Le jour où je me suis mis au bricolage !

Certes, j’ai déjà monté un meuble Ikéa. J’en ai même démonté et remonté plusieurs…

GérardPas de quoi casser des briques… Et j’en ai également démonté, sans le vouloir réellement. Les seuls parpaings que j’ai soulevés ont été ceux des Gérard. J’avoue, ma fibre du bricolage s’arrête là. Je préfère aller briquer les meubles et ainsi laisser aux professionnels ou bricoleurs du dimanche le soin de percer, ou la responsabilité de rater, un trou dans un mur. Pensant m’être facilement dispensé de cette besogne, je m’amusais à suivre le feuilleton des condamnations de l’enseigne Bricorama.

J’accompagnais volontiers des amis dans leurs quêtes interminables d’outillages et d’autres bricoles à travers de nombreux bric-à-brac. Leroy Merlin, Castorama, BHV, on y trouve de tout, imbriqué partout, mais surtout de n’importe quoi !

Et devinez quoi ?

Certaines bricoles, des broutilles, pas plus grandes qu’un briquet coûtent une brique. Autant me mettre à la cuisine, j’aurais certainement plus de succès dans la préparation de Brick et Börek ! Mais je n’inviterai pas Nicole Bricq, même s’il lui est récemment arrivé quelques bricoles parce que le repas servi à l’Élysée aurait, à l’entendre, même dégoûté un lombric. Quand on y repense… 4,4 millions d’euros annuels aux frais du contribuable, tout ça pour avoir quelque chose de “dégueulasse” dans l’assiette… A ce prix-là, elle aurait dû convoquer le Chef et toute sa brigade, puis faire un tour du côté des fourneaux, histoire de comprendre ce qu’ils fabriquent. Et pendant ce temps, d’autres mangent des briques. Cela dit, voyant que l’algébrique n’était pas vraiment le fort de la Ministre du Commerce, Manuel Valls a préféré mettre fin à ce bricolage.

Oui, je sais, un billet d’humeur de ce genre n’aurait pas inspiré Kubrick. La prochaine fois, promis, je change de rubrique et j’écrirai quelque chose de plus lubrique.

Daniel Latif

Montréal : L’État Unique d’Amérique

MontréalCurieusement, quand on évoque le Canada, on ne pense pas nécessairement à sa capitale Ottawa mais à Montréal. Étonnamment, Montréal, situé dans la région du Québec, n’en n’est pas non plus la capitale. Il s’agit tout simplement de la ville de Québec qui en est le chef lieu. Les Montréalais se sentent Québécois avant d’être Canadiens. Pourtant, leur équipe de hockey sur glace s’appelle les Canadiens de Montréal. Pour couronner le tout, elle arbore les couleurs bleu, blanc et rouge. L’hiver à Montréal, le thermomètre peut descendre jusqu’à -30 °C. Nonobstant toutes ces singularités, ce qui est des plus saisissant à Montréal, et, a fortiori au Québec, pouvant paraître anodin ou naturel pour le touriste, réside dans le fait que l’on y parle français. De surcroît, les Québécois sont particulièrement attachés à la langue française et usent d’un zèle notoire pour trouver des québécismes, sorte de néologismes exotiques imposés par des lois. Ces derniers ont cependant le mérite de préserver le rayonnement et la présence de notre belle langue, sans céder à la facilité de l’anglicisme. Voilà pourquoi, l’on peut qualifier cette région d’État unique des Amériques.

MONTRÉAL, UNE VILLE AU CARREFOUR DES ÉTATS-UNIS ET DE L’EUROPE

MontréalLa ville de Montréal s’illustre par sa dualité, alliant la vision de l’Amérique du Nord à l’Europe en fonction des quartiers. L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal avec ses appartements de briques ne dépassant pas les trois étages, rappelle la Scandinavie. Sauf qu’ici, la cage d’escalier se trouve à l’extérieur pour gagner plus de place. Le quartier des affaires, situé en plein centre-ville aux alentours de la station de métro Peel, est reconnaissable avec ses hauts édifices et le foisonnement de gratte-ciel. Les voies sont larges, les rues, comme tracées à la règle, parfaitement parallèles et perpendiculaires. Les feux se trouvent de l’autre côté du carrefour. Le parc automobile se compose principalement de véhicules à essence avec des motorisations surdimensionnées. Les voitures n’ont pas de plaque d’immatriculation à l’avant. Sur celle à l’arrière, on peut lire la devise du Québec : “Je me souviens”. Les québécois seraient-ils rancuniers ? Ont-ils une mémoire infaillible ? Paradoxalement, lorsqu’on demande les origines ou sa signification, vous aurez pour seule explication : “Je ne m’en souviens plus…”.

