Gc Watches : mi pub, mi… Virilise !

Après une année entièrement dévouée à faire le faraud à l’égard de ses semblables, notre jeune entrepreneur s’est convaincu de prendre de belles résolutions. Fini l’altruisme, n’ayant que pour idée fixe de « réaliser (son) rêve », il s’était résolu à …

Gc Watches GuessAprès une année entièrement dévouée à faire le faraud à l’égard de ses semblables, notre jeune entrepreneur s’est convaincu de prendre de belles résolutions. Fini l’altruisme, n’ayant que pour idée fixe de « réaliser (son) rêve », il s’était résolu à prendre enfin soin de lui. Ainsi, il souhaitait demeurer dans son train de vie dispendieux qu’il aime à qualifier de « luxury » mais toutefois aspirait à devenir plus « smart ». Pour la énième année, l’euphorie collégiale du 1er janvier avait scellé la destinée de cette nouvelle année. Les dés sont jetés, les jeux sont faits, rien ne va plus. 2016 sera une année meilleure, une année de folies, de luxure, pour sûr !

Alors pour son cadeau de Noël, il eut la brillante et originale prétention d’offrir un garde-temps à son équipage de bord de yacht — splendide embarcation toujours amarrée à Saint-Tropez mais battant pavillon paradis fiscal. Comme Miss Fine s’employait la majeure partie de son temps à lustrer ses ongles et à recoiffer sa crinière à ses heures perdues, il eut l’idée d’optimiser ce rendement salarial en assurant incognito un placement publicitaire.

Un placement non seulement rentable qui est d’autant plus utile, car la précision suisse par Guess lui permettra de chronométrer au centième près ses performances les plus quickies. C’est ça l’esprit « smart luxury ». Prendre le temps d’être derrière le personnel, certes, mais pas trop longtemps ! La nounou d’enfer n’a à peine eu le temps de s’allonger que notre seigneur avait déjà exercé son droit de cuissage et lorgnait sa prochaine poupée tout en se reboutonnant. La croisière s’amuse… Montre en main !

Daniel Latif

Quai des Rolex, Quai des iPhones : mi pub, mi… Mainmise !

Quai des Rolex
Qu’ils sont ravis nos touristes… Non pas parce qu’ils viennent d’apercevoir la Tour Eiffel — cette dernière est déjà éteinte ! Tout comme Notre Dame, le Panthéon ou l’hôtel de ville de Paris… Imaginez à quel point ces derniers sont comblés de pouvoir ramener dans leur contrée une aussi belle carte postale !

Ils auront beau avoir arpenté la capitale, de jour comme de nuit, à la recherche du Midnight in Paris de Woody Allen, ils devront se résigner à ce triste constat : le beau Paris by night est bel et bien utopie.

Un Paris qui se donne des apparences en trompe-l’œil mais qui réellement est un Paris constamment en travaux. Rues fermées ou impraticables, omniprésence d’échafaudages, des trottoirs dégoudronnés et sablonneux en friche. Le bruit des klaxons de voitures a remplacé l’air d’accordéon qui résonne à travers les rues parisiennes. À peine un chantier émerge-t-il qu’il est déjà bâché par de la publicité !

LA COUR D’APPLE DE PARIS, SITUÉE AU 34 QUAI DES IPHONES

Quai des orfevres iphoneEsthétiquement parlant, l’États-unien apprécie cette pollution visuelle qui lui rappelle vaguement les enseignes démesurées de Times Square à New-York. Aussitôt, il sort son iPhone pour prendre un cliché. Ne distinguant plus le nom de la voie, notre touriste s’empresse aussitôt de rebaptiser la rue sur Instagram : « 36, Quai des Rolex » ou « Quai des iPhones » en fonction de s’il se trouve côté Pont Saint-Michel ou Pont Neuf. Après tout, le téléphone à la Pomme et le garde-temps Suisse, accessoirement horloger de l’aéroport Charles de Gaulle, sont de remarquables gages pour une institution policière orfèvre en la matière.

Maires, députés ou ministres se garderont bien de s’en émouvoir car quand le bâtiment va, tout va ! Même le juriste véreux — amoureux du patrimoine français, certes… mais toutefois des plus procéduriers — se défendra de porter l’affaire en justice de peur d’être débouté devant la Cour d’Apple de Paris, située au 34, Quai des iPhones.

