“Mets tes pieds sur le siège, il n’y a pas de soucis, je les laverai à la machine !”. C’est le leitmotiv que vous risquez très certainement d’entendre quand vous croiserez les heureux possesseurs du Renault Captur. Car la particularité du nouveau crossover de chez Renault réside dans le fait que ses housses de sièges sont dézippables et lavables à 30 °. Une lessive et on retrouve le véhicule comme neuf. Les parents méticuleux peuvent enfin vivre et ne plus se soucier des taches. Et ce n’est pas non plus le fiston, avec ses chaussures crottées après le foot sous la pluie, qui va s’en plaindre. Les plus sceptiques s’interrogeront très certainement sur l’utilité finale de cette innovation. Mais elle plaît notamment aux femmes qui, a fortiori, y voient au-delà de l’aspect pratique le côté esthétique, pour ne pas dire ludique. Ces dernières seront ravies d’avoir les sièges en raccord avec leurs habits, en fonction de leur humeur ou encore selon le temps ! De surcroît, le Captur se targue d’une autre nouveauté en faisant disparaître la fastidieuse boîte à gants, inaccessible au profit d’un “tiroir magique” coulissant qui affiche le mérite de mettre tout à disposition du conducteur, à tout moment, facilement et sans se cogner la tête.
Avec sa rondeur et “son architecture qui ne favorise pas les performances” (motorisations de 90 à 120ch), ses coloris bi-ton et son ultra personnalisation, Renault veut s’éloigner de la voiture statutaire focalisée sur l’esthétique et met en évidence son identité branchée, à la pointe de la technologie. Le Captur s’adresse à tous les épicuriens qui veulent profiter de l’instant et vivre à travers chaque parcours, une nouvelle aventure. Rappelons toutefois que le Captur ne dispose pas de quatre roues motrices, alors ne l’embarquez point trop loin dans les aventures et ne testez point ses limites sur une plage ou dans un terrain trop meuble… Il pourrait s’en suivre un embourbement et fatalement l’épisode du dépanneur qui vient sortir le véhicule peut transformer votre parcours en un moment inoubliable.
DANS LA FAMILLE DES CROSSOVERS, VOUS ÊTES PLUS HISPANO NÉO BLING-BLING OU FRANÇAIS RÉTRO-NOSTALGIQUE ?
Dans la famille des Crossovers, l’autre petit nouveau est également français et se nomme 2008. Le véhicule familial et polyvalent reste plus classique chez Peugeot mais non moins pragmatique (motorisations allant de 82 à 120 ch).
Le 2008 se distingue notoirement du Renault Captur avec son Grip Control, un système de motricité avancé qui s’adapte au sable, à la neige et à la boue. Ce n’est pas un 4×4 non plus mais comme il est équipé de redoutables pneus M+S capables d’affronter des conditions de boue ou neige difficiles, cela permettra de vous échapper des situations les plus cocasses lorsque vous quittez les sentiers battus. Son autre atout qui reste cependant affolant : le « Park Assist ». Ce dernier scannera automatiquement l’espace entre les voitures et vous proposera lorsqu’il y a suffisamment de place de faire un créneau sans l’aide des mains. L’effet est bluffant et le parking nettement plus aisé, vous n’avez juste qu’à gérer l’embrayage, l’accélérateur et la boîte de vitesse puis le tour est joué ! Démonstration en vidéo avec mon confrère Christophe Bourroux de RTL :
Le Renault Captur est produit en Espagne à Valladolid et le Peugeot 2008 quant lui est produit au centre PSA de Mulhouse. Alors que vous soyez hispano néo bling-bling ou français rétro nostalgique et que vous peinez à trancher… Fiez-vous au Ministre du redressement productif Arnaud Montebourg qui prône l’achat 100 % français, “Made” in France, mais qui paradoxalement remercie Carlos Ghosn, PDG de Renault, en lui déclamant “Vous avez fait le choix de la France !”.
Daniel Latif
Burger King serait-il suffisamment Fou ou Cavalier pour affronter le Roi Mc Donald’s ?

Samedi 22 juin 2013, dans la cour vitrée des Beaux-Arts, les jeunes artistes s’apprêtent à défiler par ateliers devant le directeur de l’école Nicolas Bourriaud entouré d’un jury chargé de délibérer afin de récompenser ainsi la créativité du thème costumé.
La scène apparaît, l’ambiance monte d’un cran, la chaleur se fait ressentir : les équipes peinent à patienter leur tour, ils tapent des pieds et des mains pour presser leurs concurrents. Valentin Perrano – Bruc s’inquiète : “J’ai l’impression d’être dans un film… Un film qui dégénère un peu !”. La musique psychédélique et la variété des costumes rendent l’ambiance surréaliste. Vient le moment de défiler, sous l’oeil indécis du jury et les crépitements des flashs, demi-tour et l’on repart : “Ouffff !!! Lance un oiseau, qui a visiblement laissé toutes ses plumes sur le podium, ça y’est enfin diplômé, défilé terminé, la fête peut commencer !”. Les jeunes artistes peuvent souffler car ils sont officiellement en vacances. Après avoir traversé une période assez agitée où ils n’ont pas eu le temps de chômer : trois jours plus tôt ces derniers venaient tout juste d’être diplômés, le jour d’après ils s’attelaient à préparer deux journées pour présenter leurs travaux lors des “ateliers ouverts” au grand public et professionnels du monde de l’art. Puis, à peine une demi-heure après, ils enchaînent avec le bal.



