Stationnement : les ruses pour ne pas payer

Abus de stationnement Caducée Daniel Latif

Abus de stationnement dans Paris, caducée médecin, cocarde avocat, macaron et fausses carte handicapé GIC, etc.
Dis-moi ce que tu affiches derrière le pare-brise et je te dirai qui tu es…

Florilège des ruses pour éviter les amendes et ne pas payer, dossier à lire sur Le Point.

Hyundai, le nouveau Dom Juan coréen met le grappin sur l’Europe

« Il faut prononcer ‘Hiyoundé’ c’est pas ‘Iyoundaïe’ ni même ‘Oundaye’”, ironise Deok-Jeong Im, Président de Hyundai Motor France, qui parle remarquablement le français. Ce nom signifie en coréen : modernité. On aurait aussi pu le prononcer à ma façon : ‘You’n’daïe’, un romantique “Toi et moi” dans la langue de Shakespeare : You and I. On aurait pu… si les relations entre Hyundai et le gouvernement français étaient au beau fixe ! Car en ce moment la chansonnette que fredonne le Ministre du redressement productif est plutôt dans le registre du “Without you”. En effet, le 26 septembre 2012, Arnaud Montebourg dénonçait “les français qui achètent des Hyundai et des Kia”, enchérissant qu’ils ne contribuaient qu’à renforcer “une forme de dureté sociale”.
En dépit de cette invective, et du fait que la Garde des Sceaux Christiane Taubira ait déclaré dans son patrimoine une Hyundai datant de 2008, les relations sont toujours quelque peu embarrassantes et la marque coréenne “souffre d’un déficit de notoriété important en France” selon M. Im.

Hyundai veut conquérir la France et est prêt à tout pour la courtiser. Cela passe tout d’abord par une “adaptation au goût des français et des européens” de leur production. Pour mieux épouser le marché français, les motorisations diesel ont été favorisées mais Hyundai reste très attentif sur l’évolution de l’avantage fiscal de ce carburant et se tient prêt à rééquilibrer sa production de versions essence. Certes Hyundai, avec la i30, n’a pas raflé le titre de la voiture de l’année 2013 mais la direction compte revenir à la charge en 2014, mettant le cap cette fois-ci sur la première place du podium. En s’attaquant aux marques déjà bien installées comme Volkswagen, avec la Golf, Hyundai veut réaffirmer son positionnement de constructeur de véhicules modernes et premium tout en étant à la fois accessibles. Le constructeur sud coréen veut se revendiquer européen car une partie de ses modèles sont fabriqués en République tchèque et en Turquie puis n’exclut pas une éventuelle production en France prochainement…

LE PACTE HYUNDAI : POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE

Ce nouveau constructeur européen se veut grand seigneur, il propose ainsi une indécente garantie avec kilométrage illimité, l’assistance dépannage et le contrôle annuel gratuit pendant 5 ans. Un triple soufflet qui a de quoi inquiéter tous ses rivaux. En guise d’ultime séduction, Hyundai veut rassurer ses nouveaux clients en leur offrant également une assurance perte d’emploi. Fini le Pôle emploi, avec le constructeur s’engage, dans le cadre d’un Pacte, à accompagner son client en cas de difficultés, pour le meilleur et pour le pire. Ici, la voiture sera plus qu’un simple moyen de locomotion, mieux qu’un conjoint, elle sera votre coach et vous promet une réinsertion sur le marché de l’emploi.