LOIN D’ÊTRE FROIDS DANS LE GRAND FROID

Saint LaurentDe gros SUV aux grosses cylindrées qui ne détournent pas les conducteurs de leur courtoisie au volant. Respectueux des limitations de vitesse, ils ralentissent et s’arrêtent spontanément pour laisser le piéton traverser sans le presser — comportement qui semble être totalement inconnu des conducteurs français. À Montréal, la discipline et le civisme vont de pair : les piétons ne traversent pas n’importe où/comment. Tellement intraitables que si vous avez la malchance de marcher sur une piste de ski de fond, vous aurez le droit à un bon sermon avec l’accent québécois, c’est encore plus impressionnant. Comme tout le monde, on fait la ligne * pour prendre le bus et tous les titres de transport sont évidemment validés ! A l’opposé du Roissybus, dépourvu de wifi, le chauffeur Montréalais vous viendra en aide pour ranger votre valise et ainsi optimiser l’espace à l’intérieur et améliorer le confort des voyageurs. Dans le métro, personne ne saute les tourniquets, s’il ne reste qu’une seule place et que vous êtes en couple, l’on vous laissera volontiers la place, histoire de ne pas vous faire passer un sale trajet debout devant votre blonde *. “Ce n’est, certes, pas la plus belle ville du monde” reconnaît Martin, guide touristique de la ville, mais ce qui caractérise la ville de Montréal c’est sa “faible densité, l’absence de stress, l’enthousiasme des habitants et le côté sécurité de la ville”.
La présence policière est subtile. On peut sortir son téléphone portable en rue, dans le métro sans se soucier d’un vol à l’arrachée. Le seul risque à l’extérieur, si vous êtes un inconditionnel du clavardage *, est d’avoir les doigts congelés avant d’avoir pu terminer votre texto.
Vieux PortMême si le froid est sec, les habitants de Montréal le concèdent, “il fait frette *”. Les parcs sous la neige, donnent l’impression d’être à la montagne. Les lacs ayant gelé offrent de magnifiques cadres pour des patinoires naturelles. La plus romantique et impressionnante est celle du Vieux-Port où vous pourrez profiter d’une glace de qualité sur le fleuve du Saint-Laurent. Les plus courageux tiendront jusqu’à 22h pour observer le panorama sur le Vieux Montréal la nuit.
N’oubliez pas votre maillot ! Au risque de vous surprendre, par -30 ° C, les plus audacieux apprécieront de se baigner sous les flocons de neige, dans une piscine extérieure chauffée avec vue sur le quartier d’affaire à l’hôtel particulier, Le St-Martin, quatre diamants (équivalent à cinq étoiles français).

LA VIE OUTRE-ATLANTIQUE

Reuben's SandwichGastronomiquement, au vu des nombreux restaurants rapides *, on pourrait croire qu’il s’agit d’un avant-goût Étatsunien. “Presque mais en meilleur” selon Frédéric Mathieu, Chef français installé récemment à Montréal. Martin en est certain “À Montréal, on fait le meilleur bagel du monde”. Le secret pour réussir ce fameux pain rond serait d’y ajouter du miel à la fabrication pour le rendre plus moelleux. C’est ce bagel qu’utilisent Reuben’s Deli et Schwartz’s pour élaborer l’emblématique sandwich à la poitrine de bœuf fumée, autrement appelée par les juifs ashkénazes (de l’Europe l’est) : le pastrami.
Dans un registre moins diététique, il y a les hambourgeois * de Five Guys dont la qualité et le goût surpassent les Mc Donald’s et autres Burger King.
Résumer ainsi l’alimentation au Canada serait un parfait cliché. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, leur cuisine quelque peu réinventée, s’inspire clairement de la cuisine française. Si vous souhaitez manger santé *, il faudra faire un détour du côté du marché Jean Talon. Un marché pas comme les autres où vous trouverez tous les fruits — que vous pouvez goûter avant d’acheter — même hors saison, comme des fraises, au goût un peu trop bon et au dosage en sucre parfait et apparemment sans préservatifs *. Un large choix de sirop d’érable, dont celui de couleur claire, qui est rare en France car il nécessite 40 litres d’eau d’érable et donc plus fin en bouche. Sirops d'érableL’érable qui reste le produit phare du Canada puisqu’il est aussi décliné sous de nombreuses formes comme le beurre d’érable ou la tire d’érable sur neige ; l’érable à l’état pur est chauffé à 113,8 °, versé ensuite sur un lit de glace, prêt à être enroulé et dégusté tel une glace. Ce dernier coule également à flots sur les crêpes américaines *. Les meilleurs pancakes, à la fois en terme de fraîcheur et d’épaisseur, se trouvent au restaurant L’Avenue.
Néanmoins, aller au restaurant à Montréal n’est pas une sinécure. L’on vous assigne * une table : “Bonjour, ça va ?” vous lance le serveur. Ca y’est, vous êtes séduis et endossez à votre insu le rôle d’un chef de paie. Vous prenez conscience que le garçon n’est pas payé et que selon la coutume américaine, c’est à vous de payer le serveur, au minimum 15% de votre addition. Chez les 3 Brasseurs, on ne passe pas par quatre chemins, il est écrit en majuscule sur le ticket de caisse : “S.V.P PAYEZ VOTRE SERVEUR”. Ajoutez à cela la Taxe de vente du Québec de 10 % saupoudrez le tout d’une Taxe sur les produits et services de 5 %. Décidément bien salé, vous en oublierez presque que vous étiez venus pour manger !

