Avventure in Costa Azzurra

La Costa Azzurra svela paesaggi dai toni dorati e un cielo azzurro tutto l’anno, e mette a nudo luoghi uno più insolito dell’altro per viaggi indimenticabili. Ecco le nostre idee per un momento di dolcezza e per cambiare aria! Avventure in Costa Azzurra

La Costa Azzurra permette di assaporare la grande diversità dei paesaggi e delle attività in un ambiente idilliaco e tranquillo, al ritmo del canto delle cicale… Sii pronto a partire per delle avventure diverse e insolite in Costa Azzurra

Un safari unico e insolito

Alla ricerca di nuovi paesaggi e di avventure? La riserva biologica dei Monti Azzurri è il luogo ideale per ricaricarsi. E perché non fare un Safari nel cuore della Costa Azzurra? In effetti è a 40 km da Grasse che ci si presenta un ambiente naturale davvero mozzafiato, ricco di scogliere, lunghe distese di prati e una grande varietà di animali in libertà. Un centinaio di animali tra i quali bisonti, cervi e cinghiali vivono qui in armonia. La fauna e la flora si uniscono per offrire la più affascinante delle visite, a piedi o in calesse.

Gita profumata a Grasse

Per un’avventura unica e profumata non c’è niente di meglio che una visita alla capitale del profumo francese. In città il Museo Internazionale della Profumeria, di fama mondiale, è una visita inebriante. Scoprirete qui la storia dell’industria dei profumi, i segreti di fabbricazione e le diverse strategie di marketing per il confezionamento di questi incredibili aromi. Le profumerie Molinard e Fragonard propongono un bar delle fragranze, dove si svolgono seminari ludici. Un’ottima idea, perfetta per far venire l’acquolina in bocca, prima di poter realizzare il proprio profumo personalizzato da portare via! Di che mettere il sud in bottiglia.

Avventura culinaria a Mentone.

I più golosi saranno felici di una gita culinaria a Mentone, nella città del limone.  In effetti nel cuore del centro città si trova la maison Herbin che dal 1974 realizza con amore e in loco marmellate, per il piacere degli occhi, del gusto e dell’olfatto. Tra l’altro, il Paese del limone offre anche numerosi prodotti a base di limoni di Mentone. Dall’aceto al cioccolato, passando per la crema spalmabile di olive, questo negozio esalta l’elisir d’oro della città.

Momento culturale a Nizza

Per una gita culturale, niente di meglio che un citytrip a Nizza. Scopri i tesori barocchi della città, tra cui la cattedrale Sainte-Réparate o il Palais Lascaris prima di una passeggiata lungo l’emblematica Promenade des Anglais.  Nizza possiede numerosi musei ricchi di tesori: il Museo Chagall, il Museo Matisse, il MAMAC (Museo di arte moderna e contemporanea), il Museo dello sport… E perché non concedersi una pausa al mercato dei fiori di Corso Saleya?

Passeggiata sulle rive

Non lontano da Nizza si trova una cittadina riposante, lontana dai tumulti: Beaulieu-sur-Mer. È il luogo ideale per passeggiare sul mare lungo le spiagge soleggiate della Piccola Africa o della Baia delle Formiche, oppure per visitare alcuni splendidi giardini. Per chi cerca la cultura, a Beaulieu-sur-Mer sarà possibile realizzare un autentico viaggio nel cuore dell’antica Grecia, grazie alla villa Kéryols e scoprire poi il magnifico Giardino di Olivaie.

Passeggiate nella natura

Voglia di natura, di rocce e vegetazione selvaggia? Direzione La Turbia. Questo villaggio medievale abbonda di stradine fiorite e impregnate di storia. Scopriamo qui il Trofeo delle Alpi, un monumento romano dei tempi del regno dell’imperatore Augusto oltre al forte della Testa di Cane, senza dimenticare la chiesa di San Michele con le sue ispirazioni barocche, dove ammirare numerose opere pittoriche di qualità. Un patrimonio naturale e culturale ricco, che fa della Turbia una delle cittadine più affascinanti della Costa Azzurra.

Daniel Latif

Le Stealth de Boosted Board : l’alternative à la trottinette électrique

Impossible de ne pas croiser ces trottinettes électriques qui pullulent à travers les capitales européennes. Si ce moyen de locomotion séduit bon nombre d’adeptes de la mobilité électrique, il n’en reste pas moins un classique plus que déjà vu.