JCD&CO REVISITE L’ARCHITECTURE DE PARIS

Une belle victoire pour l’architecte JCDecaux qui réussit à briser l’harmonie des quartiers de Paris au gré des signatures de contrats publicitaires. Le résultat est époustouflant pour les touristes comme pour les habitants qui ne reconnaissent plus leur ville. Un tel génie qui incruste finement des imitations de fragments de notre patrimoine à travers ses publicités mériterait de rejoindre la célèbre maroufleuse de choc Valérie Damidot sur M6 dans un nouveau format que l’on intitulerait JC D&co.

Dans un souci de transparence et voulant à tout prix calmer les inquiétudes légitimes, les latifundistes ont gravé dans le stuc, leurs honnêtes intentions et motivations « en l’application de l’article L 621 29 8 du code du patrimoine, les recettes perçues par le propriétaire du monument pour cet affichage sont affectées au financement des travaux ». Un émouvant épitaphe attestant la véracité de leur soudain — mais non moins réel — intérêt envers le patrimoine français.

Pour parachever cet avènement et dans le plus grand des cynismes, notre maître d’œuvre dans l’art du mirage urbain Jean-Claude, JC pour les intimes, tel un artiste, y appose même sa signature lumineuse en bas à la façon d’un tableau.

Bientôt, sous prétexte de financement pour le climat, on observera de gros hologramme du logo COP21 projetés sur le ciel. Ouf ! L’on peut enfin respirer… La planète est sauvée.

Daniel Latif

Le jour où j’ai arrêté de regarder la télévision

Télévision MosaiqueLongtemps je me suis couché de mauvaise humeur…

J’avoue, à peine réveillé, j’étais déjà devant « Télématin ». « Coucou c’est nous ! », encore lui à la tête de l’émission ? Il est vrai que « Tout le monde veut prendre sa place ». Décidément toujours entouré de ses « Z’amours » et des mêmes invités présentés comme la « Nouvelle star ». J’ai donc petit déjeuné devant les éditions du matin « Non Stop »… Soudain, la présentatrice m’ordonne : « Restez avec nous, après la pub… », «Taratata ! ». S’en suit l’habituel « Zapping », le temps s’écoule à une vitesse et il est déjà « Midi en France ».

Mais comme cela ne m’a point suffit, je me retrouve à regarder « La Nouvelle édition ». Voyant que l’appétence du fait divers n’en finit point, je décide d’écouter quelques bonnes nouvelles dans « Le 13h » de Jean-Pierre Pernaut mais aussitôt on m’a demandé « Allô docteurs ? », « Comment ça va bien ? » puis fait « Toute une histoire »… Après tout, si je veux fuir la sinistrose omniprésente dans l’actualité « c’est mon choix ». J’ai voulu éteindre le poste de télévision mais c’était en pleine « Édition spéciale » avec une « Enquête exclusive » alors on m’a gentiment averti : « Touche pas à mon poste ! ».

« Le Grand journal » et le « Petit journal », victimes de « L’Effet Papillon », s’y sont donné à cœur joie et ont affiché des « Guignols » prétendument en train de faire l’Info. Après avoir été mis à rude épreuve, j’ai fui les « Esprits criminels » et je me suis échappé du « Fort Boyard » pour aller chez « Les filles d’à côté ».
Prenant mon courage à deux mains, je leur annonçai que « J’irai dormir chez vous », c’est « Ce soir (ou jamais !) », elles m’ont rétorqué que c’était « Zone interdite » alors «On ne va pas se mentir », j’ai traîné avec « Galzi jusqu’à minuit ».
« Bref », encore une fois, « on n’est pas couché ! »

Daniel Latif
Illustration : Cunione

Air France is in the air : mi pub, mi… Traîtrise !

Cela faisait quelques temps que Mr & Mrs Smith dansaient sur la corde raide. Eu égard de la délicate position et la posture non moins académique qui invite à la décadence, il est toutefois difficile de qualifier la danse à laquelle notre couple s’adonne. S’agit-il d’une Rumba ? Serait-ce du Paso Doble ? Même Mia Frye et Wade Robson ne savent plus trop sur quel pied danser… Le petit chaperon dont le manteau rouge Tango, bière et sirop de grenadine, fait Air France is in the air Mobiledéjà saliver notre jeune cavalier à la veste couleur Valse, ce mélange de bière et menthe, qui laisse Madame sceptique.

