniel Latif

“Meilleurs voeux” pour 2014

Carte postale de voeux 2014“Atchoum ! ”
– à tes souhaits.
“Atchaaa”
– à tes amours !
– que les tiennes durent toujours… Que de bons vœux, de souhaits ! Et ces derniers sont répétés et entendus à longueur de journée – y compris en soirée lorsque l’on aperçoit une étoile
filante. Or, à chaque fin d’année c’est le même refrain, on a le droit à un festival de belles paroles, discours pompeux et vaniteux, notamment en provenance de la classe politique. Les vœux foisonnent et on les emploie à toutes les sauces. Avant de vous souhaiter tout le bonheur du monde, arrêtons-nous un moment sur le terme « vœux ».

L’année 2013 a-t-elle été conforme à tous les vœux que nous avons reçus ?
D’aucuns vous souhaiteront leurs vœux les plus sincères ; cela sous-entendrait-il que d’autres seraient plus ou moins malhonnêtes ?

« BONNE ANNÉE, BONNE SANTÉ, MEILLEURS VŒUX », OUBLIEZ CE GENRE DE SMS IMPERSONNEL QUE VOUS ENVOYEZ MACHINALEMENT À TOUT VOTRE RÉPERTOIRE.

Mais qu’est-ce qu’un vœu sincère ? Au-delà de simplement l’écrire, encore faut-il le penser réellement. « Bonne année, bonne santé, meilleurs vœux », oubliez ce genre de sms impersonnel que vous envoyez machinalement à tout votre répertoire. Ceci n’aura rien de bénéfique et risque de rendre votre interlocuteur quelque peu nerveux de recevoir pour la centième fois le même message.

« QU’EST-CE QU’ON PEUT VOUS SOUHAITER ? »

Puisque la tradition l’oblige, plions-nous à cet exercice dans les règles de l’art. Prenez une carte, votre belle plume et écrivez, à la main ! Choisissez soigneusement un timbre avec une thématique originale. Écrivez à tous ceux que vous aimez – préférez un aveu sur javoue.com s’il s’agit d’une déclaration ou d’un vœu secret. « Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ? »

L’inspiration vous manque, pas de quoi s’arracher les cheveux, vous avez tout le mois de janvier pour imaginer en quoi cette année ne peut qu’être meilleure.
Et si vraiment vous voulez éviter de tomber dans le désaveu, vous trouverez foison d’exemples de formules bien verveuses sur internet.
Amour, santé, réussite, bonheur, prospérité, vertu, etc. Il est certes louable de tout vouloir, mais attention à ne pas trop en demander, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Cependant, gardez à l’esprit que quand on veut, on peut !

Bonne année !

Daniel Latif

Burger King arrive en France : mais qui est vraiment le Roi du Burger ?

Un Roi sans divertissement est un homme plein de misères
“Il me manque quelque chose… dans ma vie !” chantaient en 2009 les danseurs du mouvement “Back in France” qui prônent à travers un court métrage, façon comédie musicale, le retour de Burger King dans l’hexagone. 12 ans après la disparition du dernier Burger King de France, ils défilent tout en chorégraphie pour interpeller leurs “camarades royalistes du Burger” avec pour seul mot d’ordre : “laissez-moi kiffer mon double Whooper”.
En attendant, les plus courageux — ou accro — prennent l’Eurostar direction Londres pour faire un tour chez Burger King après avoir rendu bien évidemment visite à la Reine ! Oh yes it’s good to be the King !

Burger King serait-il suffisamment Fou ou Cavalier pour affronter le Roi Mc Donald’s ?
Ce n’est que trois ans plus tard, en février 2012, qu’une rumeur relayée par les médias met le feu aux poudres : Burger King s’installerait au sein de la Gare Saint Lazare. Mars 2012, Burger King ne confirme toujours rien officiellement. Certains médias passent pour les Rois des Cons. Jusqu’au 22 décembre 2012, date à laquelle ouvre enfin un Burger King… à Marseille ! Les “fastfood sans saveur” sont en plein désarroi !
Après 16 ans d’absence, où le Roi du Burger n’osait pas reconquérir le territoire français craignant de faire peu de R.O.I.
À la question du “Burger Quizz” qui est le roi du Burger ? Il n’est pas si facile de trancher. La différence se jouera certainement dans la qualité du service. Car chez Ronald Mc Donald’s, le client est loin d’être Roi. Chez Quick, on lui a carrément coupé la tête !
Désormais, les français auront une alternative au Royal Deluxe et au Giant.