Il est bientôt 3 heures du matin, il n’y a plus de métro. Jean-Éric, étudiant en architecture à Malaquais est assis dans une Formule 1 en bois dans la cour d’honneur. Il cherche à démarrer l’oeuvre d’art, réalisée par un étudiant de l’atelier Tadashi Kawamata, pour rentrer chez lui à bord de ce bolide dont les détails ont été magnifiquement reproduits. Il me confie qu’il aurait “souhaité être invité au bal” et explique la séparation de l’Archi et des Beaux-arts (peinture, sculpture et gravure). Car, il y a bien une réelle scission avec l’école nationale supérieure d’Architecture Paris-Malaquais restée cependant implantée dans l’enceinte historique de l’école des Beaux-arts. Un autre étudiant des Beaux-arts pris de compassion “regrette que les étudiants d’archi ne soient pas invités au bal des 4’z’arts”. Apparaît Johane, une autre étudiante qui fait partie du Bureau des étudiants en Archi, qui me souffle : “qu’il soit rassuré, nous sommes présents à la soirée”. La doléance de Jean-Éric n’est point vaine et les étudiants de Malaquais ont bien raison de persister et venir au Bal. En effet, sans eux le bal devrait s’appeler “le Bal des Troi’z’arts”.
La fête de la musique lancée par Jack Lang… on connaît la chanson ! Les tenanciers de bars et cafés, réglés comme du papier à musique sortent leurs enceintes. Les passants ont l’air enchanté. Le 21 juin, depuis 32 ans, c’est le même refrain.
Au détour des allées de Roland Garros, non loin des salons privés du Village Roland Garros, où les grands patrons négocient de futurs gros contrats, un responsable du sponsoring chez Peugeot observe curieusement les panneaux de publicité, sa mission est de “vérifier la bonne visibilité des bannières”. Difficile d’ignorer, même pour ceux qui ne seraient jamais rentrés sur un court, que Peugeot est sponsor du tournoi quand on voit la flotte de deux cents véhicules dédiés au transport des joueurs et du public qui fourmille depuis la Porte d’Auteuil.
Il régnait comme une sorte d’ambiance mystique à Roland Garros ce mercredi 5 juin. Alors que le public retenait son souffle devant Maria Sharapova se faisant malmener par Jelena Jankovic (0 – 6), Rafael Nadal, réduisait à néant le Suisse Stanislas Wawrinka (6-2 / 6-3 / 6-1).
Le Trophée des Légendes Perrier, crée à l’initiative de Mansour Bahrami en 1997, remet en scène les Grands du jeu de raquette pour le bonheur des plus grands comme des plus petits.
Mansour Bahrami commence le show et amuse la galerie. Cela va du simple “baisser de filet” pour faciliter le service de son partenaire, en passant par “la tactique du Sioux”, s’approchant du filet, tout en prenant l’apparence d’une statue figée, sans que le serveur ne s’en aperçoive. Également “le coup droit feinté” ou “façon derviche tourneur” pour finir avec le redoutable “service mitraillette”, ce qui a le don de déstabiliser Guy Forget mais de déclencher l’hilarité dans les gradins.
Pour certains, c’est un moment historique pour d’autres l’impensable est arrivé. Tsonga a battu Federer en 3 sets (7-5 / 6-3 / 6-3).
Il aura fallu tout juste deux heures à Rafael Nadal pour abattre le Japonais Kei Nishikori 6-4, 6-1, 6-3.
Fin du match, les 16 000 spectateurs du Philippe Chatrier se lèvent spontanément et entonnent “Joyeux anniversaire !” pendant que l’on dresse sur le court une table. Pour la première fois, le Majorquin voit arriver une pièce montée ornée de deux raquettes et décorée de balles de tennis. Célébration improvisée mais bien orchestrée dont beaucoup étaient déjà au courant. En effet, la nièce de Claude Lelouch m’avait conseillé d’être présent “à la fin match pour l’arrivée d’un gâteau surprise”. Nadal remerciera le public d’un discours en français : “c’est un moment très spécial pour moi”. L’espagnol s’est vu ensuite couvert de cadeaux et de fleurs. A peine les bougies soufflées, il repartira aussitôt — régime de sportif oblige — tout comme le gâteau qui le suivra en direction des coulisses. Déçu et restant sur sa faim, un badaud s’exclame : “Oh, on n’a même pas eu un peu de gâteau ?”.