Pourtant, on commence à observer l’apparition de planches à rouler électriques. Venues tout droit des États-Unis, focus le précurseur d’un moyen de locomotion qui reste très méconnu encore aujourd’hui le longboard électrique.

Le Stealth est le nouveau longboard à moteur électrique de Boosted qui a lancé toute une déclinaison de la planche à rouler en version électrique.

Au-delà de l’image ludique, il s’agit là d’un vrai moyen de transport. En témoigne son prix 1 500 euros. Plus singulier, ce super skate vous procurera bien plus que les sensations de ride d’antan.

Oui, pour le skate du futur

On en a tous rêvé depuis tout petit, le hoverboard de Marty McFly dans Retour vers le futur. Voilà de quoi délaisser les transports en commun pour s’échapper en tapis volant comme Aladdin, connaître la sensation de caresse du vent le long du corps. Boosted Board est une société californienne qui réalise enfin le rêve de gosse avec un longboard aux grosses roues motorisées électriquement en propulsion grâce à un moteur d’une puissance de 2 100 watts.

Oui, pour son originalité

Tout le monde a une trottinette, elles foisonnent partout, sur les trottoirs, partout… Au-delà d’agacer profondément les piétons et automobilistes, elles véhiculent une image inhérente du conducteur irresponsable, qui ne respecte ni le code de la route, ni les piétons.

Le Stealth de Boosted Board est un état d’esprit différent qui vous permettra de sortir du lot des classiques trottinettes.

Oui, pour ses sensations de ride

Ses grosses roues de 85 mm, sa planche épaisse et la configuration longboard permettent une flexibilité, ce qui absorbe toutes les aspérités de la route, puis permet même d’affronter les routes pavées, ce qui n’était pas possible avec un longboard classique.

Certes, les jaloux l’appelleront le « skate du feignant » mais son atout notoire ici, c’est retrouver les sensations de glisse d’un skate et arriver à destination sans nécessairement se retrouver en nage.

Oui, pour son accessibilité

Faire du skate, du longboard en a toujours effrayé plus d’un. Que l’on se rassure, ici il n’est pas question d’effectuer des figures mais de se laisser glisser.

En effet, vous n’avez qu’à poser les pieds dessus et actionner la molette de la télécommande connectée en Bluetooth pour avancer, freiner ou reculer. La vitesse maximale, la puissance d’accélération est réglable selon 5 modes de ride :

Débutant : accélération limitée, vitesse maximum de 18 km/h, aucune pente.
Éco : accélération modérée, vitesse maximum de 26 km/h, petites pentes.
Expert : forte accélération, vitesse maximum de 32 km/h, dénivelé de pente de 20 %.
Pro : accélération extrême, vitesse maximum de 35 km/h, dénivelé de pente de 25 %.

Hyper : accélération maxi, vitesse maximum de 38 km/h, dénivelé de pente de 25 %

A vous de trouver le ratio équilibré entre vitesse et consommation. Plus vous allez vite, plus votre autonomie diminuera. Il existe quelques petites astuces comme lors des démarrages en côte, qui consistent à pomper manuellement au pied pour prendre de l’élan et ainsi préserver de précieuses ressources pour gagner plus de distance pendant vos trajets.

Simplicité et accessibilité. Les non skateurs trouveront rapidement leurs repères et l’équilibre qui vient instinctivement. Notons quand même que son rayon de braquage reste toutefois bien plus limité qu’une trottinette.

Oui, pour sa sécurité

Sur la boîte, dans le manuel, sur le site, dans les vidéos… il est rappelé qu’il faut rider avec un casque. L’entreprise californienne est plus qu’à cheval sur cette règle élémentaire et de fait, vous changez automatiquement de comportement puis adoptez une conduite plus prudente. Le Stealth Board étant dépourvu de freins, il vous faudra enclencher la marche arrière pour le faire ralentir. Tout se joue dans l’anticipation.

De plus, le Stealth émet un chuintement, telle une bise qui s’amplifie et interpelle les passants qui vous entendent arriver et s’écartent naturellement.

Oui, pour son utilisation au quotidien

Son autonomie varie entre 15 et 20km, selon votre corpulence, le type de routes que vous empruntez. On l’a essayé en ville, sur piste cyclable, sur des pavés, routes caillouteuses et même sur route départementale… Certes, il y a plus confortable mais cela n’arrête pas le Stealth. Contrairement au skate classique avec ses petites roues, les petites branches, câbles, petites bordures ou autres cailloux ne sont plus des freins à votre progression.

La multiplication des voies vélos dans les grandes villes, ne peuvent que conforter son utilisation dans les trajets intra-muros.