DES CANADIENS PAS TRÈS CATHOLIQUES

Hockey sur glace - Centre BellLe hockey sur glace est “la religion” au Canada. On comprend pourquoi ce pays a été médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Vancouver en 2010, puis en 2014 à Sotchi. Il suffit de vous balader avec un bonnet des Canadiens dans les rues de Montréal pour vous attirer la sympathie des supporters. Une ambiance que l’on peut retrouver lors d’un match où le show à l’américaine dans une immense arène nous transporte dans l’univers d’un sport institutionnel mais hélas méconnu du grand public européen. Les joueurs nous inviteraient presque à prendre un bâton * et une rondelle * pour les rejoindre. A défaut de pouvoir assister à un match, ne faîtes pas la gueule et allez boire une Belle Gueule accompagné d’une poutine, plat traditionnel québécois, à Poutineville où vous pourrez toujours suivre le match à la télévision. Mais attention à ne pas tomber dans le piège de la grande assiette, ces quelques dollars de différences risquent de vous rester sur la conscience et par la même occasion sur les poignées d’amour.
Le nom de la ville de Montréal viendrait sûrement de Jacques Cartier lorsqu’il gravit la montagne d’Hochelaga, il fut frappé par la beauté du paysage et le qualifia de « Mont Royal » qui au fil du temps devint “Montréal”. Ce “Mont Royal”, contrairement à l’ancienne candidate lors de l’élection présidentielle de 2007, porte bien son nom, puisque cette dernière n’a pas été si royale que cela lorsqu’elle prit position pour la souveraineté du Québec.
Pas étonnant aussi qu’Arnaud Montebourg, ancien porte-parole de Ségolène Royal, y voit dans cette ville une référence exemplaire, sûrement une source d’inspiration à appliquer à ses idéaux pour enfin aboutir sa politique de redressement productif.

Note de l’auteur : Tous les mots de cet article accompagnés d’un astérisque sont des anglicismes ou des québécismes qui ont été traduits à l’aide du Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française car “il est tout à fait naturel de vouloir vivre et consommer en français au Québec.”

Daniel Latif

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Pollution : réaction du gouvernement à vitesse “diesel”

pollution paris daniel latifCe samedi 15 mars, Philippe Martin, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie affirme à propos du pic de pollution avoir “agi dès le premier jour avec des mesures graduées”.

Pourtant, le vendredi 7 mars, le Ministère de la Santé publiait des recommandations sanitaires en prévision d’une période de pics de pollution.

Lundi 10 mars, l’ONG Écologie sans frontière déposait plainte le lendemain contre X pour « mise en danger d’autrui » et dénoncer ainsi « l’inertie des pouvoirs publics » contre la pollution de l’air.

Le seuil d’alerte maximum à la pollution aux particules a été déclenché le mardi 11 mars.

Ce n’est que le jeudi 13 mars que Philippe Martin, annonce la gratuité des Vélib’ et Autolib’. Paradoxalement, le Ministère de la Santé, recommande d’éviter « les activités physiques et sportives, autant en plein air qu’à l’intérieur ». De plus, selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), “l’habitacle ne protège pas de la pollution, bien au contraire. On respire, dans les voitures, un air largement plus pollué que sur les trottoirs.”

Et si tout le monde dérogeait à la règle ?

Il faudra attendre le lundi 17 mars pour que la Préfecture de Police mette en œuvre un dispositif de circulation alternée. “Je ne serai pas concerné car j’ai deux voitures, l’une dont le chiffre est pair et l’autre impair” se conforte Damien, agent administratif, qui habite la Plaine Saint-Denis. Avec une contravention de seulement 22 euros et une éventuelle immobilisation du véhicule, cette mesure semble d’ores et déjà peu dissuasive voire inefficace. En effet, il suffit de consulter la liste exhaustive des exceptions bénéficiant d’une dérogation au dispositif de circulation alternée pour comprendre que cela ne changera presque rien :

– véhicules électriques

– voitures particulières transportant trois personnes au moins (covoiturage),

– véhicules légers immatriculés à l’étranger,

– camionnettes (VUL),

– bennes, engins de manutention et véhicules transportant des matériaux destinés aux chantiers ou en provenant,

– véhicules de transport en commun des lignes régulières, cars de desserte des gares et aérogares

agréés, transports scolaires, transports collectifs de salariés, autocars de tourisme,

– voitures de tourisme avec chauffeur et taxis,

– véhicules de services de police, de gendarmerie, des forces armées, de la brigade de sapeurs

pompiers de Paris et des services d’incendie et de secours,

– véhicules des SAMU et des SMUR,

– véhicules des professions médicales et paramédicales, ambulances, véhicules de la protection et de la sécurité civiles, de la Croix Rouge, de transports sanitaires, de livraisons pharmaceutiques,

– véhicules d’intervention urgente assurant une mission de service public,

– véhicules de dépannage des différents corps de métiers,

– véhicules destinés à l’entretien de la voirie et de son nettoiement,

– véhicules assurant l’enlèvement et le ramassage des ordures,

– véhicules postaux et de transport de fonds,

– véhicules d’approvisionnement des marchés, des commerces d’alimentation, des cafés et restaurants, et véhicules effectuant des livraisons de denrées périssables,