Suivons les conseils d’Arnaud Montebourg et regardons “ce qu’il y a derrière les vitres de la voiture”. “L’inconvénient quand les équipement sont foisonnants, lance Stéphane Godefroy, chef de gamme Hyundai Motor France, c’est qu’ils ne tiennent pas sur un seul slide Powerpoint”. L’on se demande ce qui pourrait se cacher derrière cette volonté d’un constructeur aussi attentionné et prêt à tant d’efforts pour se faire accepter auprès de sa future clientèle. Cette voiture a tout d’une grande : un écran GPS tactile, une boîte de vitesses à six rapports, pédaliers façon aluminium, aide au démarrage en côte, une caméra de recul, un toit ouvrant panoramique…
Un nouveau venu qui veut se placer au même niveau que ses rivaux avec quasiment les même tarifs, voilà de quoi rassurer les inquiétudes du Ministre du redressement productif qui craignait une concurrence déloyale. Face à tant de projets enthousiastes, où Hyundai tel le nouveau Dom Juan s’est attaché, avec ténacité et détermination, à montrer son réel investissement au-delà du simple coup marketing et souhaite obtenir l’occasion de faire ses preuves. Difficile de s’opposer à une telle union.

Daniel Latif

Si Galilée était encore en vie, il aurait été transporté par l’Astra GTC

Parmi l’amas d’étoiles observables sur Terre, il y en a une nommée Astra GTC — nom de code pour Grand tourisme compacte. Les scientifiques de Rüsselsheim la reconnaissent grâce à sa couleur “melon ensoleillé” ou plus vulgairement “jaune moutarde”. On remarque à l’avant une constellation de phares bi-xenon et de feux diurnes qui lui confère un regard céleste. Cet astre de la galaxie Opel peut filer, dans certaines contrées germaniques, à la vitesse de 219 km/h.

LA NOUVELLE « ASTRACTION » TERRESTRE

A l’oeil nu, on remarque des lignes fuyantes forgées par les éléments de la nature qui laissent apparaître l’aérodynamisme notoire de cette Astra. Ses formes bombées à l’arrière peuvent faire penser à une soucoupe volante prête à s’envoler pour un voyage “astra-terreste”. Son coffre petit d’apparence, se trouve être digne d’une malle de Mary Poppins.

A l’intérieur, lorsque le voyageur de l’espace appuie sur le bouton Sport, l’ambiance de l’habitacle se métamorphose. Ainsi, les cadrans du tableau de bord, les poignées de portes et même le dessous de la boîte de vitesses s’illuminent d’un rouge nébuleux.

Cet astre, émettant moins de 15 % d’émissions de CO2 par rapport à la pléiade d’étoiles gravitant sur Terre, est composé d’un noyau de quatre cylindres essence à injection directe 1.6 SIDI Turbo, et développe 170 chevaux.

Les heureux “Astranautes” se sont fiés à la bonne étoile en la choisissant car en effet, c’est une Opel et en terme de qualité : “Elle est extra cette Astra !”. Et c’est pourquoi ils lui accordent tous sans hésiter trois étoiles.

Daniel Latif

Ces Food Trucks qui veulent être le King du Burger

À l’heure où l’on nous assène qu’il faut manger sain et équilibré et que les établissements de restauration rapide ont mauvaise réputation, l’arrivée de Burger King ne changera guère la tendance. D’aucuns avoueront leur envie secrète mais non moins persistante de « croquer un bon gros burger bien – fat –« . Cependant, les aficionados semblent être devenus plus exigeants sur la qualité de leurs sandwichs et délaissent les austères fastfoods reflétant l’image de malbouffe au profit de camions ambulants où les hamburgers sont faits de façon artisanale, sous leurs yeux.

À Paris, il existe plusieurs recours pour soulager ce péché de gourmandise états-unien. Depuis un an, deux camions itinérants, ou plutôt « Food Trucks » comme ils disent, se partagent l’essentiel du marché parisien. Il y a tout d’abord le Camion qui fume qui se revendique être le premier fournisseur de Burger ambulant à la New Yorkaise. De l’autre côté, il y a également « le premier Food truck » mais celui-là sert des burgers californiens bios.

Pour les trouver, il faut de la patience car vous devez les pister à travers Twitter et leurs sites internet. Cela peut s’avérer frustrant s’il vous vient une soudaine envie d’hamburger et qu’après de longues heures d’attente, un message vous donne rendez-vous dans deux jours suite à « un problème technique ».