“Je voudrais déjà être Roi !”
Arrivera un jour où les Burger King pousseront comme des Leroy Merlin. On annonce, dans la foulée, l’ouverture cet été d’un Burger King à Reims. Ville des sacres où ont été couronnés la plupart des rois de France. Louis, Rémois de naissance, préfère rester prudent : “ne crions pas “Vive le Roi !” trop tôt et attendons que cela ouvre”. Il a raison suivons ce sage conseil et jouons à : un, deux, trois… Roi du Silence !

Deuxième édition du Bal des Quat’z’arts à l’école des Beaux-arts.

Au détour de Saint-Germain et de son boulevard, non loin du Pont des Arts, l’on pouvait assister à une extravagante procession des étudiants de l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) sous l’oeil amusé des motards et autres routards.

Paradant, selon les règles de l’art, en guise de préambule du Bal des Quat’z’arts, tout en fanfare au rythme des explosions de pétards, ils s’en sont allés dare-dare jusqu’au Musée d’Orsay sous l’oeil hagard de quelques snobinards. Les costumes s’apparentent au style Pop art et d’inspiration venant de nulle part.

Un jeune artiste prônant l’art pour l’art raconte qu’il aime cette école qui a une histoire incroyable, des profs de technicité qui sont des spécialistes et ont le coeur de transmettre l’amour de l’art.

Ne s’attardant point à raconter des bobards, loin de penser encore à des dollars, ils n’écartent pas néanmoins l’idée d’apprécier prochainement du caviar, alors ils gardent à l’esprit cet objectif : faire tout simplement des beaux arts.

(c) DLDSamedi 22 juin 2013, dans la cour vitrée des Beaux-Arts, les jeunes artistes s’apprêtent à défiler par ateliers devant le directeur de l’école Nicolas Bourriaud entouré d’un jury chargé de délibérer afin de récompenser ainsi la créativité du thème costumé.

Le dress code de cette année était “L’Arche de Noé”. A l’exception de quelques flemmards, arborant un simple loup ou ayant loué un déguisement tout prêt, ce dernier a été relativement bien respecté lors de la soirée. Les plus fêtards comme l’atelier de Philippe Cognée ont ainsi élaboré des costumes retraçant l’évolution de Darwin. Dernières répétitions dans les coulisses avec Madeleine incarnant une méduse, elle inspecte son parapluie tentaculaire qu’elle a confectionné la veille, la pression monte avant le défilé. A ses côtés, il y a Emilienne Alcover, diplômée de 3ème année, déguisée en chien, qui n’éprouve absolument pas de stress et écoute tout sourire le débat soudain qui s’improvise sur lance sur l’ordre de passage : “Qui est apparu en premier ? Ana, une huître qui affiche ostensiblement une perle au dessus de sa tête ou Madeleine, la Méduse ?” Telle est la question à laquelle ils n’auront pas le temps de répondre… (c) Elsa GuillaumeLa scène apparaît, l’ambiance monte d’un cran, la chaleur se fait ressentir : les équipes peinent à patienter leur tour, ils tapent des pieds et des mains pour presser leurs concurrents. Valentin Perrano – Bruc s’inquiète : “J’ai l’impression d’être dans un film… Un film qui dégénère un peu !”. La musique psychédélique et la variété des costumes rendent l’ambiance surréaliste. Vient le moment de défiler, sous l’oeil indécis du jury et les crépitements des flashs, demi-tour et l’on repart : “Ouffff !!! Lance un oiseau, qui a visiblement laissé toutes ses plumes sur le podium, ça y’est enfin diplômé, défilé terminé, la fête peut commencer !”. Les jeunes artistes peuvent souffler car ils sont officiellement en vacances. Après avoir traversé une période assez agitée où ils n’ont pas eu le temps de chômer : trois jours plus tôt ces derniers venaient tout juste d’être diplômés, le jour d’après ils s’attelaient à préparer deux journées pour présenter leurs travaux lors des “ateliers ouverts” au grand public et professionnels du monde de l’art. Puis, à peine une demi-heure après, ils enchaînent avec le bal.

