Auteur/auteur : Daniel Latif
Roland Garros : Le paradoxe du public
Federer se retrouve dans une situation surprenante, le public ne cesse de lancer des “Allez Gilles”, “Allez Gilou”, “Envoie tout Gilou !”. Malmené par Gilles Simon, le Suisse sent que le Français est le chouchou du public. Il essaye de rester concentré mais le public est particulièrement surexcité dans les tribunes ce dimanche. Seule solution, attendre et prendre son temps : il fait rebondir plusieurs fois la balle, tape ses baskets pour enlever la terre battue… L’arbitre en appelle au silence. Roger Federer sert, à ce moment un cri retentit dans les gradins “WOAHHH !!!”, et rate son service puis, furieux, lance un regard foudroyant en direction du spectateur à l’origine du cri.
Lorsque Gilles Simon fait une faute, l’on entend crier dans les gradins “Allez, c’est pas grave”, “Le plus dur est fait !”.
Audrey et Claire sont deux sœurs passionnées de tennis, l’une est une fan inconditionnelle de Roger Federer et l’autre soutient Gilles Simon. Quand l’une applaudit de joie, l’autre se prend la tête, et vice versa. Voyant Federer malmené, Claire offre une gaufre à la chantilly en guise de réconfort pour sa sœur qui essaie de se rassurer : “C’est un passage à vide que Federer traverse après sa chute”.
Assiste-t-on à un match où le patriotisme français serait opposé à l’évasion fiscale sponsorisée par Rolex ?
C’est ce à quoi on aurait pu penser lorsqu’un spectateur cria : “Allez Simon, fais-le pour la France !”. Que nenni, le jeu suivant, la tendance s’inverse et quelques voix s’élèvent dans les gradins : “Roger t’es le meilleur”, “Roger donne-moi tes gènes”, voyant que cela ne suffit pas, Audrey décide d’encourager, dans un ultime désespoir, son idole dans la langue de Shakespeare : “Come on Roger you’re amazing”, “Let’s go Roger”. Vient alors un dialogue de sourd entre “Allez Roger” en chœur avec “Allez Gilou” puis une cacophonie “Allez RoGilou”, l’arbitre tranchera pour un : “Silence s’il vous plaît !”.
Federer remonte le score et remporte le quatrième set 6 – 2. Pendant la pause avant le cinquième set, quatre drapeaux français font irruption dans les tribunes et nombre de spectateurs entonnent la Marseillaise sous les yeux ébahis des supporters du joueur Suisse. Ceci montre bien qu’au tennis le cours d’un match peut rapidement s’inverser.
De quoi devenir vraiment Schizophrène !
Retournement de situation, Federer remporte le match après trois heures de jeu. Finalement, c’est une douzaine de drapeaux Suisse qui fera apparition dans des tribunes où le public semble heureux d’avoir assisté à un très beau match.
Roger Federer me confiera qu’il n’a “pas entendu toutes les phrases criées par le public” mais qu’il apprécie lorsque “des ramasseurs de balles ou les personnes qui passent le filet lui lancent un “Allez Roger”, c’est vraiment sympa et donc ça m’encourage !”. De cette rencontre épuisante, le Bâlois avouera ironiquement que cela lui « aura permis de se rappeler du prénom de Simon« .
Daniel Latif
Sur le fil de Roland Garros
C’est une éternelle question qui revient en filigrane : la pluie perturbera-t-elle le défilé des joueurs à Roland Garros ? Au bout du fil, un ami plaisante ainsi : “Tu couvres Roland Garros, alors je pense que tu peux dès à présent préparer la bâche !”. Mot d’esprit guère philosophique qui n’était pas dépourvu d’un bon feeling…
En cette fin de mois de mai, difficile de faire ce qu’il nous plaît, la plupart des spectateurs ont dû se recouvrir d’un fil… Pendant que la Ministre de la Culture Aurélie Filippetti et quelques autres cinéphiles assistaient à la fastidieuse cérémonie de clôture du Festival de Cannes, Serena Williams n’hésitait pas à monter au filet !
Au détour des nombreuses files, dans les allées de Roland Garros ainsi que dans les tribunes, on note une faible proportion de Panama (chapeau de paille tressée) par rapport aux années précédentes. En effet, le soleil peine à percer les nuages et seuls quelques courageux habillés d’un polo osent enfiler leur paires de lunettes de soleil sous les yeux ébahis de spectateurs équipés en majorité de cirés et de parapluie.
Filant à toute allure, les filiformes ramasseurs de balles zigzaguent pendant que les juges de ligne progressent sur le terrain en file indienne. Au fil des sets, même s’ils se retrouvent sur le fil du rasoir, les joueurs ne perdent pas le fil d’Ariane : le “prize money” ou la dotation de 1 500 000 euros. Ces sportifs ont flairé le bon filon !