« CE PETIT ÉCART… NE LE DITES PAS À MA FEMME ! »

Il est 11h35, place du marché saint honoré. L’odeur du burger se propage à travers la place. Le Camion du Cantine Cali’ est installé face au Razowski. Pour Jordan Feilder, le fondateur et patron du Cali’ « c’est comme aux États-Unis », cette concurrence n’est pas déloyale et les employés de l’un des meilleurs restaurants de Burgers de Paris y vont même pour manger. Serge digère patiemment et regarde amusé la file d’attente qui se crée sur la place du Marché Saint-Honoré malgré un soleil de plomb. Cela lui “rappelle l’esprit et le concept des baraques à frites” sauf qu’on “remplace la saucisse par du bœuf”. En effet, il habite dans “le ch’Nord” et hasard ou non, sa promenade dans le quartier de la place Vendôme coïncidait avec l’heure de service… “Ne le dites pas à femme !”, culpabilise-t-il mollement car elle lui impose un régime strict, mais “comme elle n’est pas là”, il s’est permis “ce petit écart”.

A peine le « Cali Classic » commandé, qu’il faut régler (9 euros le burger seul, 11 euros avec les frites et la mayonnaise faites maison). Servi dans sa barquette, emballé dans son papier, le burger californien est gros, difficile à prendre en main et se désassemble facilement. Composé de : bœuf bio, “vrai” cheddar, bacon, tomates, oignons rouges, pickles, avocat. C’est délicieux ! Les petits estomacs peineront à le finir. Sans doute repus par les frites irrésistibles.

Le camion qui fume se trouve principalement le soir face au cinéma MK2 Bibliothèque François Mitterrand. Dans un quartier quasiment désert où les commerces et restaurants sont rares, l’on est surpris par la file d’attente qui mène au camion. Il arrive parfois même que Pedro, le manager, vienne informer les derniers venus qu’il « n’aura pas suffisamment de steak pour tout le monde ». Ma première visite se résumait donc à un échec, mais l’envie de Burger me pressa aussitôt chez Schwartz’s Deli, une référence parmi les restaurants de Burger.

Chez Schwartz’s, coup de chance, on m’installe rapidement. Mon cœur penche aussitôt pour le Yankee Burger. 17 euros pour ce burger avec des champignons, du cheddar, du bacon, des oignons caramélisés le tout accompagné d’une salade, de coleslaw, de frites ou galette de pomme de terre. Un burger tellement énorme qu’il faut l’attaquer méthodiquement avec des couverts. Au-delà d’avoir une table et une chaise pour y manger, l’atout de Schwartz’s réside dans la qualité du service. En effet, les serveurs sont aux petits soins avec vous. On ne se plaindra pas que lorsque ces derniers viennent spontanément et systématiquement vous apporter une carafe d’eau fraîche filtrée une fois terminée. Dernier détail, et pas des moindres, la moutarde américaine sucrée French’s, absente chez nombre de concurrents dont Razowski.

LE CAMION QUI SE REVENDIQUE NEW YORKAIS PROPOSE ÉTONNAMMENT DES PORTIONS « FRANÇAISES »

La semaine d’après, je retourne au Camion qui fume. Une heure avant le début du service, Pablo me conseille de gouter le « Burger BBQ », le plus prisé des clients. Une file d’attente commence à se créer et attire les plus curieux désireux de « casser la croûte suivi d’un cinoche ». Les frites noircies baignant dans l’huile et le sel m’ont laissé perplexe. Je suis enfin servi et découvre un petit burger, au pain brioché que j’ai englouti en quelques minutes. Le camion qui se revendique New Yorkais propose étonnement des portions « françaises », sans doute pour inviter à poursuivre sur un dessert. L’on reste sur sa faim.

Si l’on compare les prix des deux Food Trucks, manger bio ne coûte pas forcément plus cher. Le fait de voir son burger préparé sous les yeux ainsi que l’affichage d’éventuelles mentions bio font moins culpabiliser les clients qui n’hésitent pas à revenir toutes les semaines sans nécessairement se préoccuper des apports caloriques. Ces derniers se rassurent ainsi : « c’est sans doute gras, mais comparé au Mac-do il y a moins ou presque pas d’ajouts chimiques dans les produits ».