Ainsi, le Prix du meilleur atelier a été décerné à celui d’Emmanuel Saulnier avec le Bateau pirate de l’apocalypse. Un navire, sorte costume de groupe sous l’égide du capitaine Téo Bétin en 4ème année de Sculpture, avec animaux, pirates, sirènes et chasseurs, qui a particulièrement séduit Nicolas Bourriaud, ce dernier regrettait l’absence de travail collectif l’année précédente.

(c) SBDéguisée en sirène, Églantine Laval, jeune diplômée des Beaux-arts, a été récompensée du Prix de beauté. Elle raconte que le choix de son costume “s’est fait dans un geste spontané” puis explique que même si “les sirènes symbolisent la connaissance du monde” car elles sont “situées entre deux continents et savent tout ce qui se passe” elle avoue qu’elle ne s’attendait pas du tout à recevoir une telle distinction avec du “made in China”.

(c) Elsa GuillaumeEnzo Mianes de l’atelier Tania Bruguera, quant à lui, a reçu le Prix du meilleur costume avec “l’escargot qui trace” grâce à une planche à roulette fixée sur son dos. Portant des lunettes au motif de l’Union Jack, il raconte que son personnage rêve d’Angleterre car à “Londres l’herbe y est plus verte et la pluie encore plus abondante”. Ironie du sort, Enzo n’était pas présent sur le podium lorsque le jury a annoncé son nom. Il devait certainement “être en train de marcher… lentement…” ont plaisanté ces derniers.

Il y avait également Sébastien Hamideche, en 5ème année, vêtu d’un maillot de basket rouge, le visage peint en noir et rouge. Derrière cette apparente simplicité de déguisement, où Sébastien incarne le taureau des Chicago Bulls, se cache un profond engagement vis-à-vis de la nature et une pointe de sarcasme. En effet, il déplore que de nos jours “la seule présence d’animaux en milieu urbain se résume à des mascottes dans les stades”.

L’évolution du bal est remarquable par rapport à l’année précédente. Même si le DJ’ing et la musique laissaient parfois à désirer. Avec une présence renforcée de vigiles et beaucoup plus d’encadrement, on note que “le bal s’est professionnalisé”, remarque un invité présent lors de la première édition du bal. Les étudiants n’étaient pas laissés sur leur faim et pouvaient se rendre dans la cour d’honneur pour se restaurer. Effectivement, pour apaiser leur faim de loup, il y avait notamment le camion Cantine California, où l’on y fait de “bons burgers bio, accompagné de frites et la sauce mayo pour pas cher” assure son fondateur Jordan, tout en prenant et encaissant les commandes. Pour ceux qui ont un appétit d’oiseau, il y a la Guinguette d’Angèle, jeune chef spécialisée dans la cuisine diététique. Là aussi, “tout est bio, fait maison et sans gluten”, du gaspacho en passant par le riz aux épices fraîches jusqu’au délicieux gâteau bergamote-pavot.

“Ils ont pensé à tout” renchérit-il sauf à s’assurer que “le contact avec les professionnels, restés souvent à l’écart, ne soit pas aussi timide”.