Lors des freinage la longboard permet la récupération d’énergie. Autre atout dans son utilisation au quotidien, la rapidité de recharge. En effet, le Stealth Board se recharge complètement en 1h30.

Sachez que si vous vous retrouvez sans batterie, vous pouvez toujours skater et avancer comme sur les longboards traditionnels sans endommager le skate, ni son moteur.

Oui et non pour son encombrement et son transport

Même si le chargeur, identique à celui d’un ordinateur portable se transporte aisément. Cela oblige à avoir un sac à dos. Enfin, sachez que la plupart des compagnies aériennes refusent de transporter les batteries électriques, que ce soit en cabine ou en soute pour des raisons de sécurité. Il s’agit là de son ultime inconvénient, et des plus frustrants.

Il reste toutefois pas pratique à transporter en main. En effet son poids de 8 kilos peut s’avérer relativement lourd à la longue si vous vous retrouvez à le trimballer. Enfin, vous devrez l’avoir toujours à portée de main ou en lieu sûr car il est impossible de l’attacher, comme un vélo.

On aime :
– Le côté sensations de glisse retrouvées du longboard, skateboard
– La qualité de fabrication
– Les grosses roues qui gomment les aspérités de la route

On n’aime pas :
– L’absence d’éléments phosphorescents ou lumineux pour être visible la nuit
– L’impossibilité de changer facilement la batterie et avoir plus d’autonomie
– Transport interdit en cabine et en soute d’avion

Verdict :

Véritable alternative aux trottinettes électriques, garantissant des sensations de roulage authentiques. Le Stealth Board s’illustre aussi bien en ville, qu’en campagne ou même sur des départementales où il permet une progression suffisamment rapide

Caractéristique techniques :

Poids 7,7 kg

Dimensions :

Longueur 96,5 cm
Largeur 28,7 cm
Hauteur 14,5 cm

Roues : 85 mm

Trucks 190 mm

Vmax 38 km/h

Batterie : 36V/199Wh

Possibilité de consulter les statistiques de rides via son téléphone avec l’App compatible iOS et Android

Daniel Latif
Photo : Julien Fautrat

Des Regards Parisiens, loin du cliché

Le temps paraît figé ce samedi matin de mars 2018, sur l’île Saint-Louis. Un silence règne au café Saint-Régis. Il est bientôt 10 heures, mais les clients peinent à sortir de leur torpeur. « Ah ! Vous êtes avec les photographes ?! » s’exclame le garçon. En effet, avec leurs nombreux boîtiers et imposants objectifs, il est difficile de ne pas remarquer la table avec les sept photographes.

Il y a les traditionalistes, comme Laurent, du collectif « Regards Parisiens » et Grégoire, avec leurs mythiques appareils argentiques datant des années 70, le Hasselblad, qui installent soigneusement leur pellicule. Puis, les modernes, avec leurs appareils numériques, comme Sophie, venue de Belgique, qui fait le point sur les batteries de son Fuji X100T. Nicolas Cunione, venu de Cannes, a déjà commencé à faire des portraits dans le café. L’appareil photo Nikon D800 de Philippe occupe, quant à lui, presque toute la table avec son imposant téléobjectif Tamron 70-200.

PETITS, GRANDS OU MOYENS… IL Y EN A DE TOUTES LES TAILLES !

Derrière eux, se trouve Martin, un anglais aux lunettes de soleil multicolores, dont une aux verres kaléidoscopiques. Ce dernier, bienveillant et communicatif, attire l’attention des photographes qui sont en train d’effectuer les dernières vérifications. Aussitôt, Daniel s’incline et clic ! Il vient de le prendre en photo. Les autres compagnons analysent le cadre… « Attendez, je n’étais pas prêt, reprenez-moi en photo ! » lance Martin avec son accent british, les photographes ne se font pas prier et immortalisent l’homme anglais devant son petit déjeuner. La glace est brisée, le contact s’établit. Martin raconte sa vie de globe-trotteur qui collectionne les selfies avec les célébrités.

11h, la bande se dirige sous une pluie fine vers le quartier du Marais, puis progresse vers la place des Vosges. Armés de leur boîtier, le regard furtif, ces passionnés ont le geste et la dextérité de paparazzi, sans leur oppression, mais ils ont surtout le talent de photographe ; celui de saisir les parisiens dans leur vie quotidienne, des moments simples mais authentiques, comme par exemple ce monsieur, assis sur un banc, le nez dans la gazette.

