Aussi surprenant que cela puisse paraître, même si l’on n’a pas la culture canadienne du patinage tout au long de l’année, à l’approche de l’hiver, l’on peut remarquer un engouement pour le patin à glace.
À un tel point que les aficionados de ce sport de glisse n’ont pas pu attendre l’inauguration officielle de la patinoire de Bercy Sonja Henie, le samedi 15 novembre. En effet, la veille, les habitués n’ont pas pu résister à la proposition alléchante sur la page Facebook de la patinoire les invitant à participer à la grande répétition générale avant l’inauguration. 
Mais ce n’était rien comparé à l’effervescence du lendemain en présence de Catherine Baratti-Elbaz, le Maire du 12ème arrondissement, qui n’a pas hésité à chausser des patins pour aller couper le ruban d’inauguration et lancer officiellement la séance de patinage.
FÉERIE SUR GLACE À BERCY
Après huit mois de fermeture pour travaux de rénovation, nombreux étaient ceux qui avaient langui ce lieu car il s’agit de la seule vraie patinoire permanente dans Paris. Patiner est loin de devenir une activité démodée. Inconsciemment, cela rappelle l’enfance, les films américains et la période de Noël.
Pour certains, c’est un bon moyen de faire des rencontres et de se retrouver entre amis. “Ça nous avait beaucoup manqué” racontent Noélie, Amandine et Lucie, trois lycéennes qui n’hésitent pas à venir de Cachan depuis plusieurs années toutes les semaines : “C’est notre sortie de la semaine, il y a de la musique, une bonne ambiance et ça rassure nos parents de savoir qu’on est pas en boîte de nuit” racontent-elles. Pas n’importe quelle musique, car “on ne se contente pas d’enchaîner une playlist, il y a un vrai DJ qui fait l’animation” explique Julian Marcos, responsable de la patinoire. Et tout le monde danse, pas étonnant puisque l’on est à Bercy, temple des plus grands concerts en France. Au même moment, se déroule dans l’arena, la salle de spectacle mitoyenne, le concert de Kylie Minogue mais personne ne s’en rend compte en raison de l’isolation de la patinoire.
TOUTES LES GÉNÉRATIONS SUR UNE SEULE PATINOIRE
Sur la glace toutes les générations et tous les niveaux sont réunis. L’on côtoie des novices comme l’on peut y croiser de très bons patineurs comme Nicolas, un spécialiste de la vitesse, sensible à la taille mais aussi la qualité de la glace de Bercy qui offre « une meilleure accroche, permet d’aller plus vite et s’arrêter plus facilement ».
Dans le flot des habitués, il y a Jérémy qui se distingue avec ses patins de hockey qu’il a customisés et qui clignotent de toutes les couleurs. Ce comptable de 30 ans, est en quelques sortes le doyen de Bercy. Passionné de sports de glisse, il regrette que, dans l’imaginaire collectif, le patin à glace ne soit associé qu’à “l’image du patineur en tutu”.

Victime de son succès, à certaines heures, c’est à la queue leuleu que l’on progresse sur la glace. Une telle mobilisation ne relève pas du hasard, ni même en raison du prestigieux nom de Bercy mais bel et bien de Julian Marcos. Cet ancien grand joueur de Hockey sur glace veille au grain et au bon déroulement des séances. Des surfaçages réguliers sont organisés et les personnels sont bienveillants et une équipe assure foison d’animations.
CÔTÉ AMBIANCE, IL Y EN A !
Avec tout au long de la soirée des flashmob de dance sur glace, des freestylers qui, en dépit d’être chaussés de patin hockey, enchaînent des chorégraphies et des figures des plus artistiques. Parmi les patineurs, il y a Jerry, chef de piste, qui s’assure que tout le monde puisse patiner dans la bonne humeur. Pédagogue, il rappelle les règles élémentaires de conduite sur la glace au micro : “On ralentit et on pense aux autres patineurs”. Et tel un arbitre, il n’hésite pas à recadrer les éventuels casse-cous en leur distribuant des cartons jaunes. Ce dernier organise aussi “la minute de vitesse”, un moment où les plus chevronnés peuvent, juste après le surfaçage, s’élancer dans une course en comité restreint et en toute sécurité.
À la sortie, des jeunes dans l’euphorie, qui avaient probablement oublié de s’équiper chaudement pour aller patiner, lancent au personnel : “Ah ! c’était génial, on reviendra, Bercy beaucoup pour la patinoire !”.
Daniel Latif
Photo : © SAE POPB / Loll WILLEMS
Horaires et informations :
www.accorhotelsarena.com/fr/arena/la-patinoire/
Patinoire AccordHotels Arena
« Qu’est-ce que je vous sers ? » me lance la serveuse. Je réponds aussitôt : « La carte s’il vous plaît ». Indécis, moi ? Non, varions les plaisirs ! Me voilà plongé dans une interminable carte. Un jus ? Pas tomate, je viens d’en prendre un dans l’avion. Carotte ? Eu égard du prix, il porte bien son nom. Une orange ? Elle était trop concentrée. Pamplemousse, en bouteille également. La seule chose de pressée ici, c’est la serveuse.
En voilà une belle idée, mais les apparences sont trompeuses. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer attentivement leurs propriétaires skate à la main, pour s’apercevoir qu’il s’agit d’un accessoire de mode des plus kitsch. En effet, ce sont des hipsters, pour la plupart, souhaitant étoffer leur style, dont une grande majorité de filles qui débutent et qui ne savent pas en faire. Les plus honnêtes avoueront même n’avoir aucun équilibre.
Simple effet de mode ou réelle alternative aux transports classiques ? Que la RATP se rassure, que les concessionnaires et les pétroliers s’apaisent… Le phénomène skate est loin d’être pandémique. La pluie et le mauvais temps sauront raisonner les quelques tentés de la glisse. Les longues distances sauront également les faire déchanter. Au-delà de cet insignifiant débat, les skateurs ont encore de beaux jours devant eux car nos élus n’ont pas encore pris le temps d’une réflexion concernant la réglementation de la pratique du skateboard qui, d’ores et déjà, considérée comme problématique en matière de déplacement urbain. Et fort heureusement, car dans le cas échéant, le gouvernement se verrait obligé de se pencher sur ce dossier et mettre à contribution ces poids plumes, d’une façon ou d’une autre, en leur administrant ce que les poids lourds n’ont pas voulu entendre…


Cet été, le foot, vous ne pourrez pas y couper.

Pas de quoi casser des briques… Et j’en ai également démonté, sans le vouloir réellement. Les seuls parpaings que j’ai soulevés ont été ceux des Gérard. J’avoue, ma fibre du bricolage s’arrête là. Je préfère aller briquer les meubles et ainsi laisser aux professionnels ou bricoleurs du dimanche le soin de percer, ou la responsabilité de rater, un trou dans un mur. Pensant m’être facilement dispensé de cette besogne, je m’amusais à suivre le feuilleton des condamnations de l’enseigne Bricorama.