Liv Schleimann, une nutritionniste avertie sur les dangers de cette nourriture dite saine m’informe que « lors des périodes de fortes chaleurs, l’on ne peut guère vérifier si la chaîne du froid a été bien respectée et qu’il y a un risque d’intoxication alimentaire notamment à cause des salmonelles ».

SI TU NE VIENS PAS À CANTINE CALIFORNIA, CANTINE CALIFORNIA VIENDRA À TOI.

A ce prix-là, les plus économes se demanderont s’il n’est pas plus avantageux de faire des burgers soi-même à la maison et vanteront les mérites du burger fait chez soi car l’on y met ce que l’on veut et c’est plus ou moins diététique mais non moins convivial. Jordan Feilders a même pensé à eux et leur livre les secrets… pour le prix d’un burger.

Cantine California, Jordan Feilders et Virginie Garnier, Hachette Pratique, 2013

Daniel Latif
Illustration : Cunione

Dis-moi ce que tu affiches derrière le pare-brise et je te dirai qui tu es…

Abus de stationnement Caducée Daniel Latif

Abus de stationnement dans Paris, caducée médecin, cocarde avocat, macaron et fausses carte handicapé GIC, etc.
Dis-moi ce que tu affiches derrière le pare-brise et je te dirai qui tu es…

Florilège des ruses pour éviter les amendes et ne pas payer, dossier à lire sur Le Point.

Lanson White Label, le Champagne personnalisable

Pour l’été, Lanson habille sa champenoise de blanc chic cérémonial. Baptisée White Label, ce flacon se trouve parfaitement assorti pour faire pétiller le très célèbre Dîner en Blanc à travers le monde.

Lanson invite à déguster et à personnaliser le vin de 14 juillet en y glissant, selon l’humeur, une framboise, une feuille de menthe pour créer un vin de champagne unique et à votre goût.
Si votre envie de customisation est encore plus poussée, vous pourrez profiter du revêtement blanc pour rendre la bouteille encore plus unique en laissant exprimer votre talent de poète ou d’artiste.

Les puristes pourront l’apprécier nature et ressentir la subtilité des arômes vifs et fruités. Le White Label accompagnera à merveille un cheese cake aux fruits rouges.

Daniel Latif
Photo : Sylvester Djualim

Mercedes-Benz Classe S : Le retour de la limousine prodigue

Mercedes-Benz sait qu’elle peut compter sur son image de prestige qui renvoie au luxe et au raffinement. Mais cela ne suffit plus au constructeur à l’Étoile. La crise économique frappe même les Allemands et la firme de Stuttgart veut empiéter sur ses rivales. Par conséquent, elle sort la grande artillerie afin de venir titiller son rival Audi. Mercedes-Benz cherche à rajeunir son image en prouvant que premium et sportivité peuvent se conjuguer.

Après de longues minutes de présentation classieuse avec Dieter Zetsche, PDG de Daimler AG, devant la presse internationale et sous les yeux de Thomas Enders PDG d’Airbus, les violons se sont entremêlés au discours de Judith Rakers, une diva — journaliste automobile — allemande. Toute action a une réaction. A ce moment là, la pluie se déchaîne, et soudain le tonnerre gronde, la nature ne reste pas indifférente à la présentation de cette voiture, elle commence à s’impatienter à l’idée d’enfin découvrir la limousine prodigue. Les journalistes se rendent compte qu’il ne s’agissait pas de la climatisation et ont bien cru que le ciel leur tombait sur la tête.