Le pas est régulier, l’ambiance est conviviale, certains échangent sur leur dernière acquisition de matériel, d’autres prodiguent leurs conseils avisés sur le calcul du temps de pose lorsque l’on travaille en argentique. Quand soudain, devant le théâtre du Châtelet, ils aperçoivent un sujet idéal, ici un couple qui s’embrasse avec la fougue d’un baiser digne des films hollywoodiens. Subtilité de la scène, Mademoiselle, beaucoup plus petite que Monsieur, doit se dresser sur les pointes afin d’atteindre les lèvres de son amoureux.

Quelques kilomètres plus loin, au jardin du Luxembourg, Cunione aperçoit une scène authentique derrière les courts de tennis. Un groupe observe leurs deux amis disputer une partie d’échecs avec la plus grande concentration. S’avançant subrepticement, il se penche en avant presque dans une posture contemplative avec son Canon 5D Mark II, puis tel un peintre, vient saisir cette scène surréaliste en Noir et Blanc qui a pourtant bien lieu en 2018.

LE SOURIRE PARISIEN : UNE PERSONNE QUI FAIT LA TRONCHE

« Lorsque nous apercevons une scène, le défi va être de la capturer avant qu’il ne soit trop tard. C’est d’ailleurs là toute la magie de la photo de rue, l’instantané. Certains parmi-nous sont redoutablement efficaces dans cette discipline, même avec un boitier argentique et sans auto-focus ! » analyse Cunione. En effet, il faut être rapide, car la scène, l’action peut changer en quelques secondes. Tout se fait au naturel, clic clac – et voilà, c’est dans la boîte !

Parmi toutes les photos qu’il a faites, ses préférées restent de loin celles qu’il appelle — le sourire parisien (imaginez une personne qui fait la tronche) et l’addiction au téléphone portable. « Les gens ne calculent plus rien autour d’eux. Ils sont dans leur bulle. Ne communiquent plus avec leurs voisinsce qui n’était déjà pas la spécialité des parisiens. C’est triste. » ironise-t-il.

Avec son appareil photo argentique, Grégoire n’a pas le droit à l’erreur. « J’aime l’argentique pour le côté rituel, explique-t-il. Il faut soigneusement insérer et enrouler la pellicule, refermer le boîtier et tourner la bobine jusqu’à ce que cela se bloque et affiche le numéro de la pose ». Nul n’est à l’abri d’une petite erreur de montage… comme ce fut le cas ce jour-là, pour Laurent qui, pour la première fois, a monté à l’envers un rouleau Cinestill 800T dans son Hasselblad. Un moment d’égarement sûrement, surtout après avoir déjà utilisé des centaines de péloche.

Il redouble de vigilance et assure la prise de vue. « La bouille de vieil appareil photo à l’ancienne » impressionne et intrigue ceux qu’il croise dans la rue, commente-t-il. Remarquable parmi les autres possesseurs d’Hasselblad par la sangle autour de laquelle est cousue une cravate, « une matière soyeuse plus confortable, lorsqu’il s’agit de porter l’appareil autour du cou ». Son apparence est à l’image de son appareil, authentique ! Les badauds et camarades restent figés pour observer l’artiste en action « CHLACK », le bruit beaucoup plus violent et sec qu’un appareil classique, vient confirmer que le cliché a été pris. Il relève la tête, la marche reprend.

La noblesse de l’argentique induit nécessairement à l’étape cruciale du développement des photos. Étonnamment, il reste encore quelques laboratoires qui pratiquent des prix raisonnables — environ 1 euro 10 centimes le prix de la photo. Avec plus d’un boîtier dans son sac, Laurent alterne volontiers entre numérique et argentique, car la photo noir et blanc d’antan apporte une vraie réflexion autour de la photographie : « il faut éviter de devenir des “serials shooter ”. Philosophe, il estime que les deux peuvent encore cohabiter, mais je l’espère, tout comme l’ordinateur n’a pas supplanté le livre papier, que le numérique ne va pas tuer définitivement l’argentique ».

Le fruit de ces pérégrinations s’expose, se retrouve sur leur site Internet puis encore, les meilleurs clichés sont publiés selon un thème du mois dans leur magazine « Regards Parisiens ». Qu’ils soient fuyants, enjoués, vides, mélancoliques ou encore préoccupés… le regard porté sur ces parisiens se veut spontané avec la vocation de capturer « le temps qui nous échappe à tous ».