Fin du match, les plus philanthropes récompenseront les nombreux aficionados, qui attendent patiemment un autographe, les plus filous fileront à l’anglaise.
Les fluctuations météorologiques ont donné du fil à retordre aux présentateurs de France télévisions. Laurent Luyat et Tatiana Golovin, qui ont dû meubler l’antenne — comptant les tourtereaux — alors que la pluie s’abattait soudainement sur le court Philippe Chatrier, reportant ainsi la rencontre de Rafael Nadal face à Martin Klizan au lendemain.
A Roland Garros, du jeu, en passant par la météo, jusqu’au résultat final : tout ne tient qu’à un fil…
Daniel Latif
Pourquoi la France n’arrive pas à remporter l’Eurovision ?
L’Eurovision, Qui c’est celui-là ? m’interroge le Jeune et Con. Comme quoi Les temps changent… L’incontournable concours musical, qui autrefois propulsait ABBA ou Céline Dion, rimerait-il désormais avec Le temps passé ?
Comme chaque année les groupes se sont succédés sur scène dans l’espoir d’Allumer le feu. Mais si l’on regarde de plus près les audiences, il n’y avait pas de quoi Tomber la chemise. Les plus courageux avoueront : Je zappe et je mate, personnellement cela fait nombre d’années que J’ai zappé !
Les téléspectateurs du monde entier attendent impatiemment la distribution des points : Un, dos, tres… A quoi bon attendre les résultats ? Qu’est-ce que tu crois ?
S’il suffisait d’aimer, l’issue de l’Eurovision serait tout à fait différente. Pas besoin de se Casser la voix, il suffit de laisser place aux votes géostratégiques et géopolitiques… Si tu n’étais pas mon frère…
Eu égard des résultats, les “5 grands” comprendront qu’il n’y a aucun avantage à être automatiquement qualifié en finale car Les derniers seront les premiers. Ainsi la Douce France se retrouve en 23ème position, tout le monde l’a abandonnée, il ne reste plus que L’enfer et moi. Amandine Bourgeois a le Blues du businessman, elle reconnaît, à travers quelques regrets, qu’elle a accepté par erreur Ton invitation. Que cette dernière soit rassurée, Ça va pas changer le monde, elle ne finira pas sous le Pont Mirabeau.
Arrêtons de nous plaindre, la France a encore perdu Et l’on n’y peut rien. Ne tombons pas non plus dans la facilité et ne crions point Adieu mon pays. Espérons seulement que l’année prochaine, l’obscur comité de sélection de France télévisions ne déclarera pas que Tout est fini entre nous et qu’il Cherche encore.
En effet, Il y a trop de gens qui t’aiment et il y a encore foison d’artistes qui peuvent nous permettre d’Aller plus haut.
Daniel Latif
Illustration : Camille Gaudefroy
Vous reprendrez bien un petit coup de fouet au Relais de l’Entrecôte ?
Lorsque l’on me proposa d’y aller pour déjeuner, je me suis demandé : est-ce du masochisme d’aller au Relais de l’Entrecôte ?
Quand on pense qu’il y a, hors certains jours de chance, entre 40 minutes et 1h30 d’attente pour avoir une table dans cette fameuse enseigne…
On peut clairement dire, oui, c’est du grand n’importe quoi !
Georges * (son nom a été modifié) est un habitué qui fréquente l’établissement depuis 40 ans. Il connaît, et est connu de, toutes les serveuses, leur fait même la bise. Il me confie qu’il souffre de problèmes de dos et a la station debout pénible : “Ouais, ici c’est comme ça, on ne m’apporte même pas une chaise” se lamente-t-il, déplorant le fait qu’il ait à s’asseoir sur le paillasson.
On est loin du dicton : ” Le client est roi !”.
Se faire imposer une formule où l’on n’a pas de choix : salade aux noix suivie d’une entrecôte découpée en tranches accompagnée de frites et d’une fameuse sauce secrète.
En effet, il faut vraiment être sûr de soi !
Pour le dessert, l’on vous tend deux cartes : l’une ne contient que des photos d’une sélection de desserts, sans légende, et l’autre carte comporte une liste exhaustive des douceurs. A vous de relier les éléments et de deviner le nom ou les ingrédients de cette coupe alléchante.
Quel désarroi !
Les serveuses sont tellement impatientes de vous débarrasser qu’en guise de digestif, elles vous apporteront le terminal carte bleue à côté du café. Même pas le temps de sucrer le café que vous venez déjà de régler.
Il y a de quoi rester coi !
C’est dans ces moments-là qu’on se dit que la “douloureuse” porte bien son nom… Il est temps de partir, le restaurant ne désemplit pas et d’autres clients attendent désespérément une table.
Décidément, là il faut aimer se faire du mal, ce n’est pas la joie !