L’ouverture de l’écran géant met fin au suspense, on reconnaît le fameux Stig, pilote masqué de Top Gear caché derrière son casque particulier posant aux côtés de la SLS AMG qui officie en tant que voiture de sécurité sur les Grands Prix de Formule 1. Derrière la Safety Car, trône nonchalamment un Airbus A380 devant un hangar. Son prix catalogue est de 400 millions d’euros. Nous sommes au cœur du centre de livraison de l’avionneur Airbus EADS à Hambourg. C’est précisément dans cet immense amphithéâtre que les clients viennent découvrir leur nouveau vaisseau. Le choix du lieu de la présentation n’est pas anodin car selon Mercedes-Benz “la Classe S c’est un peu notre A380 à nous”.

Tandis que l’Orchestre symphonique d’Hambourg présent sur scène continue à s’activer, la Safetycar laisse place à une procession de modèles, les plus prestigieux du constructeur, à travers un bal parfaitement orchestré sous les feux d’artifices escortant sur scène la dernière née de chez Mercedes. Là non plus Mercedes-Benz n’a pas lésiné sur le spectacle et c’est Alicia Keys, nouvelle égérie de la marque — choisie probablement pour ses courbes généreuses ainsi que sa classe subtile — qui vient s’installer au piano pour jouer “How it feels to Fly”. Une chanson qui installe directement l’auditoire derrière le volant. Le constructeur joue gros sur ce lancement, car ce modèle sera très certainement retenu pour être l’éminente berline qui aura le privilège d’accueillir les présidents, ministres, ambassadeurs et nombreux dirigeants d’entreprises.

De belles promesses avec cette nouvelle version de la Classe S, esthétiquement réussie, il me tarde désormais d’en prendre le volant pour vérifier si elle reste digne d’une classe affaire en A380 et a fortiori de m’emmener au septième ciel.

Daniel Latif

La famille des Crossovers accueille deux nouveaux français : Renault Captur et Peugeot 2008

“Mets tes pieds sur le siège, il n’y a pas de soucis, je les laverai à la machine !”. C’est le leitmotiv que vous risquez très certainement d’entendre quand vous croiserez les heureux possesseurs du Renault Captur. Car la particularité du nouveau crossover de chez Renault réside dans le fait que ses housses de sièges sont dézippables et lavables à 30 °. Une lessive et on retrouve le véhicule comme neuf. Les parents méticuleux peuvent enfin vivre et ne plus se soucier des taches. Et ce n’est pas non plus le fiston, avec ses chaussures crottées après le foot sous la pluie, qui va s’en plaindre. Les plus sceptiques s’interrogeront très certainement sur l’utilité finale de cette innovation. Mais elle plaît notamment aux femmes qui, a fortiori, y voient au-delà de l’aspect pratique le côté esthétique, pour ne pas dire ludique. Ces dernières seront ravies d’avoir les sièges en raccord avec leurs habits, en fonction de leur humeur ou encore selon le temps ! De surcroît, le Captur se targue d’une autre nouveauté en faisant disparaître la fastidieuse boîte à gants, inaccessible au profit d’un “tiroir magique” coulissant qui affiche le mérite de mettre tout à disposition du conducteur, à tout moment, facilement et sans se cogner la tête.

Avec sa rondeur et “son architecture qui ne favorise pas les performances” (motorisations de 90 à 120ch), ses coloris bi-ton et son ultra personnalisation, Renault veut s’éloigner de la voiture statutaire focalisée sur l’esthétique et met en évidence son identité branchée, à la pointe de la technologie. Le Captur s’adresse à tous les épicuriens qui veulent profiter de l’instant et vivre à travers chaque parcours, une nouvelle aventure. Rappelons toutefois que le Captur ne dispose pas de quatre roues motrices, alors ne l’embarquez point trop loin dans les aventures et ne testez point ses limites sur une plage ou dans un terrain trop meuble… Il pourrait s’en suivre un embourbement et fatalement l’épisode du dépanneur qui vient sortir le véhicule peut transformer votre parcours en un moment inoubliable.

DANS LA FAMILLE DES CROSSOVERS, VOUS ÊTES PLUS HISPANO NÉO BLING-BLING OU FRANÇAIS RÉTRO-NOSTALGIQUE ?