Il est bientôt 3 heures du matin, il n’y a plus de métro. Jean-Éric, étudiant en architecture à Malaquais est assis dans une Formule 1 en bois dans la cour d’honneur. Il cherche à démarrer l’oeuvre d’art, réalisée par un étudiant de l’atelier Tadashi Kawamata, pour rentrer chez lui à bord de ce bolide dont les détails ont été magnifiquement reproduits. Il me confie qu’il aurait “souhaité être invité au bal” et explique la séparation de l’Archi et des Beaux-arts (peinture, sculpture et gravure). Car, il y a bien une réelle scission avec l’école nationale supérieure d’Architecture Paris-Malaquais restée cependant implantée dans l’enceinte historique de l’école des Beaux-arts. Un autre étudiant des Beaux-arts pris de compassion “regrette que les étudiants d’archi ne soient pas invités au bal des 4’z’arts”. Apparaît Johane, une autre étudiante qui fait partie du Bureau des étudiants en Archi, qui me souffle : “qu’il soit rassuré, nous sommes présents à la soirée”. La doléance de Jean-Éric n’est point vaine et les étudiants de Malaquais ont bien raison de persister et venir au Bal. En effet, sans eux le bal devrait s’appeler “le Bal des Troi’z’arts”.
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Fête de la Musique 2013, c’est toujours le même refrain !

La fête de la musique lancée par Jack Lang… on connaît la chanson ! Les tenanciers de bars et cafés, réglés comme du papier à musique sortent leurs enceintes. Les passants ont l’air enchanté. Le 21 juin, depuis 32 ans, c’est le même refrain.

Comme tous les jours de l’année, dans le métro, les écouteurs blancs et casques sont vissés sur les oreilles des voyageurs créant ainsi un bourdonnement incessant et des plus irritants pour les résistants refusant de se mettre au diapason du baladeur mp3. Flûte, voilà les récurrents troubadours arrivant en fanfare, chantant comme des casseroles, qui après un tintamarre assujettissant osent vous lancer — redevance Hadopi oblige : “Pour la musique s’il vous plaît…”. Le souterrain parisien ne vous épargnera pas non plus les Assurancetourix.

D’aucuns soutiendront que la fête de la musique est le point d’orgue permettant de découvrir les nouveaux virtuoses excellant dans l’art du pipeau.
Seul bémol ! Ce soir-là, on se rend compte que ce qui est censé être une mélodie harmonieuse s’est transformé en cacophonie notoire.
La musique est omniprésente, incontournable et tourne en boucle comme un disque rayé… Alors pourquoi persister à vouloir fêter la musique ? Et pourquoi un jour, ne la metterions-nous pas en sourdine ?

Cette année, Gaël Sanquer, directeur d’antenne de NRJ, donne le LA : “On ne fait rien de spécial”. En effet, il explique sans tambour ni trompettes : “C’est la fête de la musique toute l’année chez nous”.

Roland Garros : Le paradoxe du public

Federer se retrouve dans une situation surprenante, le public ne cesse de lancer des “Allez Gilles”, “Allez Gilou”, “Envoie tout Gilou !”. Malmené par Gilles Simon, le Suisse sent que le Français est le chouchou du public. Il essaye de rester concentré mais le public est particulièrement surexcité dans les tribunes ce dimanche. Seule solution, attendre et prendre son temps : il fait rebondir plusieurs fois la balle, tape ses baskets pour enlever la terre battue… L’arbitre en appelle au silence. Roger Federer sert, à ce moment un cri retentit dans les gradins “WOAHHH !!!”, et rate son service puis, furieux, lance un regard foudroyant en direction du spectateur à l’origine du cri.
Lorsque Gilles Simon fait une faute, l’on entend crier dans les gradins “Allez, c’est pas grave”, “Le plus dur est fait !”.

Audrey et Claire sont deux sœurs passionnées de tennis, l’une est une fan inconditionnelle de Roger Federer et l’autre soutient Gilles Simon. Quand l’une applaudit de joie, l’autre se prend la tête, et vice versa. Voyant Federer malmené, Claire offre une gaufre à la chantilly en guise de réconfort pour sa sœur qui essaie de se rassurer : “C’est un passage à vide que Federer traverse après sa chute”.

Assiste-t-on à un match où le patriotisme français serait opposé à l’évasion fiscale sponsorisée par Rolex ?

C’est ce à quoi on aurait pu penser lorsqu’un spectateur cria : “Allez Simon, fais-le pour la France !”. Que nenni, le jeu suivant, la tendance s’inverse et quelques voix s’élèvent dans les gradins : “Roger t’es le meilleur”, “Roger donne-moi tes gènes”, voyant que cela ne suffit pas, Audrey décide d’encourager, dans un ultime désespoir, son idole dans la langue de Shakespeare : “Come on Roger you’re amazing”, “Let’s go Roger”. Vient alors un dialogue de sourd entre “Allez Roger” en chœur avec “Allez Gilou” puis une cacophonie “Allez RoGilou”, l’arbitre tranchera pour un : “Silence s’il vous plaît !”.