Laurent reconnaît arriver à court d’idées pour trouver le titre des photos, alors il avoue avoir « décidé de mettre un nom imaginaire pour les personnages qu’il croisent dans la rue ». Une vision de Paris, certes, onirique mais loin des clichés

Daniel Latif
Photos : Cunione Photography

Collectif Regards Parisiens : https://www.regardsparisiens.fr/https://www.facebook.com/Regards.Parisiens/

Journée mondiale de la radio : quand la FM erre

Il paraît qu’aujourd’hui c’est la journée mondiale de feue la radio. Pourquoi — feue — ? Car plusieurs personnalités du monde radiophonique ont orné leur murs Facebook de photos rétro Ô combien kitschissimes d’eux-même au micro de radios d’antan comme si l’on ressortait les souvenirs d’un patrimoine tombé dans l’oubli.

Ainsi, la directrice de l’UNESCO, Audrey Azoulay, invite toutes les stations à célébrer cette occasion « à travers la couverture sportive ». Soit. N’ayant aucun poste de radio à la maison, j’ai décidé de prendre ma voiture, de faire un tour du périphérique puis de circuler dans Paris aux heures de pointes — pour le côté sport.

Je cherche le bouton FM à travers les menus de la voiture. Ah ! Le voilà, ça faisait une éternité que je ne l’avais pas sollicité. Je balaie les fréquences mais le poste ne reconnaît aucune station. Je grommelle, je continue à rentrer les fréquences, 100.3 FM, ma référence d’ado, c’est NRJ… Rien ! Europe 2, euh non, Virgin, 103.5 FM, rien… Bon valeur sûre de chez sûre France Info 105.5 FM et rien. Serait-ce la neige qui a encore perturbé les fréquences ? Je jette un œil sur le toit de mon auto, on m’avait volé mon antenne radio.

Je fonce chez « la patte de l’expert ». 30 balles, quand même ?! « D’un côté, qui écoute encore la radio ? » me lance le vendeur. En tant que grand passionné de radio, je lui rétorque que beaucoup de français l’écoutent encore. Certes, par dépit, dans les bouchons, quand le forfait data a été épuisé par les Apple Music, Spotify et autres Deezer, quand on fait le plein chez Total ou ses courses au Super U. Allez, soyons sport, pour une fois soyons un peu nostalgiques…

Me voilà reparti avec dans les bouchons franciliens, plus concentré sur le zapping des radios que sur ma conduite. À la recherche d’un programme un tant soit peu intelligible et audible, parmi foison de radios dont la qualité est inaudible, aux écrans publicitaires irritants, annonces farfelues et hits insupportables… J’ai fini par mettre France Info, après cinq minutes de sinistrose, la même actu en boucle et ce jingle oppressant… J’ai tout simplement coupé la radio et j’ai mis ce bon vieux CD de Nelly Furtado, qui traînait dans la boîte à gants. Le deuxième morceau s’enchaîne : « Shit on the radio ». Whoa Nelly !, c’est le titre de l’album, il date de 2001. Sans doute, un titre prophétique qui annonçait déjà, à l’époque, l’âge où la radio a commencé à sombrer dans l’ère du déclin.

Daniel Latif

MELT : le Texas s’invite aux Batignolles

Quand on pense au barbecue, on est loin de s’imaginer toute l’institution que représente cette cuisine. Certes, les États-uniens n’ont rien inventé en matière de gastronomie mais lorsqu’il s’agit de viande et de maîtrise de cuisson, les cow-boys savent défendre leur steak. En effet, si, dans l’imaginaire européen, l’on résume grossièrement ce concept à carboniser des saucisses et de la volaille sur un grill en été dans le jardin… dans la pratique, c’est tout un art !

Il faut enlever le gras, assaisonner, laisser reposer la viande pendant 48 heures, la fumer pendant 16 heures, la laisser reposer pendant 30 minutes, la cuire lentement pendant 5 heures, puis encore 30 minutes de repos avant la coupe !


« On est des scientifiques, on surveille la température, contrôle le bois, l’huile. On varie les paramètres en fonction des saisons » explique Alexander Smith, chef New-Yorkais, aux côtés du « pit master » Douglas Herrera. Le pit, c’est cet énorme four à bois, provenant des États-unis qui permet la cuisson lente et à basse température. Douglas et son pit, c’est tout une histoire. Il raconte qu’« aux États-unis, les fours ont tous un nom et celui-ci s’appelle Mariah » parce qu’il l’a reçu pour Noël — au moment où la fameuse chanson de Mariah Carey passait à la radio.
Mariah n’a guère de répit depuis quelques jours, car la préparation des viandes nécessite la présence d’un autre cuisinier la nuit pour s’assurer que la cuisson se passe dans les meilleures conditions.