– véhicules frigorifiques, porte-voitures et camions-citernes,

– véhicules des agents de la direction des journaux officiels et de la SACI-JO dont les heures de prise ou de fin de service ne sont pas couvertes par le fonctionnement des transports en commun,

– véhicules des agents d’exploitation ou d’entretien de la SNCF, de la RATP, de l’OPTILE, ainsi que des professionnels dont les heures de prise ou de fin de service ne sont pas couvertes par le fonctionnement des transports en commun,

– véhicules des établissements d’enseignement de la conduite automobile,

– véhicules des professionnels effectuant des opérations de déménagement,

– véhicules de transport de journaux,

– tracteurs et machines agricoles et véhicules de transport d’animaux,

– véhicules des GIG et des GIC, ou conduits ou transportant des handicapés ou des personnes à mobilité réduite,

– véhicules des titulaires de la carte d’identité professionnelle de journaliste et des représentants de commerce, véhicules de commerciaux salariés et agents commerciaux ne bénéficiant pas de la carte professionnelle de représentant de commerce,

– véhicules des salariés de la presse,

– véhicules de transport funéraire.

“La santé doit primer”

Un représentant du parti Europe Ecologie-Les Verts, affirme que “la santé doit primer”. Hélas, le gouvernement favorise toujours fiscalement et incite les français à privilégier les motorisations diesel en lui attribuant des bonus écologiques. Cela, en dépit des manifestations et actions de l’association France Nature Environnement, qui depuis des années sensibilise l’opinion publique sur les effets néfastes pour l’environnement des particules fines émises par les véhicules diesels. Cette dernière a notamment organisé, il y a deux ans, une opération de graffiti inversé au Trocadéro et le long de la Seine pour montrer qu’il est plus facile de nettoyer un mur qu’un poumon. Or, Philippe Martin, Ministre de l’Écologie, ne peut ignorer les dangers du gazole pour la toxicité de ses particules (50 fois plus importante que celle d’un moteur à essence).

Avec ses “mesures graduées”, bien trop tardives et on constate un gouvernement qui ré-”agi” de façon trop lente… Coincée par les lobbies, mollesse ou mise en route lente des réformes ? La politique du gouvernement aura au moins le mérite d’être proportionnelle à l’action d’un moteur diesel.

Daniel Latif
Photo : DL, D.R.

En Opel Meriva, tout va !

Opel MerivaL’on me demandait, au retour des essais du nouveau Opel Meriva sur la Côte d’Azur, mon avis sur ce petit monospace. La première impression qui me vînt à l’esprit fut : “il manque un titre à cette voiture”. Au-delà du rapport de 2014 de la TÜV, organisation allemande chargée des inspections techniques, qualifiant le Meriva comme “voiture jouissant du plus faible taux de problèmes” et lui attribuant ainsi la mention “Best in quality”. Outre le fait que ce dernier ait été récompensé d’un prix par l’association allemande pour la santé du dos (Aktion Gesunder Rücken) pour la globalité de son concept ergonomique et la protection du dos… Il lui manque le titre de « la voiture la plus complaisante ».

Car, l’Opel Meriva se plie en quatre pour plaire et séduire. Il y a tout d’abord les portes antagonistes qui surprennent et rappellent celles de la Rolls-Royce Ghost. Ces dernières offrent un accès à l’arrière du véhicule et une sortie en toute simplicité grâce à un rayon d’ouverture plus ample. C’est désormais la fin des complaintes de la tante, à la surcharge pondérale notoire, qui embarquait jusque lors péniblement à l’arrière.
La visibilité à l’arrière a été élargie grâce à un décochement qui permettra aux enfants d’observer confortablement l’extérieur. C’en est également fini des simagrées des plus petits !
Puis le système multimedia IntelliLink avec sa connectivité supplémentaire via un port USB et WiFi aura raison des fondus de technologie. Penchés sur leur téléphone, comme à leur habitude, on ne les entend plus !
Équipé d’une nouvelle génération de moteur dont le niveau de bruit et de vibrations reste remarquablement bas, on en oublierait qu’il s’agit d’un diesel. Sa boîte de vitesses offre des engagements plus doux et plus précis. Là, c’est moi qui vais presque arrêter de me plaindre…

Mais c’est définitivement sa robe couleur Rouge magma qui la rend glamour, rappelant tantôt le tapis rouge menant au Palais des Festivals. Et qui mieux que Claudia Schiffer pouvait incarner ce rôle d’ambassadrice de la marque au Blitz ? La voici dans le nouveau spot publicitaire d’Opel, descendant fièrement de son Meriva, sous les flashes des photographes, énonçant la clé d’une “apparence parfaite”. Il suffit simplement de poser d’abord le pied droit puis le pied gauche et de défiler devant ”une voiture qui les met en scène”. “La technique allemande dans toute sa splendeur” commente la voix-off et Claudia de rétorquer : “C’est une Allemande”. Pas sûr que la concurrence, avec leur « French Touch », puisse ergoter.