« EN VUE DU DÉCOLLAGE DES BÉNÉFICES, NOUS VOUS PRIONS DE VOUS SERRER LA CEINTURE »

Car notre Dame a l’habitude de chaperonner ces Messieurs. En effet, elle est à la direction d’une entité où l’humain n’est que sa ressource. Ces élégants stewards, elle les collectionne, les fait défiler, tourner en bourrique — au gré de ses humeurs et besoins — elle a l’embarras du choix. Protégeant jalousement de la main droite sa cassette dorée, qu’elle a enchaîné à son cou, elle en appelle à la retenue : « nous vous prions de vous serrer la ceinture ». Le jeune homme qui se voyait déjà naviguer en Concorde se retrouve cloué au sol. Fini la période faste et les avancées technologiques, l’heure est aux petites économies. Son bras droit, pilier vital servant d’appui à l’administration exécutive, devra désormais composer de la main gauche… Et une chose est sûre, Monsieur est loin de mener la danse.

« PNC À LA PORTE… DÉSARMEMENT DES SLOGANS… VÉRIFICATION DE LA COHORTE OPPOSÉE »

N’ayant que faire des revendications somme toute des plus légitimes « travailler plus, gagner plus », toujours dans le plus grand dédain, faisant mine d’écouter les caprices de son interlocuteur, elle dégaine son smartphone en guise de plan B « Et clic ! Je lui prends un billet ! » simple vers la première issue de secours… Ainsi, alors qu’elle a « en vue le décollage des bénéfices », le « PNC est à la porte ». Aussitôt, elle charme les syndicats et opère un « désarmement des slogans » puis dans la foulée « vérifie la cohorte opposée ». Et Hop! Bon vent. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Désormais, elle peut pleinement s’affairer à s’envoyer en l’air.

Daniel Latif

Pourquoi les VTC offrent-ils des bonbons aux clients ?

Bonbons VTC UberDifficile de résister à la tentation du bonbon lorsque l’on pénètre à bord d’une berline VTC. Il y a les décomplexés qui baissent aussitôt l’accoudoir et font leur sélection, tout en prenant une poignée de réserve dans leur poche. Puis, les plus sérieux… en apparence ! Ceux qui céderont au péché gourmand lorsque le véhicule abordera un virage qui agitera les quelques sucreries omniprésentes… Le crépitement du papier plastique viendra ensuite par faire craquer le deuxième passager.

Sauf exception majeure ou un client précédent très gourmand, les véhicules de tourisme avec chauffeur regorgent de confiseries. Les fameux Arlequin de Lutti, qui rappellent ce parfum de cour de récré, les Krema Régal’ad qui grouillent dans l’accoudoir central — certains les gobaient même avec le papier, des Michoko de la Pie qui chante à foison dans les vides poches, mes préférés ! Ou le classique, qui ne se refuse pas, les Carambars, en vrac dans une boîte tendue nonchalamment par le chauffeur.

LE BONBON, UN ARGUMENT DE TAILLE POUR SÉDUIRE UNE JEUNE CLIENTÈLE

L’idée n’est pas très révolutionnaire et pourtant. Qui l’eut cru, qu’un assortiment de douceurs suffirait pour détourner une jeune clientèle dynamique des artisans taxi. Mais au fait pourquoi des bonbons ? La réponse est évidente : si vous aviez des clémentines, une banane ou une tablette de chocolat, cela risquerait d’être salissant, trop contraignant ou pas assez alléchant !

On notera toutefois le paradoxe du service haut de gamme d’un chauffeur professionnel à bord d’une berline de luxe qui vous offre des friandises au détriment de douceurs à la hauteur du prestige de la prestation. En effet, un assortiment de macarons Ladurée, des Guimauves fruit de la passion confectionnées par un grand Chef, des minis Giandujas aux noisettes de Piémont de la Maison Angelina ou encore des caramels Fauchon auraient été des plus bienvenus pendant le trajet.

Revenons au bonbon ! Derrière ce simple agrément de voyage, qui se révèle être le meilleur des appâts pour le client réticent des taxis, se cache probablement le lobby des dentistes qui se réjouira de l’arrivée — en VTC — de nouveaux clients venant soigner leurs caries dentaire. Mais cela ne vous concerne pas, car vous appliquez à la règle les conseils de maman et n’acceptez « aucun bonbon d’un inconnu ».

Daniel Latif

Tommy Hilfiger Rafael Nadal : mi pub, mi… Friandise !