L’ambiance dans le restaurant est familiale, comme le souligne la disposition des tables.  Des serveurs qui arborent les t-shirt « smoke meat everyday », la bonne humeur et le bon esprit sont de la partie. Le résultat est prodigieux, les viandes fondent dans la bouche.

Accompagné de brocolis, choux de Bruxelles, surprenamment préparés, de pickles d’oignons rouges — un peu de verdure pour se donner bonne conscience ? Les amateurs de brisket, poitrine de bœuf, de beef rib ou de pastrami seront servis. Plus besoin d’aller dans le ranch de George W. Bush au Texas pour pouvoir manger un bon barbecue !

MELT Batignolles
83, rue Legendre
75017 Paris

Daniel Latif

« J’ai un nouveau BlackBerry ! »


Imaginez la tête de mon entourage lorsqu’ils ont aperçu l’étonnant mobile dans mes mains :
« Ah ! Enfin, tu as changé de tél… ?!
– Oui, j’ai un nouveau BlackBerry ! »

Cette réplique, aussi surprenante que cela puisse paraître, n’est ni un oxymore, ni une blague.

Après six ans de bons et loyaux services, mon BlackBerry Q10, n’a toujours pas rendu l’âme, contrairement aux nombreux iPhone qu’il a côtoyés.
Ayant survécu à de nombreuses chutes spectaculaires, deux élections présidentielles, françaises et étasuniennes, c’est vous dire la puissance du choc — et je ne vous parle pas des nombreuses moqueries et autres quolibets qu’il a notamment essuyés !

Six ans ! C’est long et ça a de quoi faire rager tous mes collègues qui, voyant le fidèle Q10 toujours aussi vaillant, voulaient se cotiser pour m’acheter un iPhone. Gardez bien cette généreuse intention, car elle vous sera des plus utiles lorsqu’il s’agira de remplacer le vôtre dans quelques mois, ou à la prochaine mise à jour !

Je me garderai de tomber dans l’éloge du KEYone, au risque de faire rager les aficionados de la Pomme ou passer pour un actionnaire de la marque. Mais il est difficile de ne pas s’enthousiasmer devant la résolution et l’affichage de l’écran, tout comme la qualité des photos capturées.

PLUS QUE DE LA FIDÉLITÉ, UNE CONVICTION

La sécurité est toujours au cœur des préoccupations chez BlackBerry mobile qui se targue de produire « l’appareil mobile le plus sécurisé au monde ». Et pour cause, le téléphone est doté de l’application « DTEK » qui se charge d’analyser en permanence le téléphone et vous informe en cas d’activité anormale.

Fidèle à l’esprit BlackBerry d’antan, le KEYone est doté d’une LED, customisable, clignotant à souhait pour vous avertir d’un nouveau message ou toute autre activité que vous auriez pu rater sans avoir à déverrouiller le téléphone… c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup !

Promis, je ne m’étendrai pas non plus sur le clavier intelligent, et l’on ne s’attardera point sur la sensation de caresse des plus agréables lors de la frappe… Je reste cependant bluffé par la durée de vie de sa batterie. Même quand j’oublie de le recharger, le lendemain, il tient la journée !

D’aucuns se réjouiront du fait que le KEYone soit 100 % Android. Les puristes reconnaîtront que la transition entre l’OS BlackBerry et Android reste quelque peu déroutante et nécessite un temps d’adaptation. L’avantage : on peut télécharger la ribambelle d’applications des plus inutiles sur ce bijou.

Autre nouveauté du KEYone, le déverrouillage à empreinte digitale qui est une option très pratique lors d’usage intensif. Dernière nouveauté majeure, le téléphone n’est plus fabriqué au Canada, mais en Chine suite à un rachat. La différence est des moindres, l’on passe ainsi de BlackBerry à « BlackBerry Mobile ».
Bref ! Il a presque tout d’un iPhone, sauf le manque d’authenticité !

DIFFÉRENT, MAIS PAS BÊTEMENT DIFFÉRENT

Un smartphone reflète la personnalité de son propriétaire. Des goûts et des couleurs, on ne discute pas. Mais dans un marché complètement uniformisé, le BlackBerry reste la meilleure alternative pour affirmer, plus ou moins, son caractère.