Daniel Latif

« Meilleurs voeux » pour 2014

Carte postale de voeux 2014« Atchoum !  »
– à tes souhaits.
« Atchaaa »
– à tes amours !
– que les tiennes durent toujours… Que de bons vœux, de souhaits ! Et ces derniers sont répétés et entendus à longueur de journée – y compris en soirée lorsque l’on aperçoit une étoile
filante. Or, à chaque fin d’année c’est le même refrain, on a le droit à un festival de belles paroles, discours pompeux et vaniteux, notamment en provenance de la classe politique. Les vœux foisonnent et on les emploie à toutes les sauces. Avant de vous souhaiter tout le bonheur du monde, arrêtons-nous un moment sur le terme « vœux ».

L’année 2013 a-t-elle été conforme à tous les vœux que nous avons reçus ?
D’aucuns vous souhaiteront leurs vœux les plus sincères ; cela sous-entendrait-il que d’autres seraient plus ou moins malhonnêtes ?

« BONNE ANNÉE, BONNE SANTÉ, MEILLEURS VŒUX », OUBLIEZ CE GENRE DE SMS IMPERSONNEL QUE VOUS ENVOYEZ MACHINALEMENT À TOUT VOTRE RÉPERTOIRE.

Mais qu’est-ce qu’un vœu sincère ? Au-delà de simplement l’écrire, encore faut-il le penser réellement. « Bonne année, bonne santé, meilleurs vœux », oubliez ce genre de sms impersonnel que vous envoyez machinalement à tout votre répertoire. Ceci n’aura rien de bénéfique et risque de rendre votre interlocuteur quelque peu nerveux de recevoir pour la centième fois le même message.

« QU’EST-CE QU’ON PEUT VOUS SOUHAITER ? »

Puisque la tradition l’oblige, plions-nous à cet exercice dans les règles de l’art. Prenez une carte, votre belle plume et écrivez, à la main ! Choisissez soigneusement un timbre avec une thématique originale. Écrivez à tous ceux que vous aimez – préférez un aveu sur javoue.com s’il s’agit d’une déclaration ou d’un vœu secret. « Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ? »

L’inspiration vous manque, pas de quoi s’arracher les cheveux, vous avez tout le mois de janvier pour imaginer en quoi cette année ne peut qu’être meilleure.
Et si vraiment vous voulez éviter de tomber dans le désaveu, vous trouverez foison d’exemples de formules bien verveuses sur internet.
Amour, santé, réussite, bonheur, prospérité, vertu, etc. Il est certes louable de tout vouloir, mais attention à ne pas trop en demander, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Cependant, gardez à l’esprit que quand on veut, on peut !

Bonne année !

Daniel Latif

La Rosa dei Venti : le restaurant qui ne perd pas le Nord

Rosa dei Venti Claudio di Blasi“Encore et toujours un italien…”. Pour mettre fin à cette éternelle litanie, il faut se rendre à la Rosa dei Venti, à deux pas du square des Batignolles. Un décor sobre mais chic où l’agencement des banquettes, les hublots, puis le choix élégant de la vaisselle nous plongent dans l’ambiance d’un yacht de luxe. Au seuil, une rose des vents indique les différents points cardinaux, si l’on suit la direction Sud-Est, l’on aperçoit ce tableau d’un voilier avec au premier plan le Château de l’Œuf et derrière, le Vésuve. Il n’y a pas de doutes, l’on fait cap sur Naples. Le temps d’une croisière pour apprécier les spécialités napolitaines avec notamment de nombreux produits de la mer, mais il y a également les classiques comme la fameuse pizza Margherita entre autres spécialités dont quelques péchés mignons tels que les gnocchi à la truffe et au speck.

“À NAPLES, SI L’ON FAIT MAL À MANGER DANS UN RESTAURANT, VOUS RISQUEZ VOTRE VIE”

La Rosa dei VentiAprès Pulcinella, La Locanda de Pulcinella et Il Padrino, Vittorio Scala ne s’arrête pas en si bon chemin et ouvre son quatrième restaurant : La Rosa dei Venti. Ce passionné de cuisine en a tout simplement marre “de ces restaurants italiens qui font n’importe quoi !”, c’est pour cela qu’il s’attache à importer ses produits d’Italie, de privilégier le “fait maison” pour offrir des plats frais et de qualité. Car “à Naples, si l’on fait mal à manger dans un restaurant, vous risquez votre vie” raconte Mario Veraldi, un ancien Chef de cuisine. Cette passion pour la cuisine se ressent dans l’assiette car on y retrouve toute la chaleur du sud de l’Italie.

La Rosa dei VentiLa Rosa dei Venti est encore l’un de ces établissements où l’on prend le temps de laisser s’épanouir un bon vin du soleil, boisé et puissant, dans une somptueuse carafe. Voilà qui pourra s’accorder à merveille avec la variété des plats proposés à la carte. Ainsi, l’on revient avec plaisir redécouvrir les traditionnels délices italiens cuisinés avec perfection. Les habitués sont du même avis, les compliments foisonnent ! Le Chef Claudio Di Blasi y est pour beaucoup. Ce dernier n’hésite pas à venir en salle et, de sa cabine aux allures de voilier, il part à la rencontre des clients afin de s’assurer que tout va bien et pour parler de ses plats.
Alors certes, “Encore italien et toujours un italien…” Mais pas n’importe lequel !