Federer remonte le score et remporte le quatrième set 6 – 2. Pendant la pause avant le cinquième set, quatre drapeaux français font irruption dans les tribunes et nombre de spectateurs entonnent la Marseillaise sous les yeux ébahis des supporters du joueur Suisse. Ceci montre bien qu’au tennis le cours d’un match peut rapidement s’inverser.

De quoi devenir vraiment Schizophrène !

Retournement de situation, Federer remporte le match après trois heures de jeu. Finalement, c’est une douzaine de drapeaux Suisse qui fera apparition dans des tribunes où le public semble heureux d’avoir assisté à un très beau match.
Roger Federer me confiera qu’il n’a “pas entendu toutes les phrases criées par le public” mais qu’il apprécie lorsque “des ramasseurs de balles ou les personnes qui passent le filet lui lancent un “Allez Roger”, c’est vraiment sympa et donc ça m’encourage !”. De cette rencontre épuisante, le Bâlois avouera ironiquement que cela lui “aura permis de se rappeler du prénom de Simon“.

Daniel Latif

Pourquoi la France n’arrive pas à remporter l’Eurovision ?

L’Eurovision, Qui c’est celui-là ? m’interroge le Jeune et Con. Comme quoi Les temps changent… L’incontournable concours musical, qui autrefois propulsait ABBA ou Céline Dion, rimerait-il désormais avec Le temps passé ?

Comme chaque année les groupes se sont succédés sur scène dans l’espoir d’Allumer le feu. Mais si l’on regarde de plus près les audiences, il n’y avait pas de quoi Tomber la chemise. Les plus courageux avoueront : Je zappe et je mate, personnellement cela fait nombre d’années que J’ai zappé !

Les téléspectateurs du monde entier attendent impatiemment la distribution des points : Un, dos, tres… A quoi bon attendre les résultats ? Qu’est-ce que tu crois ?
S’il suffisait d’aimer, l’issue de l’Eurovision serait tout à fait différente. Pas besoin de se Casser la voix, il suffit de laisser place aux votes géostratégiques et géopolitiques… Si tu n’étais pas mon frère

Eu égard des résultats, les “5 grands” comprendront qu’il n’y a aucun avantage à être automatiquement qualifié en finale car Les derniers seront les premiers. Ainsi la Douce France se retrouve en 23ème position, tout le monde l’a abandonnée, il ne reste plus que L’enfer et moi. Amandine Bourgeois a le Blues du businessman, elle reconnaît, à travers quelques regrets, qu’elle a accepté par erreur Ton invitation. Que cette dernière soit rassurée, Ça va pas changer le monde, elle ne finira pas sous le Pont Mirabeau.

Arrêtons de nous plaindre, la France a encore perdu Et l’on n’y peut rien. Ne tombons pas non plus dans la facilité et ne crions point Adieu mon pays. Espérons seulement que l’année prochaine, l’obscur comité de sélection de France télévisions ne déclarera pas que Tout est fini entre nous et qu’il Cherche encore.
En effet, Il y a trop de gens qui t’aiment et il y a encore foison d’artistes qui peuvent nous permettre d’Aller plus haut.

Daniel Latif
Illustration : Camille Gaudefroy

Vous reprendrez bien un petit coup de fouet au Relais de l’Entrecôte ?

Lorsque l’on me proposa d’y aller pour déjeuner, je me suis demandé : est-ce du masochisme d’aller au Relais de l’Entrecôte ?

Quand on pense qu’il y a, hors certains jours de chance, entre 40 minutes et 1h30 d’attente pour avoir une table dans cette fameuse enseigne…

On peut clairement dire, oui, c’est du grand n’importe quoi !