Son design sobre mais chic incarne l’état d’esprit de la mûre. Car BlackBerry Mobile n’a pas les mêmes ambitions qu’Apple avec son iPhone. Sa rareté, en fait un gage de qualité et lui confère du cachet. En effet, à titre de comparaison avec le nombre de mobiles en circulation, avoir un BlackBerry serait l’équivalent de voyager en Première classe à bord d’un avion, alors que l’iPhone, en raison de son incroyable popularité, conférerait un statut de voyageur en classe Business pour ne pas dire Premium économique.

Être différent, sans nécessairement vouloir être bêtement différent. C’est sans doute, ce qui fait l’essence du KEYone et a fortiori ce qui explique pourquoi — encore aujourd’hui — je persiste et signe avec mon BlackBerry !

Daniel Latif

Bien-être à Chartres à l’hôtel le Grand Monarque

En plein cœur de Chartres, en Eure-et-Loir, se trouve un lieu hors du temps où convivialité et détente sont de mise. Découvrez et plongez en toute sérénité pour un moment de bien-être à l’hôtel le Grand Monarque.

Situé à deux pas de la cathédrale de Chartres, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais également du Centre International du Vitrail et du Musée des Beaux-Arts, l’hôtel le Grand Monarque est un lieu idéal pour un week-end cocooning.

En effet, cet hôtel de charme mêle traditions et modernité, tout en conservant ses atouts de charmes tels qu’un SPA, bar et restaurants dont un gastronomique avec à son palmarès une étoile Michelin.

Un restaurant gastronomique d’exception

Si cet établissement existe depuis le XVIIème siècle, c’est sans doute par sa situation géographique exceptionnelle. Situé à mi-chemin entre Paris et la Loire ainsi qu’entre Orléans, l’Anjou, le Maine et la Touraine, cet hôtel préserve et dévoile depuis de nombreuses années un art de vivre à la française, tout en associant une pointe de modernité. Ce délicieux mélange, c’est à travers le restaurant gastronomique de l’établissement, le Georges que l’on peut l’admirer.

En effet, avec à son arc une étoile au Guide Michelin depuis 2009, ce restaurant qui a été baptisé en l’honneur de Georges Jallerat, le fondateur du Grand Monarque, réunit de savoureux ingrédients pour une recette unique et fusionne ainsi traditions et modernité.

C’est donc dans une salle principale lumineuse à l’atmosphère cosy, que le restaurant accueille les clients dans une décoration d’époque, faisant ainsi écho au passé du Grand Monarque. A la carte, les grands classiques de la gastronomie de Chartres sont proposés avec une touche et une pincée de contemporanéité, d’originalité, de fraîcheur et de fantaisie, révélant ainsi une cuisine inventive, subtile et raffinée.

Par ailleurs, à quelques pas de l’hôtel, des cours de cuisine sont organisés par l’ancien Chef étoilé du Grand Monarque, Laurent Clément. Ce dernier qui donnait au départ des cours dans les cuisines du Georges, propose aujourd’hui de partager son savoir-faire au “11 Cours Gabriel” en compagnie de Michaël Lebert, le second en pâtisserie, pour les amateurs comme pour les inconditionnels et fous de cuisine à travers différents thèmes, et il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges.

Une brasserie traditionnelle et un lounge aux allures de décor de cinéma

Pour les plus conventionnels, la brasserie du Grand Monarque s’avère être conviviale et chaleureuse avec une cuisine traditionnelle. Située dans la cour intérieure de l’hôtel, avec comme agrément une grande verrière qui apporte luminosité et splendeur, cette brasserie offre des plats gourmands et frais de saisons.

Dans une ambiance plus calfeutrée, le Bar lounge, manifeste des allures de bar anglais grâce à ses fauteuils en cuir, ses boiseries ainsi que sa large gamme de whiskies. C’est donc dans un décor de film ou plutôt de cinéma, qu’il est possible de siroter les nombreux cocktails avec ou sans alcool proposés à la carte, des smoothies, spiritueux, liqueurs, jus de fruits ou bien boissons chaudes, ainsi que de déguster sur le pouce quelques plats ou assiettes suggérés dans une petite carte de restauration. Le temps s’est alors arrêté et l’on se croirait presque chez Hercule Poirot ou dans une salle du Cluedo.

Un SPA pour un moment unique de bien-être

Néanmoins, le principal atout de cet hôtel c’est évidemment l’opportunité de profiter d’un SPA dans un espace de 850m2. Et pour cause, ce SPA BeBy Monarque, offre un moment de détente, de relaxation et de cocooning grâce à une atmosphère zen et épurée. En plus des soins proposés par les esthéticiennes et coiffeuses, une salle de fitness est également mise à disposition 24H/24, dans ce palais de la beauté, de la forme et de la détente.