Daniel Latif

La Rosa dei Venti
172, rue Cardinet
75017 Paris
tel. 01 46 27 58 77

Salon de la Moto 2013 : belles mécaniques et grosses cylindrées pour deux, trois roues ou plus si affinités

Salon de la Moto

On les surnomme affectueusement : bébé, Princesse, diva ou Choupinette… Les sobriquets pleuvent : “la petite”… bien qu’elle soit énorme, bécane, meule, machine, monstre ou curieusement “Suicide”, pour les plus rationnels.
Autant de maîtresses de motards, toutes réunies autour du Salon de la Moto 2013 à Paris. Des goûts, des couleurs, on ne discute pas et on a l’embarras du choix entre deux-roues (moteur électrique ou thermique), trois roues qui nécessitent un léger temps d’adaptation car moins malléables, quads, side-cars et même scooters des mers ! Le Salon de la Moto c’est l’occasion d’en connaître un peu plus sur l’univers de la moto, de commander une nouvelle bécane en prévision de Noël, pour les plus sages… Ou tout simplement les essayer et découvrir ainsi le plaisir du deux ou trois roues.
Foison de gros moteurs, cela donne des idées ! Mais attention, la MAAF est là pour calmer les envies d’acrobaties des plus casse-cous. Veillant ainsi à faire de la prévention avec un stand où, paradoxalement, le visiteur est invité à se mesurer autour d’un grand circuit de voitures télécommandées en réalisant le meilleur temps et le plus de tours possibles. A la clé pour le champion, un antivol bloc disque et pour les autres un choix entre un réflecteur LED, un sac ou un chèche… Allez savoir pourquoi ? Si vous êtes mécontent, vous pourrez toujours “appeler le directeur”, il n’est pas très loin entouré des Miss MAAF.

“LA NANA EST LIVRÉE DANS LES DEUX SEMAINES QUI SUIVENT L’ACHAT D’UNE BÉCANE”

Salon de la Moto 2013Néanmoins, que serait un salon de la Moto sans les hôtesses ? En effet, chaque année, les visiteurs se pressent pour admirer leurs belles carrosseries. Contrairement aux foires de l’automobile, ces charmantes créatures lovées sur de belles et grosses cylindrées prennent des poses nettement plus glamour. À la manière des Pin-Up, elles sont devenues l’attraction incontournable du salon. On en reviendrait même à se demander ce qui attire en premier l’attention de ces Messieurs. Mais pas touche, car le stand du Ministère de l’Intérieur, avec un escadron de Gendarmes escortés par des motocyclistes de la Police nationale, n’est pas loin. Épaulés de la brigade de sapeurs-pompiers et leur moto d’intervention rapide, ils calmeront les ardeurs de tout visiteur qui serait pris d’un soudain coup de chaleur à la vue de ces quelques gros pneus. Pour cela, ils vous installeront sur une machine au châssis de moto afin de tester vos réflexes de conduite. Comme quoi, même à moto on peut aussi simuler !
Un jeune “Béhemiste” regrette la faible présence de femmes, hormis les hôtesses, dans le salon. Charles-Henri, un “Kawazakiste” aguerri le rassure en lui expliquant que : “la nana est livrée dans les deux semaines qui suivent l’achat d’une bécane”. La moto serait-elle un atout de séduction ? Il ne me reste plus qu’à passer le permis A pour vérifier cette légende.

Daniel Latif

Le Salon de la Moto et du Scooter

Retour en enfance avec Tintin au Musée Hergé

Quand on pense à la Belgique on pense au chocolat, aux moules frites “Chez Léon”, au Thalys… Et quand on voyage en “Confort 1”, au calme dans des sièges confortables, avec des plats gourmands servis à notre place puis la presse internationale gratuite et des prises qui fonctionnent… On se dit que les Belges n’ont rien à envier à la 1ère classe de la SNCF.
En Belgique, l’on se fait la bise qu’une seule fois. A Bruxelles, prononcez Brussel, l’on répète tout deux fois : en français et néerlandais. Et lorsqu’on aperçoit au détour de la Grand Place le Manneken-Pis, on se dit qu’on l’imaginait trois fois plus grand !
La Belgique c’est également le pays de Hergé, le père d’un célèbre reporter que l’on appelle Tim en allemand, Tenten en turc, Kuifje en néerlandais ou plus communément en français : Tintin. Les aventures de Tintin ce sont 23 albums en bandes dessinées, traduits dans plus de 70 langues et dialectes. Une traduction qui a donné quelques variations linguistiques peuvent amuser le lecteur étranger notamment au niveau des noms de personnages. En Angleterre, le nom de Tintin ne change pas, cependant son inséparable compagnon y est rebaptisé Snowy, le Professeur Tournesol devient ainsi Professor Cuthbert Calculus et les Dupond et Dupont y sont plus connus sous l’identité de Thomson and Thompson.
Georges Rémi, alias Hergé, est l’inventeur d’un style sobre et précis : la ligne claire. À travers un parcours BD dans la capitale européenne, l’on peut se laisser surprendre devant des fresques murales de Boule et Bill, Quick et Flupke, Gaston Lagaffe, etc. Ces murs de bandes dessinées de la taille des immeubles sont un atout de charme et un agrément de nostalgie qui rappelle la fierté nationale.