Rafael Nadal Tommy HilfigerAprès sa défaite à Roland Garros l’été dernier, où Rafael Nadal a déçu plus d’une demoiselle hermétique au Tennis, le Majorquin a décidé de se faire pardonner auprès de ses admiratrices et accessoirement auprès de ses banquiers – qui cette année ont été freinés dans leur croissante spéculation.

Le voici le coupable, il s’appelle Tommy. Tommy est toujours collé à Nadal, plus qu’un ami intime… c’est son boxer. ‎Ce dernier est a fortiori le énième tic de Rafa, et sans nul doute le plus notoire car le moins élégant, qui paradoxalement passe de façon parfaitement incognito, lorsqu’il tire son short dans un rituel qu’il exécute nonchalamment à chaque service sous les yeux du public du court Philippe Chatrier face à toutes les caméras de France télévisions.

Rafael Nadal a probablement compris que son caleçon était en cause dans sa défaite. En effet, un si petit pagne abritant un énorme colosse ! Ça ne doit vraiment pas être pratique dans ses déplacements et l’ajustement des petits pas pour mieux positionner afin d’effectuer ses meilleurs coups. Sa main droite est prête à dégainer. Alors que de l’autre, il fait mine d’effectuer virtuellement un coup — gauche — droit alors qu’il ne fait qu’enchainer sur son autre trouble obsessionnel compulsif : le recoiffage de cheveux derrière l’oreille.

LES DIEUX DU STADE PEUVENT SE RHABILLER

Tous les arguments sont réunis pour faire complexer ses adversaires tennistiques dont la bête noire Novak Djokovic. Sa posture a de quoi perturber les fiers body-builders, son galbe n’a rien à envier aux statues grecques puis son charisme déstabiliserait le plus frénétique des haka. Les dieux du stade peuvent se rhabiller.

Quel meilleur prétexte pour renouveler la désuète garde robe de Monsieur qui déborde de slips troués et caleçons en lambeaux. Madame a enfin trouvé un cadeau de Noël qui moulera avec perfection les poignées d’amour de son Jules. Ce petit rien lui donnera l’espace d’un court préliminaire dans le lit l’illusion de croquer Nadal.

N’en déplaise à ces dames si Rafael Nadal porte un caleçon, c’est tout simplement pour des raisons évidentes d’humilité et de respect des mœurs. Mais il s’agit surtout de ne pas braquer ces messieurs qui risquent fortement de jalouser son entrejambe.

Daniel Latif

La Fibre pro Orange : mi pub, mi… Éprise !

Orange Fibre ProNotre Docteur Quinn, femme médecin, voulait très certainement ajouter un peu de piquant dans sa vie monotone au sein de son cabinet. Lasse d’être en permanence dévouée à son prochain sur Adopte un mec et Tinder, elle souhaitait se perfectionner dans cette nouvelle pratique vaniteuse mais non moins courante qu’est l’auto-idolâtrie.

Aspirant à parachever l’un de ses fantasmes inavoué, celui de l’uniforme… L’homme en blouse blanche, le pompier, policier ou encore l’homme d’affaire en costume-cravate étant devenus triviaux dans son quotidien… Quoi de mieux qu’« un technicien aux petits soins pour m’installer la Fibre ». Et c’est Jérémy qui s’y colle. Ne vous y méprenez pas, son allure d’Edward Snowden, en plus barbu et sans lunettes, le côté habilité au niveau le plus élevé du secret défense, a quelque chose de plus qu’excitant.

Fidèle à la déontologie médicale, elle s’est engagée à n’entreprendre rien qui dépasse ses compétences. Non contente d’une « hotline pro » et eu égard les prix d’une «installation Premium », le Docteur sait qu’elle pourra invoquer, à discrétion, le coup de la panne pour profiter des « services associés » et ainsi bénéficier d’« un réseau de plus de 4 000 professionnels Orange ».

QUAND T’AS PAS D’AMIS, PRENDS UN SELFIE AVEC JÉRÉMY

Voilà de quoi augurer une longue série de Selfie qui viendront parfaire la collection d’#AfterSex déjà foisonnante sur les réseaux sociaux. Notre technicien, par son regard salace, n’en est pas à son premier coup d’essai. En effet, il en a déjà déroulé du câble, posé des fibres « 100 % Fibre » et toute autre grosse connexion offrant une bande passante d’imposants Gigabits nécessaires à l’envoi de Snap.