Dans la famille des Crossovers, l’autre petit nouveau est également français et se nomme 2008. Le véhicule familial et polyvalent reste plus classique chez Peugeot mais non moins pragmatique (motorisations allant de 82 à 120 ch). Le 2008 se distingue notoirement du Renault Captur avec son Grip Control, un système de motricité avancé qui s’adapte au sable, à la neige et à la boue. Ce n’est pas un 4×4 non plus mais comme il est équipé de redoutables pneus M+S capables d’affronter des conditions de boue ou neige difficiles, cela permettra de vous échapper des situations les plus cocasses lorsque vous quittez les sentiers battus. Son autre atout qui reste cependant affolant : le « Park Assist ». Ce dernier scannera automatiquement l’espace entre les voitures et vous proposera lorsqu’il y a suffisamment de place de faire un créneau sans l’aide des mains. L’effet est bluffant et le parking nettement plus aisé, vous n’avez juste qu’à gérer l’embrayage, l’accélérateur et la boîte de vitesse puis le tour est joué ! Démonstration en vidéo avec mon confrère Christophe Bourroux de RTL :

Le Renault Captur est produit en Espagne à Valladolid et le Peugeot 2008 quant lui est produit au centre PSA de Mulhouse. Alors que vous soyez hispano néo bling-bling ou français rétro nostalgique et que vous peinez à trancher… Fiez-vous au Ministre du redressement productif Arnaud Montebourg qui prône l’achat 100 % français, “Made” in France, mais qui paradoxalement remercie Carlos Ghosn, PDG de Renault, en lui déclamant “Vous avez fait le choix de la France !”.

Daniel Latif

Burger King arrive en France : mais qui est vraiment le Roi du Burger ?

Un Roi sans divertissement est un homme plein de misères
“Il me manque quelque chose… dans ma vie !” chantaient en 2009 les danseurs du mouvement “Back in France” qui prônent à travers un court métrage, façon comédie musicale, le retour de Burger King dans l’hexagone. 12 ans après la disparition du dernier Burger King de France, ils défilent tout en chorégraphie pour interpeller leurs “camarades royalistes du Burger” avec pour seul mot d’ordre : “laissez-moi kiffer mon double Whooper”.
En attendant, les plus courageux — ou accro — prennent l’Eurostar direction Londres pour faire un tour chez Burger King après avoir rendu bien évidemment visite à la Reine ! Oh yes it’s good to be the King !

Burger King serait-il suffisamment Fou ou Cavalier pour affronter le Roi Mc Donald’s ?
Ce n’est que trois ans plus tard, en février 2012, qu’une rumeur relayée par les médias met le feu aux poudres : Burger King s’installerait au sein de la Gare Saint Lazare. Mars 2012, Burger King ne confirme toujours rien officiellement. Certains médias passent pour les Rois des Cons. Jusqu’au 22 décembre 2012, date à laquelle ouvre enfin un Burger King… à Marseille ! Les “fastfood sans saveur” sont en plein désarroi !
Après 16 ans d’absence, où le Roi du Burger n’osait pas reconquérir le territoire français craignant de faire peu de R.O.I.
À la question du « Burger Quizz » qui est le roi du Burger ? Il n’est pas si facile de trancher. La différence se jouera certainement dans la qualité du service. Car chez Ronald Mc Donald’s, le client est loin d’être Roi. Chez Quick, on lui a carrément coupé la tête !
Désormais, les français auront une alternative au Royal Deluxe et au Giant.

“Je voudrais déjà être Roi !”
Arrivera un jour où les Burger King pousseront comme des Leroy Merlin. On annonce, dans la foulée, l’ouverture cet été d’un Burger King à Reims. Ville des sacres où ont été couronnés la plupart des rois de France. Louis, Rémois de naissance, préfère rester prudent : “ne crions pas “Vive le Roi !” trop tôt et attendons que cela ouvre”. Il a raison suivons ce sage conseil et jouons à : un, deux, trois… Roi du Silence !