Georges * (son nom a été modifié) est un habitué qui fréquente l’établissement depuis 40 ans. Il connaît, et est connu de, toutes les serveuses, leur fait même la bise. Il me confie qu’il souffre de problèmes de dos et a la station debout pénible : “Ouais, ici c’est comme ça, on ne m’apporte même pas une chaise” se lamente-t-il, déplorant le fait qu’il ait à s’asseoir sur le paillasson.

On est loin du dicton : ” Le client est roi !”.

Se faire imposer une formule où l’on n’a pas de choix : salade aux noix suivie d’une entrecôte découpée en tranches accompagnée de frites et d’une fameuse sauce secrète.

En effet, il faut vraiment être sûr de soi !

Pour le dessert, l’on vous tend deux cartes : l’une ne contient que des photos d’une sélection de desserts, sans légende, et l’autre carte comporte une liste exhaustive des douceurs. A vous de relier les éléments et de deviner le nom ou les ingrédients de cette coupe alléchante.

Quel désarroi !

Les serveuses sont tellement impatientes de vous débarrasser qu’en guise de digestif, elles vous apporteront le terminal carte bleue à côté du café. Même pas le temps de sucrer le café que vous venez déjà de régler.

Il y a de quoi rester coi !

C’est dans ces moments-là qu’on se dit que la “douloureuse” porte bien son nom… Il est temps de partir, le restaurant ne désemplit pas et d’autres clients attendent désespérément une table.

Décidément, là il faut aimer se faire du mal, ce n’est pas la joie !

Certes, il faut être un peu maso mais on a tellement bien mangé que l’on y reviendra volontiers se faire maltraiter !

Daniel Latif
Illustration : Camille Gaudefroy

Pourquoi persiste-t-on à vouloir du soleil ?

“Quel temps de chien !” Voici l’éternel sujet de complainte des parisiens, et nombre de Français habitant principalement dans le nord. Certains font mieux que de se lamenter et ont déjà trouvé un coupable : “C’est depuis l’élection de François Hollande, c’est un signe !”. Au-delà des prédictions douteuses de certains astrologues et après avoir écouté le tout dernier titre de Madjao qui sort bientôt, On veut du soleil Madjao – On veut du soleil, on peut se demander : à quoi bon vouloir du soleil ?

En effet, dès que le soleil pointe le bout de son nez, ce n’est plus le même discours. On tire les rideaux, baisse les volets. Même les vacanciers, qui s’échappent de la grisaille, trouvent le moyen de baisser le cache de leur hublot pour ne point être incommodé par la lumière du soleil une fois l’altitude de croisière atteinte.

De surcroît, quand il fait enfin soleil, d’aucuns diront qu’ils s’en moquent car quoiqu’il advienne, ils seront enfermés dans un bureau et ne pourront profiter des belles éclaircies. Certains oublient rapidement le pénible hiver qu’ils ont enduré et vont se lamenter d’une chaleur un peu trop lourde. Les plus rabat-joies d’entre eux diront que cela attire les moustiques. Trop nuageux, trop chaud, j’ai attrapé un coup de soleil… les Français ne sont pas les champions du monde des râleurs pour rien.

J’veux du soleil, la complainte n’est pas vraiment nouvelle, car en 1991, c’est le refrain qui a fait la renommée du groupe Au P’tit Bonheur. Cette année là, à la même période, il ne faisait pas nécessairement meilleur sur le ciel de Paris. 22 ans que cela dure, 22 ans que l’on investit plus dans le col roulé, ciré et bottes que dans les décolletés, crèmes solaires et lunettes ! Et cela ne serait probablement prêt de changer si l’on en croit Jean de La Bruyère : “Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même terre, même monde, mêmes sensations; rien ne ressemble mieux à aujourd’hui que demain.”

V40 et FH les deux “poids-lourds” de Volvo

“Que vous le vouliez ou non, vous roulerez ou vous roulez déjà tous dans la même voiture qui, peu ou prou, ressemble à celle de notre voisin” : voici le désolant constat mais non moins véridique que Thomas Morales dresse dans la préface de son livre Mythologies automobiles.
Certes, l’automobile ne vit pas ses meilleurs jours et ce n’est pas prêt de changer…
Mais ne tombons point dans cette continuelle sinistrose et essayons de voir pourquoi et comment ce journaliste passionné d’automobile a pu en arriver à un tel constat et surtout comment changer la donne.