LE PLUS CÉLÈBRE JURON DU CAPITAINE HADDOCK INSPIRE DU TURC

La vision de tous ces personnage provoque une réminiscence et l’on essaie de se rappeler quand est-ce qu’on a pris le temps d’ouvrir et de redécouvrir un album des gamins de Bruxelles, Quick et Flukpe. Que cela fait du bien de tourner simplement les pages et de tenir un support différent que celui d’un iPhone ou d’un iPad. Il était enfin temps de relire cet album de Tintin au Tibet qui trônait dans cette bibliothèque comme un trophée de collection qu’on n’a pas osé revendre. Quelle délectation de retrouver un ouvrage qui défend la langue française en y usant de belles tournures, du vocabulaire riche — “Bachi-bouzouk” du turc, qui signifie “tête déréglée” est le plus célèbre juron du Capitaine Haddock, varié : “Mille milliards de mille sabords de tonnerre de Brest !” et de surcroît permet de découvrir différentes cultures à travers un média qui a beaucoup perdu de sa popularité. Les jeunes ne lisent plus de bédé ! Ils n’ont pas eu cette chance d’avoir un membre de leur famille collectionneur, passionné qui leur aura transmis la curiosité, le plaisir de lire et de s’instruire ou simplement collectionner ce genre de bandes dessinées.
Pour se replonger dans cet univers, rien de mieux qu’un tour au musée Hergé, situé à Louvain-la-Neuve. Dans un lieu qui rompt avec l’urbanisme de Bruxelles où l’on rentre dans un espace lumineux démesuré et ouvert sur l’extérieur avec de grands vitrages en forme parallélogramme. On accède à plusieurs salles larges et volumineuses au style épuré et à l’éclairage tamisé pour découvrir des planches inédites. Toutes les coulisses de fabrication, les crayonnés, les planches originales à l’encre de chine, dont les traits dégagent une puissance et des expressions profondes.
Jusqu’au 26 janvier, le Musée Hergé refait vivre les aventures indiennes de Tintin à travers une exposition temporaire intitulée Allo Bruxelles ? Ici Rawhajpoutalah !

Aujourd’hui, le reporter du Petit Vingtième revendique plus d’un million de « J’aime » sur sa page facebook. Ce héros international a été décliné en boutiques dédié au personnage éponyme où l’on décline son image est déclinée en montres, bagages, vaisselle, t-shirts, linge de maison, fournitures de bureau, figurines, etc. Qui aurait pensé qu’un personnage de bande dessinée crée en 1929 aurait pu être adapté en dessin animé, en jeu vidéo puis au cinéma en 3D par Steven Spielberg ?
En effet, quand on pense à tout cela, on se dit qu’ils ne blaguent pas les Belges !

Musée Hergé
À lire : Musée Hergé par Michel Daubert aux Éditions La Martinière

Daniel Latif
Crédit photo : Olivier van de Kerchove

Les artisans taxis doivent-ils vraiment craindre les VTC ?


Les taxis sont en colère et ont demandé au gouvernement de légiférer sur les Véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) en les contraignant d’un délai de 15 minutes d’attente entre la réservation et la prise en charge du client. Y a-t-il une désaffection vis-à-vis des taxis au profit des VTC ? Pourquoi l’arrivée de quelques véhicules avec chauffeur émeut-elle autant les artisans taxi qui se sentent concurrencés de façon déloyale. Est-ce un véritable débat et pourquoi sommes-nous arrivés à croire qu’un VTC offrirait un service forcément meilleur par rapport à un simple taxi ?

HEP’ TAXI !

À Paris, héler un taxi dans la rue s’avère relever dans la plupart des cas de la loterie. On est loin des scènes de films hollywoodiens où un taxi libre pointe le bout de son nez à peine la main levée. L’avantage, lorsque vous en trouvez un disponible et que ce dernier accepte de vous emmener vers votre destination, vous n’aurez pas les frais d’approche à payer. Cependant, un taxi peut refuser de vous prendre en charge en fonction de plusieurs critères aléatoires mais la plupart du temps arbitraires.
La différence entre la fiction et la réalité est nette, on est loin des chauffeurs comme Daniel dans Taxi prêt à vous emmener à l’autre bout de la ville, diligemment et à prix raisonnable, au sacrifice de sa pause déjeuner.

APPELLER UN TAXI À UNE STATION, UN VÉRITABLE PÉRIPLE

Plusieurs critères peuvent rendre une station de taxi redoutable : quartiers touristiques, heures tardives ou sale temps… La considérable file d’attente à la station ne s’avère pas une solution des plus efficaces lorsque l’on est pressé.
Pour être certain d’avoir un taxi, le mieux est d’appeler la centrale de réservation qui proposent deux choix : la “demande immédiate” ou “à l’avance”. Lorsque vous commandez un taxi “immédiat”, selon sa proximité, le compteur affichera déjà, au minimum, entre 6 et 15 euros. Un inconvénient qui refroidit beaucoup d’usagers dès la montée.
Dans le cas d’une réservation à l’avance, des frais de commande de peuvent s’appliquer.