Certes, il faut être un peu maso mais on a tellement bien mangé que l’on y reviendra volontiers se faire maltraiter !
Daniel Latif
Illustration : Camille Gaudefroy
Pourquoi persiste-t-on à vouloir du soleil ?
“Quel temps de chien !” Voici l’éternel sujet de complainte des parisiens, et nombre de Français habitant principalement dans le nord. Certains font mieux que de se lamenter et ont déjà trouvé un coupable : “C’est depuis l’élection de François Hollande, c’est un signe !”. Au-delà des prédictions douteuses de certains astrologues et après avoir écouté le tout dernier titre de Madjao qui sort bientôt, On veut du soleil Madjao – On veut du soleil, on peut se demander : à quoi bon vouloir du soleil ?
En effet, dès que le soleil pointe le bout de son nez, ce n’est plus le même discours. On tire les rideaux, baisse les volets. Même les vacanciers, qui s’échappent de la grisaille, trouvent le moyen de baisser le cache de leur hublot pour ne point être incommodé par la lumière du soleil une fois l’altitude de croisière atteinte.
De surcroît, quand il fait enfin soleil, d’aucuns diront qu’ils s’en moquent car quoiqu’il advienne, ils seront enfermés dans un bureau et ne pourront profiter des belles éclaircies. Certains oublient rapidement le pénible hiver qu’ils ont enduré et vont se lamenter d’une chaleur un peu trop lourde. Les plus rabat-joies d’entre eux diront que cela attire les moustiques. Trop nuageux, trop chaud, j’ai attrapé un coup de soleil… les Français ne sont pas les champions du monde des râleurs pour rien.
J’veux du soleil, la complainte n’est pas vraiment nouvelle, car en 1991, c’est le refrain qui a fait la renommée du groupe Au P’tit Bonheur. Cette année là, à la même période, il ne faisait pas nécessairement meilleur sur le ciel de Paris. 22 ans que cela dure, 22 ans que l’on investit plus dans le col roulé, ciré et bottes que dans les décolletés, crèmes solaires et lunettes ! Et cela ne serait probablement prêt de changer si l’on en croit Jean de La Bruyère : “Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même terre, même monde, mêmes sensations; rien ne ressemble mieux à aujourd’hui que demain.”
V40 et FH les deux “poids-lourds” de Volvo
“Que vous le vouliez ou non, vous roulerez ou vous roulez déjà tous dans la même voiture qui, peu ou prou, ressemble à celle de notre voisin” : voici le désolant constat mais non moins véridique que Thomas Morales dresse dans la préface de son livre Mythologies automobiles.
Certes, l’automobile ne vit pas ses meilleurs jours et ce n’est pas prêt de changer…
Mais ne tombons point dans cette continuelle sinistrose et essayons de voir pourquoi et comment ce journaliste passionné d’automobile a pu en arriver à un tel constat et surtout comment changer la donne.
Il suffit de regarder le parc automobile en France pour remarquer que l’originalité et la singularité dans le choix d’une auto laisse de plus en plus à désirer.
Il y a tout d’abord les Allemandes : trop vues ! Les Italiennes, trop bling-bling. Les Françaises, n’en déplaise à Arnaud Montebourg : trop dépassées, hélas. Les Américaines trop body buildées… Les Britanniques, old-fashionned. Enfin, les Coréennes trop plagieur.
Alors si vous aussi vous pensez que trop c’est trop, il n’est pas trop tard pour changer d’avis et éviter d’acheter le véhicule qui fera de trop.
Pour se démarquer, sans faire pour autant d’iniques concessions, il suffit de se tourner vers le plus grand Royaume de Scandinavie. Volvo, du latin “Je roule”, le constructeur porte efficacement son nom ! La firme de Göteborg a mis sur le marché une suédoise qui inquiète particulièrement les allemandes. La V40 R-Design dans sa version 254 ch affiche une belle musculature à travers sa carrosserie. Pour la reconnaître dans le flot de la circulation, il faut avoir l’œil. En effet, c’est sur la calandre de cette dernière que se trouve une discrète signature R design. Les plus connaisseurs remarqueront la double sortie d’échappement chromée qui renforce l’allure charismatique et la sportivité de cette belle suédoise musclée. A l’intérieur, l’on ressent le confort scandinave : sonorité du moteur feutrée, sièges cuir éminemment confortables et pommeau du levier de vitesse rétroéclairé.
Ce qui démarque Volvo de toute la concurrence, c’est bien évidemment la sécurité, et le constructeur en a fait son fer de lance. Proposant de série les équipement suivants : l’airbag piéton, actif entre 20 et 50 km/h, ainsi que le City Safety, un système permettant le freinage automatique en cas d’obstacle jusqu’à 50 km/h ou encore l’assistance au freinage d’urgence, avertissant le conducteur lorsqu’il s’approche trop rapidement du véhicule qui le précède avant de procéder à un freinage d’urgence s’il ne réagit pas. Ces dispositifs d’aides à la conduite sont entre autres les raisons qui justifient pourquoi Volvo a décroché la meilleure note jamais obtenue lors d’un crash test du programme d’évaluation européenne des automobiles (EuroNCAP).