Il suffit de regarder le parc automobile en France pour remarquer que l’originalité et la singularité dans le choix d’une auto laisse de plus en plus à désirer.
Il y a tout d’abord les Allemandes : trop vues ! Les Italiennes, trop bling-bling. Les Françaises, n’en déplaise à Arnaud Montebourg : trop dépassées, hélas. Les Américaines trop body buildées… Les Britanniques, old-fashionned. Enfin, les Coréennes trop plagieur.
Alors si vous aussi vous pensez que trop c’est trop, il n’est pas trop tard pour changer d’avis et éviter d’acheter le véhicule qui fera de trop.

Pour se démarquer, sans faire pour autant d’iniques concessions, il suffit de se tourner vers le plus grand Royaume de Scandinavie. Volvo, du latin “Je roule”, le constructeur porte efficacement son nom ! La firme de Göteborg a mis sur le marché une suédoise qui inquiète particulièrement les allemandes. La V40 R-Design dans sa version 254 ch affiche une belle musculature à travers sa carrosserie. Pour la reconnaître dans le flot de la circulation, il faut avoir l’œil. En effet, c’est sur la calandre de cette dernière que se trouve une discrète signature R design. Les plus connaisseurs remarqueront la double sortie d’échappement chromée qui renforce l’allure charismatique et la sportivité de cette belle suédoise musclée. A l’intérieur, l’on ressent le confort scandinave : sonorité du moteur feutrée, sièges cuir éminemment confortables et pommeau du levier de vitesse rétroéclairé.
Ce qui démarque Volvo de toute la concurrence, c’est bien évidemment la sécurité, et le constructeur en a fait son fer de lance. Proposant de série les équipement suivants : l’airbag piéton, actif entre 20 et 50 km/h, ainsi que le City Safety, un système permettant le freinage automatique en cas d’obstacle jusqu’à 50 km/h ou encore l’assistance au freinage d’urgence, avertissant le conducteur lorsqu’il s’approche trop rapidement du véhicule qui le précède avant de procéder à un freinage d’urgence s’il ne réagit pas. Ces dispositifs d’aides à la conduite sont entre autres les raisons qui justifient pourquoi Volvo a décroché la meilleure note jamais obtenue lors d’un crash test du programme d’évaluation européenne des automobiles (EuroNCAP).

Deux poids, deux mesures.

“T’es d’une lourdeur”, c’est ce que m’a lancé ma petite amie lorsque je lui ai annoncé que j’allais prendre le volant d’un Volvo FH.
Quand j’ai su qu’il s’agissait du camion le plus puissant d’Europe équipé d’un moteur de 16l de 750 ch, je me suis dit : c’est du lourd !
Contrairement aux idées reçues, les chauffeurs de camions sont des professionnels de la route qui suivent régulièrement des formations et en aucun cas des hurluberlus comme peuvent le croire bon nombre de “relous”.
Je jouais sur du velours. Après quelques tours de pistes, Serge Laly, formateur Volvo Trucks, me félicite de ma bonne conduite. “Pour quelqu’un qui n’a jamais conduit de semi-remorque”, je n’ai pas eu le pied lourd et j’ai su rapidement maîtriser le gabarit de l’ensemble semi remorque grâce à ma main ferme dans un gant de velours. J’étais séduis, j’avais déjà planifié de vendre mon scooter. Pensant, tel un balourd, que ce serait très certainement le moyen suprême de me distinguer devant la galerie… Je m’imaginais déjà à bord du rutilant direction Roullours. Hélas, je fus stoppé dans mon parcours. En effet, en dépit de mon dessein un peu lourdaud, l’on me rappela que je n’ai toujours pas le permis Super Lourd.
Conduire un Vovlo FH peut paraître pour certain lourdingue mais je peux vous garantir que j’en garde un souvenir loin d’être douloureux. Je vous louerai volontiers encore un peu les qualités de mon nouveau joujou mais je m’arrêterai ici car je ne veux pas être lourd !