L’hôtel le Grand Monarque se révèle alors comme un établissement d’exception où gastronomie et détente sont les ingrédients miracles d’une recette unique et singulière pour un savoureux moment.

Le Grand Monarque
22 Place des Epars
28000 Chartres
Tel. 02 37 18 15 15

Daniel Latif

Bravo les Jeux Olymfrics !

Bravo quoi ?

2024, les Jeux ne sont pas encore faits et on crie déjà victoire ?

Mais de quelle victoire parle-t-on ?

ET 2017, ON EN PARLE, SINON ?

Les coupes budgétaires, baisses des dotations de l’État ?

Les postes supprimés, la précarité salariale, la fermeture des bureaux de postes ?

Le recrutement des enseignants, de médecins, d’infirmiers et personnels hospitalier ? Et les casernes de pompiers et acteurs de l’urgence et du secourisme qui n’ont pas les moyens de renouveler leur matériel ?

La performance, la fiabilité et sécurité des transports en commun ?

Le nombre d’heures cumulées dans les bouchons ?

Quand il n’y a plus d’argent pour certains, il en reste toujours pour les encarts publicitaires. Allez, souriez et dites « bravo », « à nous les Jeux » Olymfrics !

Daniel Latif

Fromage ou dessert : la convivialité Rustique

« Fromage ou dessert », cette question presque rhétorique aurait pu être l’intitulé de la composition pour l’épreuve de philosophie au concours de l’école normale supérieure.

« Sérieusement ?! »
, ces Messieurs feraient-ils la fine bouche devant ce camembert photoshopé servi dans sa façon la plus rustique avec trois malheureuses myrtilles ? Même si la question fâche, on ne va pas en faire tout un fromage.

L’énième incident diplomatique est clos. Fausse alerte ! Que les Canadiens se rassurent, que les États-uniens reposent leur cagoule d’évacuation. En dépit de l’odeur quelque peu rustique qui s’exhale de cet objet rond, et même si ça poque, les ingénieurs en agronomie sont formels… nous sommes bien en présence d’un claquos — au lait pasteurisé.

Voilà nos convives rassurés, alors pour la prochaine fois, dans le doute, souriez et dites : « Cheese ! ».

Daniel Latif

Une pharmacie au cachet originel

Il est un lieu hors du temps où s’entremêlent boiseries typiques et architecture d’époque dans un cadre authentique doté d’une extrême convivialité. En plein cœur de Dijon, non loin du Palais des Ducs de Bourgogne, se cache une pharmacie qui ne ressemble à aucune autre.

Tenue par Christian et Claude Richard, l’authenticité de l’officine de La Croix Blanche est la résultante étonnante de l’œuvre d’un binôme gémellaire. D’un père pharmacien, ces derniers sont les garants d’une grande tradition où le médecin « Magister » prescrivait des préparations dites magistrales exécutées in extenso par le pharmacien.

L’ÉTONNANTE ŒUVRE D’UN BINÔME GÉMELLAIRE

Dans un décor digne des plus beaux comptoirs d’apothicaires érudits, parmi foison de flacons et bocaux de racines de Ginseng, trophées animaliers de voyage, ces derniers ressuscitent la genèse de la pharmacie où le pharmacien manipulait les matières premières pour élaborer les médicaments. Aujourd’hui, leur registre concerne leurs préparations magistrales et officinales. Cette pharmacie se distingue des autres en conservant les traditions qui sont immédiatement perceptibles par les senteurs de plantes, conférant une atmosphère apaisante et purifiée qui enivre aussitôt, créant une véritable synesthésie baudelairienne.

Si nos cinq sens sont en éveil dans ce lieu emblématique, le pari était réellement risqué mais non moins relevé car il fallait avoir de l’audace pour créer cette pharmacie unique, qui a aboli, ou du moins mis en retrait, les médicaments du quotidien au profit des préparations. La pharmacie « La Croix Blanche » à Dijon, propose également des préparations cosmétiques sans oublier les teintures officinales, les mélanges de plantes.

DES PRÉPARATIONS DANS LES RÈGLES DE L’ART

Tout est réalisé sur place pour répondre à la large demande d’une clientèle en quête de produits naturels et de qualité. Ainsi, l’expertise, la sincérité et le professionnalisme de ces pharmaciens sont marqués par leur souci de rigueur et de vérité dans un lieu d’antan digne des plus belles œuvres naturalistes de Zola.

Daniel Latif