LE TAXI À DEUX VITESSES

Voyager en taxi reste pour beaucoup un service de luxe. Encore faut-il pouvoir avoir la chance de tomber sur un véhicule à la hauteur du prix de la course. Lorsque l’on commande un taxi par téléphone, il n’est pas possible de choisir la marque du véhicule et cela donne lieu à de belles déceptions lorsque la voiture arrive sur place. Hélas, une grande majorité de taxis sont des véhicules d’entrée de gamme tels que Peugeot, Citroën, Skoda.
Il arrive parfois d’embarquer, mais c’est très rare, à bord de berlines haut de gamme et confortables de type Mercedes-Benz Classe E, Citroën C6, BMW Série 3 ou encore Audi A6. Ces dernières se réduisent comme une peau de chagrin pour deux raisons : l’incitation gouvernementale doublée d’une subvention municipale pour rouler “plus propre” puis également des taxis élitistes avec certains chauffeurs souhaitant s’adresser exclusivement à une clientèle plus privilégiée détenant un compte Premium ou Affaire. Ceci explique la prolifération des hybrides rechargeables dont la fameuse Toyota Prius qui affiche ostensiblement sur ses véhicules la mention “Greencab” soulignant son côté écologique.
Un argument et un avantage déloyal, selon certains chauffeurs de taxis haut de gammes car “ils paient moins cher leur véhicule, facturent la course au même prix” qu’un taxi haut de gamme “alors qu’ils consomment deux fois moins de carburant” et “offrent un confort relativement rudimentaire”. Payer le même prix, au détriment du confort, voici ce qu’il faut souffrir pour avoir une conscience écologique.
Autre aberration, les taxis entrée de gammes, ornés de bannières publicitaires latérales, à l’avant et à l’arrière “qui se font de l’argent en plus sur le dos des clients”.

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Raphaël préfère embarquer à bord de taxis avec des “chauffeurs ‘vieux’ car ils connaissent vraiment la ville et n’ont pas besoin de GPS” et a fortiori “ne baladent pas”. Il déplore le manque de valeur ajoutée de certains d’entre eux qui “se cantonnent à emmener le client d’un point A vers un point B, contrairement aux ‘vrais artisans’ taxi qui ont maintenant 55 voire 60 ans, qui savent conseiller sur un bon restaurant dans tel quartier ou tout autre adresse en vue de passer une agréable soirée…”

Bon à savoir : Un taxi ne peut refuser une destination au départ de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Aussi surprenant que cela puisse paraître, si un client souhaite se rendre en Bretagne, à Marseille ou encore à l’étranger, dans le sud de l’Espagne, Danemark… le taxi se doit de l’y conduire.

LES VTC OU LA FAUSSE RÉVOLUTION DES TAXIS

Les VTC comme les Voitures Jaunes, Uber, etc. jouent sur l’argument d’avoir un “chauffeur” courtois, qui ne passera pas la durée du trajet au téléphone, habillé en costume et cravate — qui vous accompagnera avec un parapluie jusqu’à l’entrée de votre immeuble. Essayant de justifier leurs prix exorbitants avec des services dérisoires tels qu’une bouteille d’eau, presse magazine ou bien un chargeur BlackBerry/iPhone à bord, certains vont même jusqu’à mettre à disposition un iPad.
Ces services sont généralement plus onéreux qu’un taxi classique mais peuvent offrir de désagréables surprises en cas de fortes demandes. L’exemple le plus médiatisé est celui de Valérie Damidot se plaignant sur Twitter d’avoir effectué avec Uber un trajet de 3 km pour 192 euros. Un tarif excessif en raison de la nuit du Réveillon où les enchères montent rapidement pour obtenir un véhicule.
Les Voitures Jaunes quant à elles ont pour argument principal de fixer les prix d’avance pour éviter toute surprise à la fin d’une course.

Des services qui ne sont pas nouveaux… En effet, les taxis Affaires ou Premium proposent déjà aux clients du wifi à bord, la possibilité de recharger son mobile et mettent aussi à disposition des journaux gracieusement. Ces derniers veillent également à conduire sereinement de façon à ce que le passager puisse écrire durant le trajet. Enfin, le taxi contrairement aux VTC peut emprunter les couloirs de bus, ce qui représente un gain de temps considérable.

Depuis la rentrée, le nombre de manifestations des artisans taxi a augmenté à travers la France. Les taxis auraient-ils enfin pris conscience de l’évolution des exigences et entendu le mécontentement de leurs clients avec l’apparition soudaine des VTC ? Effectivement, les opérations “escargot” semblent quelques peu exagérées quand on pense qu’il suffirait d’un peu de bonne volonté de la part des chauffeurs pour améliorer leurs prestations pour redorer l’image d’un service qui peut laisser à désirer. En prenant en compte ces nouvelles résolutions, les taxis auront de beaux jours devant eux.

Daniel Latif