Mais retenons le message primordial de cette publicité d’Orange, sa nouvelle vocation des plus humanistes : « Vous rapprocher de l’essentiel ». L’opérateur historique insiste «c’est notre spécialité ». Sans doute, veut-il faire référence à cette collaboration avec la direction technique du renseignement des services secrets britanniques pour un rapprochement de l’essentiel des données informatiques qui ont pu transiter à travers leurs réseaux ?

Daniel Latif

Flyers sur le pare-brise : mi pub, mi… Érotise !

Flyer salon massage voitureDepuis cette rentrée, il semblerait que quelqu’un me veuille du bien ! Que dis-je, il s’agirait plutôt d’une personne désirant m’inviter à quelque débauche, pour ne pas dire aux limites du dévergondage !

« Vous avez des nouveaux messages », résonne dans ma tête la fameuse voix de l’opératrice d’Orange lorsque j’aperçois mon parebrise redécoré de flyers et autres publicités. Or, cela fait plusieurs semaines que ces derniers ont un étrange point commun. Effectivement, l’on constate une récurrence de brunettes plus ou moins asiatiques déballant dans des poses langoureuses leurs poitrines aux bonnets aussi réalistes qu’un manga hentai.

L’offre est pléthorique : « massage chinois, thaïlandais, indien, tantrique, dragon, à 4 mains » ou le classique mais non moins alléchant « massage naturiste ». Des chinoiseries, dont le prix varie du simple au triple, qui pourront provoquer chez certains — à la recherche du happy ending — le besoin d’un massage cardiaque !

Daniel Latif

Nouveau Efferalgan : mi pub, mi… Gourmandise !

EfferalganCes individus sont-ils en train de sourire dans le métro ?! Non, vous ne rêvez pas ! Ils doivent être sûrement drogués ? Non, tout simplement auto-médicamentés.

Le laboratoire UPSA vous promet d’être « Efficace où que vous soyez ». Dorénavant, notre homme d’affaire parti travailloter à la Défense n’est plus en retard. En effet, depuis qu’il affiche ostentatoirement sa boîte d’Efferalgan dans les transports en commun, il est dispensé de petit-déjeuner : fini le énième café de la journée !

Notre cadre des temps modernes n’est pas fou, il prend son gramme de Cappuccino sous forme de « granulés en sachet » comme dans le dessin animé des Jetsons. Le temps c’est de l’argent — puis crise oblige — il ne peut plus prendre ne serait-ce que le temps d’une pause café. Le nouveau Cappuccino façon placebo ne lui brûle plus les lèvres vu qu’il est servi « sans verre » et « sans eau »… Question d’hygiène oblige, car notre workaholic ne souhaiterait surtout pas re-tomber malade.

LE MALADE IMAGINAIRE DANS SA VERSION CONTEMPORAINE

Que ces messieurs sont douillets… Sitôt rentrés de vacances d’été, à peine ont-ils effleuré la barre de métro, qu’ils s’enrhument et se grippent aussitôt. Heureusement, il y a toujours à côté d’eux un Docteur Quinn, cette charmante femme prétendument médecin qui, après avoir regardé tous les épisodes d’Urgences, s’est persuadée être plus apte à guérir que tous ces marchands de santé diplômés d’un doctorat en médecine.

Cappuccino pour les grands ? Bonbon Vanille-Fraise pour les enfants ? La pilule a l’air de bien passer… Pas de bol, ce n’est que du Paracétamol !

Daniel Latif

Journée sans voiture : mi pub, mi… Jobardise !

Journée sans voiture BasketHeureusement que la Mairie de Paris est là pour prodiguer aux dépendants de leur automobile, des recommandations de la plus haute importance afin de survivre lors d’une journée sans voiture.
Ainsi, pour ne pas se faire accuser d’entraver à la liberté de circulation, c’est avec une maxime qui relève du truisme que l’on explique au Parisien qu’il peut chausser des «baskets » ou compter sur les indéfectibles « métros » pour continuer à se déplacer dans la capitale.

VOUS ROULIEZ ? J’EN SUIS FORT AISE. EH BIEN ! MARCHEZ MAINTENANT

journee_sans_voiture_metroDès lors, on peut anticiper sur les prochaines possibles affiches de la Mairie de Paris :

– Une journée sans soleil c’est une journée avec parapluie

– Une journée sans ascenseur c’est une journée avec escalier

– …

Toujours dans la lignée des conseils pragmatiques des plus terre à terre de la Mairie de Paris, on redoutera particulièrement celui-là :

Une journée où le seuil d’alerte à la pollution a été dépassé, c’est une journée où l’on retient sa respiration.

Daniel Latif