Deux poids, deux mesures.
“T’es d’une lourdeur”, c’est ce que m’a lancé ma petite amie lorsque je lui ai annoncé que j’allais prendre le volant d’un Volvo FH.
Quand j’ai su qu’il s’agissait du camion le plus puissant d’Europe équipé d’un moteur de 16l de 750 ch, je me suis dit : c’est du lourd !
Contrairement aux idées reçues, les chauffeurs de camions sont des professionnels de la route qui suivent régulièrement des formations et en aucun cas des hurluberlus comme peuvent le croire bon nombre de “relous”.
Je jouais sur du velours. Après quelques tours de pistes, Serge Laly, formateur Volvo Trucks, me félicite de ma bonne conduite. “Pour quelqu’un qui n’a jamais conduit de semi-remorque”, je n’ai pas eu le pied lourd et j’ai su rapidement maîtriser le gabarit de l’ensemble semi remorque grâce à ma main ferme dans un gant de velours. J’étais séduis, j’avais déjà planifié de vendre mon scooter. Pensant, tel un balourd, que ce serait très certainement le moyen suprême de me distinguer devant la galerie… Je m’imaginais déjà à bord du rutilant direction Roullours. Hélas, je fus stoppé dans mon parcours. En effet, en dépit de mon dessein un peu lourdaud, l’on me rappela que je n’ai toujours pas le permis Super Lourd.
Conduire un Vovlo FH peut paraître pour certain lourdingue mais je peux vous garantir que j’en garde un souvenir loin d’être douloureux. Je vous louerai volontiers encore un peu les qualités de mon nouveau joujou mais je m’arrêterai ici car je ne veux pas être lourd !
Ken revient chercher Barbie en Opel Cascada
Le gouvernement veut faire table rase
Tout a commencé avec un incident regrettable.
Ensuite, on a commencé à leur reprocher de mener une vie un peu trop confortable. L’ambiance qui régnait au sein du gouvernement était insupportable. Les accusations devenaient incontestables, le suspect numéro 1 finit enfin par passer à table.
Et puis François Fillon a proposé de jouer cartes sur table.
Ne voulant point passer pour détestable, François Hollande demanda à tous ses Ministres de déballer leur cartable.
Pensant pouvoir tabler sur une totale transparence et faire ainsi table rase, le résultat n’en était pas moins lamentable…
D’aucuns s’étaient bien gardés de déclarer ce qu’ils avaient de plus notable, affichant d’insignifiantes tablettes, une malheureuse table de ping-pong et quelque autre appareil jetable. Le connétable était soudainement transformé en brave homme charitable revendiquait une piètre étable. A ce jeu, bon nombre d’entre eux étaient imbattables. Pendant ce temps, tout le reste passait sous la table.
Le Président se voulait intraitable. Dès lors, on délaissa les grands crus au profit de vins de table. Fini les plaisirs de la table ! Cela en rendait plus d’un irritable, mais il valait mieux ne pas remettre le problème sur la table au risque de se retrouver sur un siège éjectable.
Lufthansa, What else ?
Je suis toujours pressé pour prendre un avion. Après avoir passé la contraignante épreuve de contrôle, où il est expressément interdit d’emporter des produits liquides, me voici dépourvu de toute boisson… Me voilà soudainement assoiffé, c’est à se demander s’ils le font exprès ?!
Vous n’imaginerez jamais mon expression lorsque j’ai aperçu que Lufthansa avait mis, à toutes les portes d’embarquement, des machines à café. Cappuccino, macchiato, marocchino… La liste est longue. Toutes les déclinaisons de l’Arabica en libre service, gracieusement, pour tous les voyageurs depuis 2009. Ceux qui ne seraient pas adeptes de boisson caféinée trouveront leur bonheur à travers un large choix d’infusions et de thés allemands de haut de gamme. Si vous hésitez toujours entre thé ou café, il restera toujours l’alternative chocolat chaud. La compagnie aérienne nationale allemande a également installé un coin presse mitoyen avec foison de journaux internationaux pour agrémenter cette pause café. Il ne manque plus que l’Express ! Assis confortablement dans ce petit lounge, l’on se sent dans la peau de George Clooney et il nous vient en tête la célèbre mélodie d’une publicité pour une boisson espresso. Vous me direz certes que ce n’est pas l’Orient Express. Soit, mais voilà comment une simple tasse peut démarquer une compagnie aérienne par rapport à d’autres dont l’accueil, le confort ainsi que la ponctualité ne rimeraient qu’avec Pony Express.